MÉCANIQUE
Côté motorisation, Toyota conserve un quatre cylindres. Pourquoi ? À notre surprise, nous avons appris que les modèles les plus vendus au Canada étaient les quatre cylindres. Devant le risque continu de la flambée des prix de l'essence et ce succès constant des ventes, cette décision paraît sage, d'autant plus que dans cette classe de voitures, on ne compte pratiquement que des V6.Toyota a choisi un nouveau quatre cylindres de 2,4 litres à la fine pointe de la technologie, satisfaisant aux nouvelles normes fédérales des véhicules à très faibles émissions de gaz nocifs, donnant un rapport prix/puissance intéressant. Ce moteur développe 157 chevaux , soit 27 chevaux de plus que le précédent, et produit 162 livres-pied de couple. Il est le moteur de série des versions d'entrée LE et XLE.Une toute nouvelle boîte de vitesses manuelle à cinq rapports n'est malheureusement offerte que sur la version LE. Elle permet au quatre cylindres de réaliser des cotes de consommation ville-route de 9,8 litres et 6,5 litres aux 100 kilomètres respectivement. Les versions XLE et SE ne sont livrées qu'avec la transmission automatique dont les cotes de consommation ville-route sont 10,1 et 6,9 litres aux 100 kilomètres. Le V6 de 3 litres demeure inchangé et n'est jumelé qu'à l'automatique.Toyota a raffiné la suspension pour assurer un meilleur amortissement et pour réduire les cognements et éviter un débattement excessif des roues. Une version sport, la SE, comporte une suspension plus ferme et une direction plus précise.
COMPORTEMENT
La tenue de route étonne : la Camry garde cette douceur qu'on lui connaissait, mais la voiture tient mieux la route, les débattements de la suspension limités ne venant pas trop perturber le confort des passagers arrière sur les autoroutes. La tenue de route de la SE mérite une mention car elle rend la conduite plus sûre sans pour autant sacrifier une once de confort. Coincée dans une courbe raide, la nouvelle Camry SE fait montre de sous-virage, mais ne brusque rien. Les pneus Michelin Energy prouvent que, bien chaussée, une voiture fait preuve d'un comportement plus sûr.Avec le V6, les accélérations sont modestes, mais les reprises demeurent honnêtes, soit moins de huit secondes pour passer de 80 à 120 km/h. En enlevant la surmultiplication avant de dépasser sur une route secondaire, vous gagnez une bonne demi-seconde sur ces temps.Agréable surprise : les performances du 2,4 litres sont presque identiques à celles du V6. Ainsi, avec un chrono de 11,62 secondes pour passer de 0 à 100 km/h, et de 8,5 secondes pour un 80 à 120 km/h, la nouvelle Camry à quatre cylindres se montre plus sûre dans des situations de dépassement et en entrée sur les routes principales, ce que nous lui reprochions à l'ancien modèle.Au chapitre du freinage, la version LE à quatre cylindres retient la combinaison disques/tambours malheureusement sans ABS, tandis que les versions équipées du V6 obtiennent les freins à disque aux quatre roues avec antiblocage et un système de répartition du freinage.
Côté motorisation, Toyota conserve un quatre cylindres. Pourquoi ? À notre surprise, nous avons appris que les modèles les plus vendus au Canada étaient les quatre cylindres. Devant le risque continu de la flambée des prix de l'essence et ce succès constant des ventes, cette décision paraît sage, d'autant plus que dans cette classe de voitures, on ne compte pratiquement que des V6.Toyota a choisi un nouveau quatre cylindres de 2,4 litres à la fine pointe de la technologie, satisfaisant aux nouvelles normes fédérales des véhicules à très faibles émissions de gaz nocifs, donnant un rapport prix/puissance intéressant. Ce moteur développe 157 chevaux , soit 27 chevaux de plus que le précédent, et produit 162 livres-pied de couple. Il est le moteur de série des versions d'entrée LE et XLE.Une toute nouvelle boîte de vitesses manuelle à cinq rapports n'est malheureusement offerte que sur la version LE. Elle permet au quatre cylindres de réaliser des cotes de consommation ville-route de 9,8 litres et 6,5 litres aux 100 kilomètres respectivement. Les versions XLE et SE ne sont livrées qu'avec la transmission automatique dont les cotes de consommation ville-route sont 10,1 et 6,9 litres aux 100 kilomètres. Le V6 de 3 litres demeure inchangé et n'est jumelé qu'à l'automatique.Toyota a raffiné la suspension pour assurer un meilleur amortissement et pour réduire les cognements et éviter un débattement excessif des roues. Une version sport, la SE, comporte une suspension plus ferme et une direction plus précise.
COMPORTEMENT
La tenue de route étonne : la Camry garde cette douceur qu'on lui connaissait, mais la voiture tient mieux la route, les débattements de la suspension limités ne venant pas trop perturber le confort des passagers arrière sur les autoroutes. La tenue de route de la SE mérite une mention car elle rend la conduite plus sûre sans pour autant sacrifier une once de confort. Coincée dans une courbe raide, la nouvelle Camry SE fait montre de sous-virage, mais ne brusque rien. Les pneus Michelin Energy prouvent que, bien chaussée, une voiture fait preuve d'un comportement plus sûr.Avec le V6, les accélérations sont modestes, mais les reprises demeurent honnêtes, soit moins de huit secondes pour passer de 80 à 120 km/h. En enlevant la surmultiplication avant de dépasser sur une route secondaire, vous gagnez une bonne demi-seconde sur ces temps.Agréable surprise : les performances du 2,4 litres sont presque identiques à celles du V6. Ainsi, avec un chrono de 11,62 secondes pour passer de 0 à 100 km/h, et de 8,5 secondes pour un 80 à 120 km/h, la nouvelle Camry à quatre cylindres se montre plus sûre dans des situations de dépassement et en entrée sur les routes principales, ce que nous lui reprochions à l'ancien modèle.Au chapitre du freinage, la version LE à quatre cylindres retient la combinaison disques/tambours malheureusement sans ABS, tandis que les versions équipées du V6 obtiennent les freins à disque aux quatre roues avec antiblocage et un système de répartition du freinage.