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G@B
21/06/2006, 17h31
Automobile

Le prix des véhicules est 17% plus cher au Canada qu'aux États-Unis

Mise en ligne 21/06/2006 17h14

Les constructeurs automobiles n'ont pas ajusté leurs prix en fonction de la hausse du dollar canadien et le coût d'achat d'un véhicule neuf est désormais 17% plus élevé au Canada qu'aux États-Unis, indique une étude effectuée par une firme de services-conseils du secteur de l'automobile.

Selon les conseillers de DesRosiers, cette différence -- qui représente en moyenne 5842 $ CAN -- annule un avantage de 3167 $ constaté sur les prix des automobiles au Canada, lorsque la firme avait pour la première fois étudié la question en 1999.

L'étude publiée mercredi a été effectuée à partir du prix de détail suggéré du fabricant -- et non pas à partir du montant des transactions après négociation et promotions ce qui, selon DesRosiers, pourrait donner des résultats différents.

L'analyste Dennis DesRosiers a souligné que le taux de change -- le dollar canadien est actuellement à 90 cents US alors qu'il valait 67 cents US en 1999 -- a permis aux constructeurs automobiles d'offrir des rabais beaucoup plus facilement.

Toutefois, «il semble que les constructeurs n'aient pas ajusté leurs prix de détail suggérés pour tenir compte de la vigueur de notre dollar et les Canadiens qui achètent des véhicules n'ont pas bénéficié de l'appréciation de la devise», a indiqué l'analyste.

Selon l'étude, les écarts de prix des véhicules des trois grands constructeurs nord-américains -- GM, Ford et DaimlerChrysler -- étaient moins grands que ceux des constructeurs d'ailleurs dans le monde, rapporte la Presse Canadienne.

En moyenne, les prix canadiens des véhicules de GM, Ford et Chrysler étaient plus élevés de 4332 $ pour les voitures et de 3639 $ pour les camions légers, par rapport aux modèles identiques vendus aux États-Unis. La différence, pour les véhicules étrangers, allait de 7939 $ pour les voitures à 6432 $ pour les camionnettes, véhicules utilitaires sport et minifourgonnettes. Le document révèle que GM est l'entreprise dont la différence de prix est la moins marquée, soit 5 pour cent en moyenne, en excluant ses voitures de luxe.

Seulement cinq modèles étaient moins chers au Canada qu'aux États-Unis: la minifourgonnette Pontiac Montana SV6, la décapotable PT Cruiser de Chrysler, la Toyota Corolla -- fabriquée au Canada -- ainsi que les Accent et Elantra du Sud-Coréen Hyundai.

L'écart entre les prix canadiens et américains était généralement moins grand dans les catégories compacte et sous-compacte, et plus important pour les véhicules plus chers.

http://argent.canoe.com/lca/infos/canada/archives/2006/06/20060621-171447.html



Un écart moyen de près de 6000 balles pour le même véhicule, ça commence à être fatiguant. :?

Francis F
21/06/2006, 18h00
C'est sur que c'est chiant... mais pendant 5-6 ans, on a acheté moins cher qu'aux USA et personne ne s'en est plaint.

G@B
21/06/2006, 18h41
C'est sur que c'est chiant... mais pendant 5-6 ans, on a acheté moins cher qu'aux USA et personne ne s'en est plaint.

Sauf que la notion de bon citoyen corporatif a depuis longtemps foutue le camp! Je ne suis pas économiste mais ce que je décode de l'article c'est qu'en ajustant pas les prix en tenant compte de la fluctuation de notre devise, il y a rentrée de profits supplémentaires dans leurs goussets right?

Ricardo A
21/06/2006, 18h53
je suis très conscient de ca...

je m'en fais parler souvent en salle de montre... les gens tappent sans faire exiprès ( exemple subaru.com au lieu de subaru.ca ).

Alors ils arrivent en salle de montre en croyant qu'un sti c'est 32 000 $.

:roll:

Vraiment chiant pour nous.


Rick

Francis F
21/06/2006, 21h45
je suis très conscient de ca...

je m'en fais parler souvent en salle de montre... les gens tappent sans faire exiprès ( exemple subaru.com au lieu de subaru.ca ).

Alors ils arrivent en salle de montre en croyant qu'un sti c'est 32 000 $.

:roll:

Vraiment chiant pour nous.


Rick

On a le même problème chez Wal-Mart. Les clients vont sur le site US. Les gens ne font pas attention et ne lisent pas.

