kid
31/08/2006, 13h07
BOUHOU, le spectre de la peur refait surface :roll: :lol: :lol: :lol:
Comme un vieux disque qui tourne, les spectres de la guerre froide et des méchants Nazis seront à l'ordre du jour pour ramener l'électorat chez les Républicains... Ce n'est pas proprement dit de la dictature mais disons que c'est une dictature psychologique de la peur.... Une petite enveloppe poudreuse avec ça pour monter le niveau d'alerte au rouge M. bush :!:
Bush veut vendre la guerre en Irak aux électeurs dubitatifs
David Millikin
Agence France-Presse
Washington
L'administration Bush est partie à l'offensive cette semaine, dans l'espoir de regagner un électorat dubitatif, en faisant de la guerre en Irak la pièce maîtresse d'une bataille comparable à la Guerre froide ou à la lutte contre le nazisme.
Confronté au risque d'une défaite aux élections législatives de novembre, le vice-président Dick Cheney, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et la secrétaire d'État Condoleezza Rice ont cherché à présenter les critiques de plus en plus nombreux de la guerre en Irak comme des défaitistes risquant de rendre les États-Unis vulnérables à de nouveaux attentats terroristes.
Les ministres les plus influents du président George W. Bush ont choisi des réunions hautement symboliques d'associations d'anciens combattants pour rappeler que ces trois ans de guerre font partie intégrante de la guerre mondiale contre le terrorisme.
«Un retrait précipité d'Irak représenterait une victoire pour les terroristes, une invitation à davantage de violence contre les nations libres et un coup terrible à la sécurité future des États-Unis», a déclaré lundi M. Cheney devant une association de vétérans américains, Veterans of Foreign Wars (VFW), à Reno (Nevada, ouest).
«Si nous abandonnons les Irakiens avant que leur gouvernement soit suffisamment fort pour assurer la sécurité du pays, nous montrerons aux réformateurs de la région qu'on ne peut pas faire confiance à l'Amérique», a renchéri mardi Mme Rice à Salt Lake City (Utah) devant la Convention annuelle des vétérans de l'American Legion.
Dans des discours séparés, MM. Cheney et Rumsfeld ont comparé en termes très similaires la guerre contre le terrorisme à la lutte contre le nazisme.
Les États-Unis doivent «affronter la montée d'un nouveau type de fascisme», a déclaré mardi M. Rumsfeld à Salt Lake City (Utah).
De son côté, M. Cheney a décrit les ennemis des États-Unis comme des gens «cherchant à imposer la dictature de la peur, sous laquelle hommes, femmes et enfants sont totalement soumis à une idéologie étroite de la haine».
Il a prévenu qu'un échec en Irak aurait l'effet domino que redoutait Washington lors des victoires communistes en Asie du Sud-Est ou en Amérique Latine, au plus fort de la Guerre Froide.
«Les terroristes pensent qu'en contrôlant un pays, ils pourront prendre d'autres gouvernements de la région pour cible et les renverser, pour établir un empire totalitaire qui irait de l'Espagne (...) à l'Indonésie», a-t-il déclaré.
Ces discours, qui devraient être suivis par une série d'allocutions de M. Bush marquant le cinquième anniversaire des attentats du 11 septembre, montrent selon les analystes les incertitudes de la bataille électorale pour les Républicains.
«Ils tentent de rappeler aux Républicains leurs jours de gloire», explique Larry Sobato, un analyste politique de l'université de Virginie, à propos des discours de la semaine.
Selon les sondages, le parti de M. Bush pourrait perdre le contrôle de la Chambre des Représentants et du Congrès, en raison notamment de l'opposition croissante à la guerre en Irak.
Selon Eric Davis, de l'université de Middlebury, dans le Vermont, ces discours montrent que l'administration va présenter ses opposants comme trop faibles sur les questions sécuritaires pour assurer la sécurité du pays.
«Ils vont insister sur le fait que nous vivons dans un monde dangereux, qu'on ne peut pas faire confiance aux Démocrates en ce qui concerne la sécurité et que pour protéger la patrie, il faut réélire un Congrès Républicain», estime cet analyste.
