G@B
14/10/2005, 10h26
COURSE À LA DIRECTION DU PQ
Pauline Marois se dit victime de préjugés
Tommy Chouinard
La Presse
Les Québécois doutent de la capacité d'une femme à prendre les rênes du pouvoir, déplore Pauline Marois.
En entrevue à La Presse, hier, la candidate à la direction du Parti québécois s'est dite victime des «vieux préjugés» à l'endroit des femmes en politique. Ces préjugés minent selon elle sa campagne. «Il y a comme une espèce de doute parfois sur cette capacité d'exercer l'autorité, de prendre une décision, de s'imposer, parce qu'on ne parle pas fort, parce qu'on ne met pas le poing sur la table», a-t-elle expliqué.
À son avis, les Québécois se disent publiquement «prêts» pour une femme chef de parti ou première ministre, mais «quand joue l'inconscient, ils ont peut-être des doutes».
«Est-ce qu'elle va être capable de prendre des décisions, (...) de diriger une équipe, d'aller chercher la confiance de ses collègues. Je crois qu'il y a beaucoup de ça», a-t-elle précisé.
Selon un sondage CROP-La Presse publié en juin, 88% des Québécois appuient l'idée qu'une femme dirige le Québec. Seulement 4% s'y opposent.
Pauline Marois considère tout de même que le fait qu'elle soit une femme explique en partie la stagnation de ses appuis dans les sondages. «Il y a de ça parce qu'on ne sait pas à quoi s'attendre du leadership d'une femme. On en a vu très peu l'exercer au niveau politique», a-t-elle affirmé.
La candidate déplore le «double standard» à l'endroit des femmes qui sont en politique. Elle dit partager, comme plusieurs hommes politiques, l'idée que «le pouvoir est un moyen puissant pour changer la société», mais elle croit que cette déclaration n'est pas bien vue venant d'une femme.
«Une femme et sa relation au pouvoir, ce n'est pas beau, ce n'est pas aussi acceptable. Une femme ambitieuse, ça n'a pas de bon sens. Un homme ambitieux, c'est correct. C'est toujours le double standard. Le regard qu'on porte sur nous est différent», a-t-elle lancé.
Pauline Marois n'est pas «sûre» que les Québécois, si elle avait consommé de la cocaïne, lui pardonneraient aussi facilement qu'à André Boisclair, par exemple.
«Je ne renonce pas à convaincre»Les préjugés à l'égard des femmes sont également présents au sein du Parti québécois, une formation qui s'est pourtant battue pour cette cause, reconnaît-elle. «Ça me déçoit. Mais je ne renonce pas à convaincre. Je sens que le fond de mon parti est bon. Je pense qu'ils vont faire la réflexion et vont arriver à la conclusion que ce que j'ai à offrir est intéressant pour le parti, pour le Québec.»
Pauline Marois a choisi «volontairement» de modifier sa tenue vestimentaire afin d'attirer davantage l'attention sur ses idées. Elle a troqué les foulards aux couleurs vives et les bijoux éclatants contre des tailleurs noirs, gris ou beiges, et des accessoires sobres. «Ils vont peut-être s'occuper plus de m'écouter», a-t-elle lancé.
«Je ne pensais pas avoir à vivre ça. Mais on assume. On vit avec cette réalité-là», a-t-elle laissé tomber.
Pauline Marois croit avoir une «autre façon de travailler» que les hommes, en partie parce qu'elle est une femme. «C'est sûr que je préfère expliquer. J'aime beaucoup écouter. Et moi, ça ne me dérange pas qu'on remette en question des points de vue que je pourrais avoir. Après, je prends la distance qu'il faut et je prend mes décisions», a-t-elle expliqué.
Malgré tout, Pauline Marois se dit «confiante» de remporter la course, constatant un changement qui lui serait favorable depuis deux semaines. «Je sens que c'est en train de faire son chemin et qu'on se demande c'est qui cette femme-là finalement, au-delà de ce qu'elle a l'air, de ce qu'elle porte.»
La candidate reconnaît qu'elle peut ne pas apparaître comme «la nouveauté», car elle est dans le paysage politique depuis 25 ans. Or, selon elle, «la vraie nouveauté, ce serait d'avoir une femme chef d'État».
Pauline Marois se considère également «la mieux préparée» pour «bâtir le pays» en raison de ses états de service. «Quand on va se faire opérer, c'est quelque chose de grave et de sérieux, est-ce qu'on n'a pas le goût de prendre le chirurgien, celui qui a fait ses preuves?» s'est-elle demandé.
:arrow: http://www.cyberpresse.ca/actualites/article/article_complet.php?path=/actualites/article/14/1,63,0,102005,1191242.php
Ça fait un mois qu'elle se lamente sur toutes les tribunes que le fait qu'elle soit une pôôôvre femme la désavantage dans cette course au leadership. Cibole quand va-t-elle comprendre que c'est ELLE qui ne passe pas dans l'opinion publique et NON le fait qu'elle soit une femme!!!
Elle se permet en plus de remettre en question le jugement des Québécois dans leur capacité de faire le choix le plus logique et le plus éclairé, ELLE. :roll:
Quelle prétentieuse. Et l'appui désespéré plus tôt cette semaine de toutes ces bonnes femmes féministes avouées va lui nuire plus que l'aider. L'électorat masculin ne sera pas chaud de voter pour ça et les femmes en majorité n'aiment pas s'identifier au courant féministe. J'espère que la Marois sera éjectée du caucus, elle sera toujours un cancer en puissance et une menace pour le chef en place.