Pour ce qui est des citoyens corporatifs. Je pense que la seule chose qui peut inciter une entreprise à devenir un bon citoyen corporatif, c'est la notoriété qu'elle peut en retirer. Regarder la quantité de compagnies qui paradent dans les téléthons. Ce qu'ils ne disent pas, c'est que 99 % de l'argent ramassé vient de leurs clients qui sont harcellés aux caisses et de leurs employés harcellés durant les pauses.

ediezel
22/06/2006, 07h07
Que fait la CAA et l'APA pour nous défendre ????

Ca fait plus qu'un An que je fait du shopping aux States. Pour une boite Thule j'ai sauvé $200 pour une petit 4 heures a Plattsburgh.....Les vendeurs canadien devrons s'ajuster ce n'est plus marginal d'aller magasiner au USA.

bondeal
22/06/2006, 07h59
Les compagnies ne sont pas là pour faire des cadeaux et la charité.

Commencer à jouer avec les prix en fonction du dollard serait un méchant charivari. D'une façon ou d'une autre dans la vente, selon les clients, c'est toujours trop dispendieux. L'automobile est l'un des secteur où le % de profit est parmis les plus minime. Ils réussissent à vivre avec seulement quelques petits % au bout de la ligne.

Qui a une idée des frais normeaux des gros constructeurs ? Personne ne regarde jamais les masses salariales, les coûts des fournisseurs quelconques, les frais d'infrastructure des bâtisses, d'électricité, de téléphone, de connections Internet, de logitiels spéciaux, de publicité, de transport, etc.... Ça pas le choix, il faut qu'il rentre de la grosse argent pour faire fonctionner tout çà.

Quand notre dollard est faible et que les prix ne change pas, bizzard y'a pas personne qui s'en plaint ! Moi je leur tire mon chapeau de les voir assez bien structurés pour être capable d'avoir un maintien des prix avec une marge de bénéfice minime quand notre dollard est faible. Si aujourd'hui je ne suis pas content de ne pas voir baisser les prix parceque notre devise est forte, bien j'ai juste à me priver.

Les gros constructuers ne peuvent pas commencer à jouer avec les prix (PDSF), leur seule avenue possible s'ils veulent faire quelque chose c'est avec des promotions, pas des baisses de prix (PDSF).

ediezel
22/06/2006, 08h24
Les compagnies ne sont pas là pour faire des cadeaux et la charité.

Commencer à jouer avec les prix en fonction du dollard serait un méchant charivari. D'une façon ou d'une autre dans la vente, selon les clients, c'est toujours trop dispendieux. L'automobile est l'un des secteur où le % de profit est parmis les plus minime. Ils réussissent à vivre avec seulement quelques petits % au bout de la ligne.

Qui a une idée des frais normeaux des gros constructeurs ? Personne ne regarde jamais les masses salariales, les coûts des fournisseurs quelconques, les frais d'infrastructure des bâtisses, d'électricité, de téléphone, de connections Internet, de logitiels spéciaux, de publicité, de transport, etc.... Ça pas le choix, il faut qu'il rentre de la grosse argent pour faire fonctionner tout çà.

Quand notre dollard est faible et que les prix ne change pas, bizzard y'a pas personne qui s'en plaint ! Moi je leur tire mon chapeau de les voir assez bien structurés pour être capable d'avoir un maintien des prix avec une marge de bénéfice minime quand notre dollard est faible. Si aujourd'hui je ne suis pas content de ne pas voir baisser les prix parceque notre devise est forte, bien j'ai juste à me priver.

Les gros constructuers ne peuvent pas commencer à jouer avec les prix (PDSF), leur seule avenue possible s'ils veulent faire quelque chose c'est avec des promotions, pas des baisses de prix (PDSF).


Snif :shock: hum, hum :shock: PROFIT minime ? combien de milliard faitsait GM avant sa restucturation ? Combien de milliard fait Toyota ? des dividende élevé, blue chips :idea:

Des frais normeaux :?: Des pub de char dans le journal de Montréal sont répété 4-5 fois par le dealer et les concesionnaires de la région a tous les jours, je m'achète pas un char a tous les mois ?

En profit raisonnable et de l'abus il y a une grosse différence. Si tu voyais la piaule du groupe Beaucave a Sherbrooke qui a 4 garages pour lui seul pour une maison de 4 millions je pense pas qu'il fait de profit minime.

Dave
22/06/2006, 09h58
Les compagnies ne sont pas là pour faire des cadeaux et la charité.

Commencer à jouer avec les prix en fonction du dollard serait un méchant charivari. D'une façon ou d'une autre dans la vente, selon les clients, c'est toujours trop dispendieux. L'automobile est l'un des secteur où le % de profit est parmis les plus minime. Ils réussissent à vivre avec seulement quelques petits % au bout de la ligne.

