« La W 201 était le moyen d'étendre notre rayonnement, mais pas seulement aux États-Unis, à l'échelle mondiale », explique Werner Breitschwerdt. Le choc pétrolier de 1973 n'était pas étranger à cette décision non plus. « Nous voulions développer de nouvelles technologies et de nouveaux moteurs plus sophistiqués, moins gourmands en carburant », rappelle M. Breitschwerdt. « Pour cela, il fallait accroître notre volume de production pour générer plus d'entrées de fonds. Il fallait donc développer de plus petites voitures capables de susciter l'intérêt d'une clientèle qu'on ne desservait pas encore. »
Une Mercedes du peuple
Déjà en 1971, la direction de Daimler-Benz envisage la construction d'une « petite » Mercedes. Mais on craint d'entacher l'image de la marque. La Crise du pétrole, qui éclate en 1973, constituera un point décisif. On attribue le numéro W 201 au projet de la petite Mercedes, et le feu vert est donné en 1977.
Par rapport à la Mercedes de classe moyenne de l'époque, la W 123, la petite Mercedes devra être plus courte de 30 centimètres, plus étroite de 10 centimètres et plus légère de 280 kilos. De plus, sa consommation ne devait pas dépasser 8,5 litres aux 100 kilomètres. Le modèle de série sera présenté à la presse internationale à la fin de 1982.
La 190 devient une voiture pour les gens de la classe moyenne, dit Werner Breitschwerdt. « Elle sera la voiture de ceux qui ont longtemps rêvé de conduire une Mercedes-Benz, mais qui avaient dû se rabattre sur une voiture d'une autre marque. »
Un « Baby » innovateur
Lors de son lancement, la 190 faisait acte d'innovation. Elle faisait usage d'un nouveau type de suspension arrière, baptisée multibras. De plus, sa carrosserie adoptait un style nouveau réalisé sous la direction de Bruno Sacco, alors chef du Design, et destiné à influencer sur le style des futurs modèles de la marque. Un style d'autant plus efficace que le coefficient aérodynamique se chiffrait à seulement 0,33, soit 25 % de mieux que la moyenne des voitures de l'époque.
Pour faire connaître sa nouvelle vedette, la direction de Mercedes ne lésine pas sur la promotion. Divers événements sont organisés, dont une course sur le circuit fraîchement rénové du Nürburgring (la petite boucle sud), le 12 mai 1984. L'épreuve réunit des vedettes de la Formule 1 de l'époque : Jack Brabham, Phil Hill, Denis Hulme, James Hunt, Jacques Laffite, Nikki Lauda, Carlos Reutemann, Keke Rosberg, Jody Scheckter, Manfred Schurti, John Watson et un certain Ayrton Senna, un débutant en F1 de l'écurie Toleman-Hart. Tous pilotent une 190 2.3-16. C'est le jeune Brésilien Senna qui gagne l'épreuve.
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| Lors de son lancement, la 190 faisait acte d'innovation. |
Une Mercedes du peuple
Déjà en 1971, la direction de Daimler-Benz envisage la construction d'une « petite » Mercedes. Mais on craint d'entacher l'image de la marque. La Crise du pétrole, qui éclate en 1973, constituera un point décisif. On attribue le numéro W 201 au projet de la petite Mercedes, et le feu vert est donné en 1977.
Par rapport à la Mercedes de classe moyenne de l'époque, la W 123, la petite Mercedes devra être plus courte de 30 centimètres, plus étroite de 10 centimètres et plus légère de 280 kilos. De plus, sa consommation ne devait pas dépasser 8,5 litres aux 100 kilomètres. Le modèle de série sera présenté à la presse internationale à la fin de 1982.
La 190 devient une voiture pour les gens de la classe moyenne, dit Werner Breitschwerdt. « Elle sera la voiture de ceux qui ont longtemps rêvé de conduire une Mercedes-Benz, mais qui avaient dû se rabattre sur une voiture d'une autre marque. »
Un « Baby » innovateur
Lors de son lancement, la 190 faisait acte d'innovation. Elle faisait usage d'un nouveau type de suspension arrière, baptisée multibras. De plus, sa carrosserie adoptait un style nouveau réalisé sous la direction de Bruno Sacco, alors chef du Design, et destiné à influencer sur le style des futurs modèles de la marque. Un style d'autant plus efficace que le coefficient aérodynamique se chiffrait à seulement 0,33, soit 25 % de mieux que la moyenne des voitures de l'époque.
Pour faire connaître sa nouvelle vedette, la direction de Mercedes ne lésine pas sur la promotion. Divers événements sont organisés, dont une course sur le circuit fraîchement rénové du Nürburgring (la petite boucle sud), le 12 mai 1984. L'épreuve réunit des vedettes de la Formule 1 de l'époque : Jack Brabham, Phil Hill, Denis Hulme, James Hunt, Jacques Laffite, Nikki Lauda, Carlos Reutemann, Keke Rosberg, Jody Scheckter, Manfred Schurti, John Watson et un certain Ayrton Senna, un débutant en F1 de l'écurie Toleman-Hart. Tous pilotent une 190 2.3-16. C'est le jeune Brésilien Senna qui gagne l'épreuve.
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| En 1984, un jeune pilote débutant sa carrière en F1 se distingue en remportant une course monotype réunissant des 190 2.3-16 sur le circuit du Nürburgring et organisée dans le cadre d'un événement promotionnel. Il se nomme Ayrton Senna. |