Pauline Marois se dit victime de préjugés
Tommy Chouinard
La Presse
Les Québécois doutent de la capacité d'une femme à prendre les rênes du pouvoir, déplore Pauline Marois.
En entrevue à La Presse, hier, la candidate à la direction du Parti québécois s'est dite victime des «vieux préjugés» à l'endroit des femmes en politique. Ces préjugés minent selon elle sa campagne. «Il y a comme une espèce de doute parfois sur cette capacité d'exercer l'autorité, de prendre une décision, de s'imposer, parce qu'on ne parle pas fort, parce qu'on ne met pas le poing sur la table», a-t-elle expliqué.
À son avis, les Québécois se disent publiquement «prêts» pour une femme chef de parti ou première ministre, mais «quand joue l'inconscient, ils ont peut-être des doutes».
«Est-ce qu'elle va être capable de prendre des décisions, (...) de diriger une équipe, d'aller chercher la confiance de ses collègues. Je crois qu'il y a beaucoup de ça», a-t-elle précisé.
Selon un sondage CROP-La Presse publié en juin, 88% des Québécois appuient l'idée qu'une femme dirige le Québec. Seulement 4% s'y opposent.
Pauline Marois considère tout de même que le fait qu'elle soit une femme explique en partie la stagnation de ses appuis dans les sondages. «Il y a de ça parce qu'on ne sait pas à quoi s'attendre du leadership d'une femme. On en a vu très peu l'exercer au niveau politique», a-t-elle affirmé.
La candidate déplore le «double standard» à l'endroit des femmes qui sont en politique. Elle dit partager, comme plusieurs hommes politiques, l'idée que «le pouvoir est un moyen puissant pour changer la société», mais elle croit que cette déclaration n'est pas bien vue venant d'une femme.
«Une femme et sa relation au pouvoir, ce n'est pas beau, ce n'est pas aussi acceptable. Une femme ambitieuse, ça n'a pas de bon sens. Un homme ambitieux, c'est correct. C'est toujours le double standard. Le regard qu'on porte sur nous est différent», a-t-elle lancé.
Pauline Marois n'est pas «sûre» que les Québécois, si elle avait consommé de la cocaïne, lui pardonneraient aussi facilement qu'à André Boisclair, par exemple.
«Je ne renonce pas à convaincre»Les préjugés à l'égard des femmes sont également présents au sein du Parti québécois, une formation qui s'est pourtant battue pour cette cause, reconnaît-elle. «Ça me déçoit. Mais je ne renonce pas à convaincre. Je sens que le fond de mon parti est bon. Je pense qu'ils vont faire la réflexion et vont arriver à la conclusion que ce que j'ai à offrir est intéressant pour le parti, pour le Québec.»
Pauline Marois a choisi «volontairement» de modifier sa tenue vestimentaire afin d'attirer davantage l'attention sur ses idées. Elle a troqué les foulards aux couleurs vives et les bijoux éclatants contre des tailleurs noirs, gris ou beiges, et des accessoires sobres. «Ils vont peut-être s'occuper plus de m'écouter», a-t-elle lancé.
«Je ne pensais pas avoir à vivre ça. Mais on assume. On vit avec cette réalité-là», a-t-elle laissé tomber.
Pauline Marois croit avoir une «autre façon de travailler» que les hommes, en partie parce qu'elle est une femme. «C'est sûr que je préfère expliquer. J'aime beaucoup écouter. Et moi, ça ne me dérange pas qu'on remette en question des points de vue que je pourrais avoir. Après, je prends la distance qu'il faut et je prend mes décisions», a-t-elle expliqué.
Malgré tout, Pauline Marois se dit «confiante» de remporter la course, constatant un changement qui lui serait favorable depuis deux semaines. «Je sens que c'est en train de faire son chemin et qu'on se demande c'est qui cette femme-là finalement, au-delà de ce qu'elle a l'air, de ce qu'elle porte.»
La candidate reconnaît qu'elle peut ne pas apparaître comme «la nouveauté», car elle est dans le paysage politique depuis 25 ans. Or, selon elle, «la vraie nouveauté, ce serait d'avoir une femme chef d'État».
Pauline Marois se considère également «la mieux préparée» pour «bâtir le pays» en raison de ses états de service. «Quand on va se faire opérer, c'est quelque chose de grave et de sérieux, est-ce qu'on n'a pas le goût de prendre le chirurgien, celui qui a fait ses preuves?» s'est-elle demandé.
:arrow: http://www.cyberpresse.ca/actualites/article/article_complet.php?path=/actualites/article/14/1,63,0,102005,1191242.php
Ça fait un mois qu'elle se lamente sur toutes les tribunes que le fait qu'elle soit une pôôôvre femme la désavantage dans cette course au leadership. Cibole quand va-t-elle comprendre que c'est ELLE qui ne passe pas dans l'opinion publique et NON le fait qu'elle soit une femme!!!
Elle se permet en plus de remettre en question le jugement des Québécois dans leur capacité de faire le choix le plus logique et le plus éclairé, ELLE. :roll:
Quelle prétentieuse. Et l'appui désespéré plus tôt cette semaine de toutes ces bonnes femmes féministes avouées va lui nuire plus que l'aider. L'électorat masculin ne sera pas chaud de voter pour ça et les femmes en majorité n'aiment pas s'identifier au courant féministe. J'espère que la Marois sera éjectée du caucus, elle sera toujours un cancer en puissance et une menace pour le chef en place.