Qui a une idée des frais normeaux des gros constructeurs ? Personne ne regarde jamais les masses salariales, les coûts des fournisseurs quelconques, les frais d'infrastructure des bâtisses, d'électricité, de téléphone, de connections Internet, de logitiels spéciaux, de publicité, de transport, etc.... Ça pas le choix, il faut qu'il rentre de la grosse argent pour faire fonctionner tout çà.

Quand notre dollard est faible et que les prix ne change pas, bizzard y'a pas personne qui s'en plaint ! Moi je leur tire mon chapeau de les voir assez bien structurés pour être capable d'avoir un maintien des prix avec une marge de bénéfice minime quand notre dollard est faible. Si aujourd'hui je ne suis pas content de ne pas voir baisser les prix parceque notre devise est forte, bien j'ai juste à me priver.

Les gros constructuers ne peuvent pas commencer à jouer avec les prix (PDSF), leur seule avenue possible s'ils veulent faire quelque chose c'est avec des promotions, pas des baisses de prix (PDSF).


Snif :shock: hum, hum :shock: PROFIT minime ? combien de milliard faitsait GM avant sa restucturation ? Combien de milliard fait Toyota ? des dividende élevé, blue chips :idea:

Des frais normeaux :?: Des pub de char dans le journal de Montréal sont répété 4-5 fois par le dealer et les concesionnaires de la région a tous les jours, je m'achète pas un char a tous les mois ?

En profit raisonnable et de l'abus il y a une grosse différence. Si tu voyais la piaule du groupe Beaucave a Sherbrooke qui a 4 garages pour lui seul pour une maison de 4 millions je pense pas qu'il fait de profit minime.

Je pense que ça risque de s'ajuster sur l'année modèle 2007, du moins je l'espère. en tout cas, c'est possible que les rabais et promotion deviennent vraiment intéressantes au Canada car ils ont une marge de manoeuvre qu'ils n'avaient pas avant, surtout si les résultats sont convertis en $US après.

Aussi, c'est un jeu d'offre et de demande, si la demande plante car on juge les prix trop élevé, les prix seront revues à la baisse.

Personnellement, je pense qu'une voiture doit coûter à construire au prix standard environ 50% du prix de vente ou peut-être moins, le reste va en profit pour le concessionnaire, en profit pour l'importateur, en profit pour le fabricant et en absortion de frais indirect comme les charges de recherche, les frais administratif, les frais de vente et de marketing, et en impôt bien sur car quand une société fait des milliard en bénéfice, ça en paie des impôts !!!

Quand la devise monte, c'est l'importateur qui est le grand gagnant, il achète ses véhicules à un prix vraiment plus avantageux, surtout s'il est intégré aux opérations nord-américaine et que ses résultats sont convertis en $US. C'est lui qui détermine le PDSF, s'il paie moins cher, il a alors la marge de manoeuvre pour réduire le prix de vente du produit. Par contre, sans accès à l'information, c'est très difficile de déterminer les coûts et savoir quels sont les marges faites sur les produits qu'on achète.

Dave
22/06/2006, 10h13
Et dans le fond, l'automobile est un marché libre soumis aux régles du marché, chacun (acheteurs et producteurs) est libre de faire les transactions qu'ils jugent les plus propices pour lui-même.

Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que les constructeurs sont des sociétés ouvertes inscrites à la bourse et ils ont comme devoir de fournir un rendement à leurs actionnaires, ce qui est tout à fait normal à mon avis et tout à fait sain. Par la suite, c'est à lui de faire les efforts pour vendre son produit dans le marché.

S'il est gonflé et vend ses produits trop cher, ce sera aux acheteurs de boudé ses produits, ce qui fera qu'il fera de l'argent sur les unités, mais il perdra du profit sur la masse, il y a deux façons de faire des profits, sur le prix unitaire et sur la quantité totale, et il faut jouer avec ces deux variantes. Imaginez un tableau avec les deux variantes, le but est de placé le prix de sorte d'Avoir le plus possible de superficie dans le tableau, ce qui maximise le profit.

C'est une question d'équilibre des marchés. Ceux qui pourrait en profiter beaucoup en ce moment, c'est les constructeurs américains et japonais qui produisent en amérique du Nord. Aussi, ça va énormément avec les niveaux d'inventaire, les SUV risque de se retrouver en bonne promotion car il semble que les niveaux d'inventaire soient très élevé en ce moment. aussi, le marché décide beaucoup de l'avenir. Si les ventes canadiennes ralentisses, le marché se contractent, les constructeurs devront le provoquer.

