ptitphoque
22/07/2005, 18h08
LONDRES (AFP) - Le constructeur automobile britannique MG Rover a été vendu vendredi à la société chinoise Nanjing Automobile, un choix surprenant qui s'est fait au détriment du favori SAIC, une autre entreprise chinoise.
L'annonce a été faite dans un communiqué des administrateurs du groupe en faillite, le cabinet PriceWaterHouseCoopers (PwC), auquel revenait le choix du repreneur.
Il constitue une surprise car SAIC semblait le mieux placé, ayant notamment le soutien des syndicats.
Contactés par l'AFP, PriceWaterHouseCoopers n'a souhaité faire aucun commentaire, au delà des termes du communiqué.
Trois repreneurs potentiels avaient soumis des offres à PriceWaterHouseCooper pour la reprise du constructeur britannique : Nanjing Automobile, Shanghai Automotive Industry Corporation (SAIC) et un homme d'affaires britannique, David James.
Aucune indication de prix n'a été donnée officiellement. L'offre de SAIC avait été évaluée à 60 millions de livres (86,32 millions d'euros).
Créé en 1947, Nanjing Automobile est le plus ancien constructeur automobile chinois.
Rover avait été placé en faillite en avril dernier, en pleine campagne pour les élections législatives britanniques, créant un grand émoi au sein de la population qui voyait le dernier constructeur indépendant britannique menacé de disparition.
Cette faillite représentait un nouveau revers pour la vieille région industrielle des Midlands, qui ne cesse de perdre des emplois industriels. L'industrie britannique a perdu plus d'un million d'emplois, depuis 1997.
Concrètement, Nanjing Automobile rachète tous les actifs de MG Rover group, l'usine d'assemblage des voitures, et son usine de moteurs Powertrain.
Nanjing Automobile a indiqué qu'il allait délocaliser l'usine moteur et une partie de l'usine d'assemblage en Chine. Il a aussi indiqué qu'il allait conserver l'autre partie de l'usine d'assemblage au Royaume-Uni. Enfin, il compte développer au Royaume-Uni un service de recherche et de développement.
Aucune indication chiffrée sur le nombre d'emplois maintenus au Royaume-Uni n'était disponible sur le moment.
Rover employait 6.100 personnes à Longbridge, son site historique, situé près de Birmingham, dans le centre de l'Angleterre. Quelque 5.000 d'entre eux ont été licenciés avec effet immédiat au moment de la mise en faillite du groupe en avril.
Pendant une période de transition, le restant des salariés va continuer à être employé par MG Rover et par l'usine de transmission Powertrain, qui constitue l'autre gros actif du groupe MG Rover.
A la mise en faillite de Rover, on a longtemps craint une vente du groupe "par appartements", avec 200 sociétés candidates pour acheter des morceaux du groupe. L'administrateur a reconnu que, début juin, il pensait qu'il n'y avait aucune offre valable pour l'ensemble du groupe.
Les premières négociations pour un rachat total du groupe ont repris avec SAIC, associé pour l'occasion avec l'ancien patron de Ford Europe, Martin Leach.
Ensuite est venu Nanjing Automobile, puis David James, 67 ans. Ce dernier, connu pour avoir sauvé de la faillite le projet londonien du Dôme du millénaire à Londres, espérait l'emporter en mettant en avant qu'il était le seul à pouvoir préserver l'identité britannique du groupe.
Aucune allusion n'est faite dans le communiqué à la dette de Rover envers ses créanciers (banque et fournisseurs), évaluée à 1,4 milliard de livres (2 milliards d'euros). Au final, les fournisseurs de MG Rover, jadis premier constructeur du pays, ne recevront au maximum que 5 pence pour une livre due, selon la presse britannique.
:D
L'annonce a été faite dans un communiqué des administrateurs du groupe en faillite, le cabinet PriceWaterHouseCoopers (PwC), auquel revenait le choix du repreneur.
Il constitue une surprise car SAIC semblait le mieux placé, ayant notamment le soutien des syndicats.
Contactés par l'AFP, PriceWaterHouseCoopers n'a souhaité faire aucun commentaire, au delà des termes du communiqué.
Trois repreneurs potentiels avaient soumis des offres à PriceWaterHouseCooper pour la reprise du constructeur britannique : Nanjing Automobile, Shanghai Automotive Industry Corporation (SAIC) et un homme d'affaires britannique, David James.
Aucune indication de prix n'a été donnée officiellement. L'offre de SAIC avait été évaluée à 60 millions de livres (86,32 millions d'euros).
Créé en 1947, Nanjing Automobile est le plus ancien constructeur automobile chinois.
Rover avait été placé en faillite en avril dernier, en pleine campagne pour les élections législatives britanniques, créant un grand émoi au sein de la population qui voyait le dernier constructeur indépendant britannique menacé de disparition.
Cette faillite représentait un nouveau revers pour la vieille région industrielle des Midlands, qui ne cesse de perdre des emplois industriels. L'industrie britannique a perdu plus d'un million d'emplois, depuis 1997.
Concrètement, Nanjing Automobile rachète tous les actifs de MG Rover group, l'usine d'assemblage des voitures, et son usine de moteurs Powertrain.
Nanjing Automobile a indiqué qu'il allait délocaliser l'usine moteur et une partie de l'usine d'assemblage en Chine. Il a aussi indiqué qu'il allait conserver l'autre partie de l'usine d'assemblage au Royaume-Uni. Enfin, il compte développer au Royaume-Uni un service de recherche et de développement.
Aucune indication chiffrée sur le nombre d'emplois maintenus au Royaume-Uni n'était disponible sur le moment.
Rover employait 6.100 personnes à Longbridge, son site historique, situé près de Birmingham, dans le centre de l'Angleterre. Quelque 5.000 d'entre eux ont été licenciés avec effet immédiat au moment de la mise en faillite du groupe en avril.
Pendant une période de transition, le restant des salariés va continuer à être employé par MG Rover et par l'usine de transmission Powertrain, qui constitue l'autre gros actif du groupe MG Rover.
A la mise en faillite de Rover, on a longtemps craint une vente du groupe "par appartements", avec 200 sociétés candidates pour acheter des morceaux du groupe. L'administrateur a reconnu que, début juin, il pensait qu'il n'y avait aucune offre valable pour l'ensemble du groupe.
Les premières négociations pour un rachat total du groupe ont repris avec SAIC, associé pour l'occasion avec l'ancien patron de Ford Europe, Martin Leach.
Ensuite est venu Nanjing Automobile, puis David James, 67 ans. Ce dernier, connu pour avoir sauvé de la faillite le projet londonien du Dôme du millénaire à Londres, espérait l'emporter en mettant en avant qu'il était le seul à pouvoir préserver l'identité britannique du groupe.
Aucune allusion n'est faite dans le communiqué à la dette de Rover envers ses créanciers (banque et fournisseurs), évaluée à 1,4 milliard de livres (2 milliards d'euros). Au final, les fournisseurs de MG Rover, jadis premier constructeur du pays, ne recevront au maximum que 5 pence pour une livre due, selon la presse britannique.
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