Comme un vieux disque qui tourne, les spectres de la guerre froide et des méchants Nazis seront à l'ordre du jour pour ramener l'électorat chez les Républicains... Ce n'est pas proprement dit de la dictature mais disons que c'est une dictature psychologique de la peur.... Une petite enveloppe poudreuse avec ça pour monter le niveau d'alerte au rouge M. bush :!:
Bush veut vendre la guerre en Irak aux électeurs dubitatifs
David Millikin
Agence France-Presse
Washington
L'administration Bush est partie à l'offensive cette semaine, dans l'espoir de regagner un électorat dubitatif, en faisant de la guerre en Irak la pièce maîtresse d'une bataille comparable à la Guerre froide ou à la lutte contre le nazisme.
Confronté au risque d'une défaite aux élections législatives de novembre, le vice-président Dick Cheney, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et la secrétaire d'État Condoleezza Rice ont cherché à présenter les critiques de plus en plus nombreux de la guerre en Irak comme des défaitistes risquant de rendre les États-Unis vulnérables à de nouveaux attentats terroristes.
Les ministres les plus influents du président George W. Bush ont choisi des réunions hautement symboliques d'associations d'anciens combattants pour rappeler que ces trois ans de guerre font partie intégrante de la guerre mondiale contre le terrorisme.
«Un retrait précipité d'Irak représenterait une victoire pour les terroristes, une invitation à davantage de violence contre les nations libres et un coup terrible à la sécurité future des États-Unis», a déclaré lundi M. Cheney devant une association de vétérans américains, Veterans of Foreign Wars (VFW), à Reno (Nevada, ouest).
«Si nous abandonnons les Irakiens avant que leur gouvernement soit suffisamment fort pour assurer la sécurité du pays, nous montrerons aux réformateurs de la région qu'on ne peut pas faire confiance à l'Amérique», a renchéri mardi Mme Rice à Salt Lake City (Utah) devant la Convention annuelle des vétérans de l'American Legion.
Dans des discours séparés, MM. Cheney et Rumsfeld ont comparé en termes très similaires la guerre contre le terrorisme à la lutte contre le nazisme.
Les États-Unis doivent «affronter la montée d'un nouveau type de fascisme», a déclaré mardi M. Rumsfeld à Salt Lake City (Utah).
De son côté, M. Cheney a décrit les ennemis des États-Unis comme des gens «cherchant à imposer la dictature de la peur, sous laquelle hommes, femmes et enfants sont totalement soumis à une idéologie étroite de la haine».
Il a prévenu qu'un échec en Irak aurait l'effet domino que redoutait Washington lors des victoires communistes en Asie du Sud-Est ou en Amérique Latine, au plus fort de la Guerre Froide.
«Les terroristes pensent qu'en contrôlant un pays, ils pourront prendre d'autres gouvernements de la région pour cible et les renverser, pour établir un empire totalitaire qui irait de l'Espagne (...) à l'Indonésie», a-t-il déclaré.
Ces discours, qui devraient être suivis par une série d'allocutions de M. Bush marquant le cinquième anniversaire des attentats du 11 septembre, montrent selon les analystes les incertitudes de la bataille électorale pour les Républicains.
«Ils tentent de rappeler aux Républicains leurs jours de gloire», explique Larry Sobato, un analyste politique de l'université de Virginie, à propos des discours de la semaine.
Selon les sondages, le parti de M. Bush pourrait perdre le contrôle de la Chambre des Représentants et du Congrès, en raison notamment de l'opposition croissante à la guerre en Irak.
Selon Eric Davis, de l'université de Middlebury, dans le Vermont, ces discours montrent que l'administration va présenter ses opposants comme trop faibles sur les questions sécuritaires pour assurer la sécurité du pays.
«Ils vont insister sur le fait que nous vivons dans un monde dangereux, qu'on ne peut pas faire confiance aux Démocrates en ce qui concerne la sécurité et que pour protéger la patrie, il faut réélire un Congrès Républicain», estime cet analyste.