À voir dans le fond, car tant que les canadiens vont acheter des véhicules over-price sans se poser de question ou réagir, il n'y a aucune raison pour lesquelles les constructeurs ne s'en mettraient pas plein les poches ! Si c'est ça le marché ! C'est sensiblement la même chose qui s'est produit avec les maisons dernièrement, les acheteurs achetaient sans penser, les constructeurs s'en sont mis plein les poches ! Quand le marché va se contracteur dans 5 ou 10 ans, ça va être le contraire.

Démographiquement, il faut penser que les babyboomer arrivent au stade culminant de leur carrière, ils sont au peak et qu'ils veulent se gâter et profiter de leur richesse, et ils sont très nombreux. Quand ce peak va passer, toute la consommation risque de se contracter au pays.

Minou
24/06/2006, 13h36
June 23, 2006

Canadians pay 17% more for vehicles than Americans, analyst says


Richmond Hill, Ontario - A typical vehicle is priced 17 per cent higher in Canada than the United States when the exchange rate is factored in, says industry analyst Dennis DesRosiers. His report states that Canadians pay $5,842 more for an average vehicle.

"Many manufacturers obfuscate the equivalency issue by offering alternative trim levels or options packages in Canada and the U.S.," DesRosiers says, "but our study takes those potential differences into account by comparing base models and/or fully-loaded versions. The definition of 'base model' (or even 'loaded model') in each country can be very different, and this analysis does not take all of these differences into account. However, we think that it gets you into the ballpark. It's certainly close enough to understand price differentials between countries."

DesRosier's firm began doing this analysis in 1999, when vehicles were generally cheaper in Canada than in the U.S.; that year, the average Canadian vehicle was $3,167 (all figures Canadian) less expensive than its U.S. counterpart.

"To take this down to a more comprehensive level," DesRosiers says, "consider the case of the Subaru Impreza WRX. In Canada, this sporty sedan lists for $35,495, while in the U.S., it bases at $24,995…the U.S. price works out to $28,524 in Canadian currency. The Subaru WRX is 20 per cent more expensive in Canada than in the U.S., the price differential effectively moving it from the upper end of the 'Compact Sedan' category and into the meat of the 'Small Luxury' market."

The study found that only five 2006 models - the Pontiac Montana SV6, Toyota Corolla, Hyundai Elantra, Chrysler PT Cruiser Convertible and Hyundai Accent - were less expensive in Canada. DesRosiers attributes higher Canadian prices to a number of factors, including the value of stable pricing regimes (if prices drop too quickly, consumers will wait for the next decrease), a strong economy and vehicle markets that will pay the difference, manufacturers who purchase in their home market currencies and do not see any exchange rate advantages, and restoration of profitability.

Other key points in the study include:


GM, Ford and DaimlerChrysler passenger cars average $4,332 more in Canada, whereas import nameplates average $7,939 over U.S. pricing.

GM, Ford and DaimlerChrysler light trucks average $3,639 more in Canada, while import nameplates average $6,432 more.

High-volume vehicles have the most competitive cost structures, while lower-volume models are more likely to receive premium pricing, even if they are medium-to-high volume products in the U.S. "Needs basis" vehicles, such as entry level or midsize/family vehicles, generally have price differences under 10 per cent, whereas "aspirational" vehicles regularly carry Canadian premiums of 15 to 25 per cent.

General Motors offers the greatest parity between Canadian and American vehicle prices; DesRosiers says it is "uncommon for any GM vehicle to carry a price premium greater than five per cent."

Large/luxury/sport vehicles had the largest average price differentials, with the Chevrolet Corvette and Lexus LS430 marked up 25 per cent in Canada; small luxury had an average of 11.9 per cent, with only the Cadillac CTS, at four per cent, under a 10 per cent difference; sports cars had a 13.4 per cent difference, including the Mazda MX-5 at 18 per cent, Mini Cooper S at 18 per cent, and Acura RSX at 19 per cent. Large SUVs were 12 per cent higher, with the GMC Yukon at two per cent, Nissan Armada at 18 per cent and Toyota Sequoia at 22 per cent. Among intermediate SUVs, the Nissan Murano was the highest at 26 per cent more, the Ford Escape Limited at 21 per cent, while minivans were eight per cent higher in Canada and pickup trucks ten per cent.


Je préfère cette version plus détaillée de l'article.

Je suis d'accord avec la logique de Dave et ediezel qui demande ou sont l'APA et le CAA dans le dossier?

Faut y aller étape par étape. Nous étions les seuls sur les forums à constater ces écarts de prix de plus en plus dérangeants. Voilà un expert reconnu qui se prononce, exemples à l'appui.

Les prochains à entrer dans la danse seront effectivement le CAA et l'APA. Et suivront les médias de masse. On verra par la suite la réaction des manufacturiers. Ils vont nous pêter de la broue qu'ils ont nous vendu moins cher qu'aux USois pendant des années et qu'ils achètent des contrats sur les devises pour se protéger. Disons qu'ils sont très lents à réagir à mon goût. Et comme c'est surtout le haut de gamme qui écope, on en entend encore pas beaucoup parler. Au moins, GM est moins rapace que ses concurrents.

Pour un, je reviens d'une vacance aux USA et j'ai fait le plein de filtres pour moi et mon frère et on paye au moins 40% de plus ici et nous avons moins de choix. Juste à regarder dans un magasin d'électronique et les ghetto-blasters et caméras digitales sont bien moins chères, même en calculant l'échange.

Minou
24/06/2006, 23h16
Ceci est encore beaucoup plus détaillé et vaut la peine d'être lu. Exemples probants à l'appui;

Article from the Toronto Star discussing the effect of the Cdn dollar. Looks like buing from the US could make a lot of sense. Posting this separately because it's a newspaper article.

So you want to buy a car in the U.S.
There's paperwork, but it's not difficult

Follow these steps to shop across the border
Jun. 17, 2006. 01:00 AM
MARK TOLJAGIC
SPECIAL TO THE STAR

Despite dire warnings and teeth gnashing by the car companies, there's nothing unlawful about buying your car in the United States and importing it yourself.

In fact, the Canadian government has streamlined its procedures to help individuals and businesses move vehicles across the Canada-U.S. border with a minimum of red tape.

Canada's Registrar of Imported Vehicles (http://www.riv.ca) is a private contractor to the federal government that has introduced procedures that, together with changes to the Motor Vehicle Safety Act and Motor Vehicle Safety Regulations, have made importing a car about as easy (or as difficult) as doing your income taxes.

The first step is to review Transport Canada's list of admissible U.S. vehicles, available on the RIV website. The list is comprehensive, showing almost every carmaker whose products are or were sold in the U.S. — everything from Alfa Romeo to Volvo (but not Yugo).

Vehicles older than 15 model years have few restrictions, but newer ones have to meet Canadian safety standards, which differ from the U.S. primarily in the areas of bumper strength, seatbelt anchorage (GM's door-mounted belts are unacceptable) and labeling.

Most U.S. models require a minimum of modifications, typically a pair of daytime running lamps and 50-cent metric stickers for the instrument panel. Your vehicle has to be inspected for compliance within 45 days of entry to Canada.

Gary Moriarty, RIV's deputy registrar, strongly recommends using a vehicle history-search service such as CarFax to check the title of the vehicle you have your heart set on. The service can flag non-repairable titles — indicating a wreck or U.S. south coast flood damage — as well as odometer rollbacks.

The costs of importing a vehicle aren't insignificant.

First of all, be prepared to pay cash for your new or used vehicle, as U.S. dealers and banks generally won't float a loan or write a lease to a non-resident. The good news is you'll be exempt from the sales tax levied by most states by arranging an in-transit permit.

At the border, you'll have to pay the RIV fee of $209 as well as the GST on the Canadian exchange value of the vehicle's purchase price. There is also excise tax of $100 on the air conditioner (if so equipped), whether it's working or not.

Expect to pay 6.1 per cent duty on models that fail to meet NAFTA content rules or are assembled outside North America. Big honking vehicles weighing more than 2,007 kg, such as a luxury SUV, are subject to a further excise tax.

The 8 per cent provincial sales tax will be applied when you buy your licence plates. Your car will also have to pass safety certification, which is mandatory even for a new vehicle.

When it's all said and done, you've paid the same GST and PST you've always paid, along with a few inspection fees and possibly the federal duty (if it's an offshore import).

In return, you get to shop the largest auto market in the world with unlimited selection, and bring home a new or used vehicle at substantial savings.

And those savings are expected to grow as the Canadian dollar continues its climb to parity with the U.S. dollar — unless the automakers decide to adjust their Canadian retail prices.


American sticker shock$16,740 (U.S.) $22,510 (Cdn.)
We used to have it good in Canada, with some of the cheapest cars in the world. Not any more

Car prices don't reflect the strong Canadian dollar, and consumers are crossing the border to cash in
Jun. 17, 2006. 01:00 AM
MARK TOLJAGIC
SPECIAL TO THE STAR

For Mike Perry, it's like a recurring bad dream.

"People keep calling me up and saying, `C'mon Mike, sell me a car. We won't tell anybody,'" he recounts on the phone, his voice telegraphing his frustration.

"They want to buy a car so badly. But I have to turn them down every time. It would violate my franchise agreement."

As general manager of Ray Laks Acura in Williamsville, near Buffalo, N.Y., Perry was unaccustomed to turning away customers from his showroom — until Acura's head office read him the riot act and told him to stop selling cars to Canadians.

Located a short drive from the border, Perry gets lots of inquiries these days from curious Canadians wondering how much the new models are going for, and how difficult it would be to bring a bargain across the Fort Erie or Queenston bridge.

"I wish they would open up the border," he says wistfully, growing tired of the hopeful calls and friendly visits from deal-seeking Canadians flush with cash.

With the Canadian dollar riding a quick escalator upward past 90 cents (U.S.) in recent weeks, consumers on this side of the border have noticed the growing disparity between Canadian and American new-car prices.

"I did a Yahoo search in the U.S. (North Carolina) market for a 2006 Matrix XR and got the following prices before taxes: retail price $16,740 (U.S.) or $19,022 (in translated Canadian funds)," wrote reader Somay Weerasuriya recently.

When Weerasuriya priced the same model in Toronto the sticker read $22,510 before taxes, a difference of about $3,500 — a yawning gap on a small car.

"I priced the Ford Freestyle AWD/SEL and the U.S. price is $28,030 and the Canadian $39,099 — a difference of $8,142 (after the exchange)," observed reader Ain Allas. "The same range of pricing variance appears to be consistent among the auto makers."

We asked four major car companies to address the apparent price disparity, focusing on manufacturers that operate assembly plants on both sides of the border and whose products qualify under NAFTA content rules.

Gina Gehlert, a public affairs manager at Ford of Canada, attempted to explain the $8,500 premium Canadian consumers pay for the Mercury Grand Marquis.

"Many of the models which we sell in Canada have different levels of standard equipment than those sold in the U.S. or Mexico. We take great care to equip cars and trucks for Canadian driving conditions and preferences, including standard items like floor mats, defrosters, CD players, block heaters, etc.

"In the case of the Grand Marquis, the U.S. offers an entry-level GS series model which is not offered in Canada. Consumers have told us that a Grand Marquis should be equipped to higher levels; therefore, direct comparison between Canada and U.S. requires a more detailed look."

A closer examination of the Marquis's specifications reveals the U.S. "GS Convenience" model to be very similar to the Canadian base model — with a price differential of $7,000 that remains largely unexplained.

Stew Low, communications director at General Motors of Canada, suggests the new-car markets in Canada and the U.S. behave differently, so price parity doesn't and shouldn't apply.

"Market research shows that Canadian and American customers are fundamentally different in their ownership and purchasing. For example, while U.S. consumers are primarily cash buyers, 90 per cent of Canadians prefer to lease or finance their vehicles. The end result is significantly different marketing strategies," he says.

On that point of distinction, the markets are really not that different, according to Maritz Research.

While there are more cash buyers in the U.S., they still make up less than half the market (44 per cent), says Chris Travell, vice-president of the Automotive Research Group of Maritz Research. In Canada, 34 per cent of buyers pay cash.

Low correctly points out that affordability issues drive the Canadian market. To that end, GM has spent a lot of time engineering low monthly lease and finance payments.

"Our strategy in Canada is to put our resources into offering consumers a total value package at a very competitive lease or finance payment. In fact, over the last five years, customers' monthly payments have stayed the same or decreased for vehicles with far more added option content," says Low.

Rather than reduce the retail price of its models, GM has been loading its cars and trucks with more standard features and equipment that used to be extra-cost options.

"Currency exchange rates is not the determining factor in our marketing strategy, it is however something that we monitor on an ongoing basis," says Low.

GM's insistence that differing market conditions require made-in-Canada pricing is a theme echoed by Honda and Toyota, both of which own large manufacturing facilities in North America.

"Toyota Canada, like many of our competitors, sets pricing in the Canadian market to be competitive within our market. As such, our pricing can vary from that of other countries, but this is not a variable that factors directly into our Canadian pricing," says Wesley Pratt, Toyota's public relations manager.

"Pricing is a complicated formula that is based on more than just exchange rates between countries. Many factors weigh into the pricing decision," adds Sandy Di Felice, assistant VP, corporate communications, at Honda Canada. "For competitive reasons, Honda does not disclose its pricing rationale."

What all four manufacturers politely tiptoe around is the fact Canadians have long been on the winning side of price discrepancies between the two nations.

For much of the 1990s, the Canadian dollar languished below 80 cents U.S. and for five years it slid below 70 cents until finally bottoming out at 61.79 (U.S.) in January 2002.

Yet despite the devalued dollar, Canadian car prices did not rise conversely to cover the gap. Instead, auto manufacturers took it on the chin to preserve their market share.

"Let's put it this way: when we had a 62-cent dollar, nobody was complaining about the sudden high cost of automobiles," points out Zvi Richman, owner of First Rate Auto.

Richman suggests manufacturers with billion-dollar plants on both sides of the border adopt a long-term view and can't be sensitive to currency roller coasters.

"There's no underhandedness on the part of car manufacturers; they need stable prices to calm the market," says Richman. "It's a sensible business model."

"Canadian buying power was pummeled in the 1990s and manufacturers were not able to pass along the costs to consumers," adds George Iny of the Automobile Protection Association.

With market forces keeping automobile prices steadfast and the American dollar worth $1.40 (Canadian), Canada gained a reputation in the `90s for having some of the cheapest vehicle prices on the planet — which garnered the attention of American consumers, entrepreneurs and auto dealers.

In 2002 alone nearly 200,000 cars and light trucks were exported from Canada to the United States, up sharply from 16,000 in 1996, according to the U.S. National Highway Traffic Safety Administration.

Export volumes had grown so large, the influx of Canadian-spec cars was disrupting the automakers' U.S. distribution system. They adopted a hard line by curtailing warranty programs and attempted to fine Canadian dealers. Buffalo-area Acura dealer Mike Perry remembers those days.

"We would resell brand-new Canadian vehicles as used. The Acura MDX was hot and we couldn't get enough of them, so we went up to Canada to get them," he recalls.

Another Buffalo dealer confirmed this and added that buyers could purchase an aftermarket warranty, since Acura had voided its warranty on Canadian exports.

Now that the Canadian dollar has rocketed almost 30 cents (U.S.) in four years, the tide has turned, and empowered Canadians are looking south of the border for bargains.

"Dealers tell me that manufacturers are saying to them `it's time to recover their losses,'" says Mohamed Bouchama, executive director of consumer group Car Help Canada, explaining why Canadian prices have not fallen as the loonie gains strength.

While some observers say Canadians should suck it up and live with the price disparities, Bouchama believes the government should investigate the situation, which he suggests amounts to "price-gouging."

While it's not illegal to cross-border shop for a new vehicle — this is supposed to be a free-trade environment, after all — some manufacturers have attempted to quash the trend by voiding warranties and threatening dealers with legal action.

"Consumers are held hostage because of the warranty issue," says Bouchama. "If they could get a warranty with their new car, I estimate 30 to 40 per cent of Canadians would be shopping in the U.S."

Gehlert explains a Ford bought in the U.S. would maintain its American powertrain warranty coverage of three years/36,000 miles (58,000 in equivalent kilometres), but would not have the benefit of Ford of Canada's five-year powertrain warranty.

But what is unclear is while this applies to vehicles whose owners are vacationing or relocating from one country to another, it may not benefit people who put a transit sticker on their new vehicle and move it across the border within hours of acquiring it.

But as one anonymous Buffalo dealer explained, he has Toronto customers who will think nothing of driving across the border for warranty work when it's needed — which may be manageable if it's a brand with a good reliability record.

The Buffalo-area dealers we sampled ran the gamut from stern refusal to deal with Canadians — one Chevrolet dealer recited a memo from GM stipulating they are not to sell to Canadians — to tacit approval of the practice.

Ever the salesman, Mike Perry at Ray Laks Acura suggests an easy out for all concerned.

"Used cars are permissible to sell to Canadians, and I've got lots of late-model Acuras here I'd love to sell to you at great prices. C'mon down!"


Big differences between similar models in Canada and the U.S.
Canadian and U.S. prices vary a great deal. Here are some comparisons, based on a Canadian dollar worth 90 cents (U.S.). Figures shown are taken this week from manufacturers' own websites for similar base models, and include freight and PDI in most cases.

Taxes are not included.

* Does not include freight and PDI

Acura MDX
Price in U.S.: $37,740
Equiv. in Cdn.: $41,933
Price in Canada: $53,030

Chevrolet Corvette
Price in U.S.: $44,490*
Equiv. in Cdn.: $49,433
Price in Canada: $67,805*

Ford Freestyle AWD/SEL
Price in U.S.: $28,030
Equiv. in Cdn.: 31,144
Price in Canada: $39,099

Honda S2000
Price in U.S.: $34,600
Equiv. in Cdn.: $38,444
Price in Canada: $51,755

Mazda6 Sportwagon GT
Price in U.S.: $27,720
Equiv. in Cdn.: $30,800
Price in Canada: $34,570

Porsche 911 Carrera
Price in U.S.: $71,300*
Equiv. in Cdn.: $79,222
Price in Canada: $104,300*

Subaru Impreza Sedan WRX
Price in U.S.: $25,620
Equiv. in Cdn.: $28,466
Price in Canada: $36,990

Toyota Prius
Price in U.S.: $22,305
Equiv. in Cdn.: $24,783
Price in Canada: $32,520

Volvo XC70 AWD
Price in U.S.: $37,305
Equiv. in Cdn.: $41,450
Price in Canada: $49,010

VW Passat wagon 3.6
Price in U.S.: $33,955
Equiv. in Cdn.: $37,728
Price in Canada: $47,650

Dave
27/06/2006, 17h13
Très intéressant comme article. Je pense par contre qu'il ne faut pas crier au scandale tout de suite, je vais y revenir demain car je n'ai plus le tard ce soir.

Mitch
27/06/2006, 19h34
Pricing is established within the market and is not linked to immediate currency exchange rates.

Minou
27/06/2006, 21h01
En tout les cas ne vous demandez plus pourquoi nos amis les Américains se promènent encore avec de grosses bagnoles. First... les prix d'achat sont moindre et secondo... le prix de l'essence aussi. Il y a quelques semaines je suis allé à Portland dans le Maine et j'en revenais pas de voir le nombre de SUV qui circulent sur les routes et qui sont disponibles pour vente chez les concessionnaires. Et quand je parle de SUV, je ne parle pas de CRV ou petits SUV du genre mais d'Explorer, Navigator, Yukon et autres.

Tu as tout à fait raison. Justement, la semaine passée je suis allé à Portland Maine pour une demi-journée de magasinage pendant nos 5 jours sur la côte. Toujours étonnant de voir autant de gros pick-ups et SUV dans les parkings.

Sur une tankée ben vide, ils nous en coûtait $12. de moins qu'ici...

Dave
03/07/2006, 11h28
Ce que je voulais dire, c'est que traditionnellement, le marché canadien, c'Est 1.6millions de vente par année environ, si on baisse trop les prix trop vite, on pourrait faire de 2007 une année record avec 1.8M et revenir à 1.4 en 2008, et ça, les constructeurs ne le veulent pas.

Si les prix doivent baisser, ça va se faire en douceur.

SUV-MEN
03/07/2006, 11h57
Ce que je voulais dire, c'est que traditionnellement, le marché canadien, c'Est 1.6millions de vente par année environ, si on baisse trop les prix trop vite, on pourrait faire de 2007 une année record avec 1.8M et revenir à 1.4 en 2008, et ça, les constructeurs ne le veulent pas.

Si les prix doivent baisser, ça va se faire en douceur.

Primo, si les prix ne baissent pas, les ventes pourraient chuter sans avoir au préalable eu un gain de vente.

Secondo, qui dit baisse des prix dans le neuf, dit baisse du prix de l'usager. Hors connaissant la part qu'occupe les locations, les fabricants écoperaient lors des retours.

Ils sont mieux de réagir vite car les gens les ont à l'oeil.

À tout le moins, il pourrait diminuer les taux afin de camoufler les changements de prix.

raoul thibeault
03/07/2006, 16h56
Pour SUV-MEN

"Fier propriétaire d'un bicycle à pédale qui consomme 2 litres d'eau au 30 km"

Ca fait quand même 6,6 litres au 100 km et l'eau est rendu plus cher que le gaz alors t'es pas gagnant désolé!! :lol:

J-R
03/07/2006, 17h40
Pour SUV-MEN

"Fier propriétaire d'un bicycle à pédale qui consomme 2 litres d'eau au 30 km"

Ca fait quand même 6,6 litres au 100 km et l'eau est rendu plus cher que le gaz alors t'es pas gagnant désolé!! :lol:

L'eau est beaucoup moins cher que le gaz.

Si le gaz était vendu en bouteille de 500ml il serait pas mal plus cher que l'eau.

Il faut comparer l'eau en vrac.

claude274
04/07/2006, 08h13
http://www.canadiandriver.com/articles/dd/canada-usa_price_differential.htm

SUV-MEN
04/07/2006, 12h27
Pour SUV-MEN

"Fier propriétaire d'un bicycle à pédale qui consomme 2 litres d'eau au 30 km"

Ca fait quand même 6,6 litres au 100 km et l'eau est rendu plus cher que le gaz alors t'es pas gagnant désolé!! :lol:

Comme j'ai amélioré ma forme physique, ma consommatiion est rendue à moins d'un litre par 30 km :lol: