romanian hero
04/10/2006, 11h41
TQS doit s'excuser auprès de la famille de Robert Bourassa
Hugo Dumas
La Presse
TQS a dû présenter ses excuses à la famille et aux proches de Robert Bourassa pour une gaffe commise en direct, lundi soir, par sa chef d'antenne Sophie Vallerand.
La bourde s'est produite à la toute fin du Journal minute de 20 h 59. Après avoir résumé les manchettes du jour, la journaliste a conclu son bulletin éclair comme ceci: «En ce dixième anniversaire de la mort de Robert Bourassa, Benoît Dutrizac reçoit, à 22 h, Michelle Bourassa. C'est la fille du premier ministre, mort du sida. Au revoir.» En prononçant les mots «au revoir», on a senti une hésitation dans la voix de Sophie Vallerand, comme si elle venait de réaliser, en même temps que nous, ce qu'elle venait de dire.
Depuis la rentrée de septembre, TQS présente un condensé de l'actualité - Le Journal minute - avant le début de chaque heure de la soirée. La journaliste a donc pu rectifier ses propos à 21 h 59. «D'abord, débutons ce Journal minute en corrigeant un malheureux lapsus qui s'est glissé dans la dernière manchette. (...) C'est le dixième anniversaire de la mort de l'ancien premier ministre du Québec, Robert Bourassa, qui, on le sait, bien sûr, est décédé des suites d'un cancer de la peau.»
Évidemment, la famille de Robert Bourassa n'a pas apprécié, mais le communiqué d'excuses diffusé hier après-midi par TQS les a satisfaits. «Faute avouée, faute pardonnée», soutient l'avocat Jean Masson, responsable du Comité des amis de Robert Bourassa.
Le directeur général de l'information de TQS, Jaque Rochon, a parlé à sa chef d'antenne lundi soir et l'a rencontrée hier matin. Aucune sanction disciplinaire ne lui sera imposée. Le porte-parole de TQS, Claude Deraîche, ne voyait pas l'incident comme une «faute professionnelle», mais plutôt comme «un individu qui s'est enfargé, qui a commis un lapsus».
Sophie Vallerand, qui est «dévastée», selon TQS, n'a pas rappelé La Presse hier. Ses patrons lui ont demandé de ne pas commenter publiquement l'erreur et de se concentrer sur ses bulletins de soirée. Même mutisme du côté du Syndicat des employés de TQS, qui devrait pourtant défendre ses membres. Le nouveau président, Jean-Michel Vanasse, nous a renvoyé à la direction du Mouton noir.
Contrairement aux chefs d'antenne de TVA et de Radio-Canada, Sophie Vallerand n'utilise pas de télésouffleur, cet appareil placé devant le présentateur qui lui permet de lire un bulletin d'information tout en fixant la caméra.
«Tous les chefs d'antenne ont un télésouffleur. C'est une sécurité pour eux», note la porte-parole de la SRC, Guylaine O'Farrell.
À TVA, les présentateurs ont aussi recours au télésouffleur, même pour dire les manchettes à venir dans les grands bulletins. Quand des événements comme la fusillade de Dawson surviennent et que la SRC et TVA diffusent des émissions spéciales en direct, le télésouffleur ne sert plus à rien. Les chefs d'antenne travaillent alors sans filet.
Hier, dans le cadre de l'incident du pont de Laval, quelq'un accusait Radio Canada de "power trip" :roll: :shock:. Probablement le mot Canada lui donnait l'urticaire pour ne pas dire la rage :) .
Que peux t'on dire d'une pareille gaffe a TQS ?? Après les crissetes de Gendron et des 3 ou 4 debiles le soir lors du "débat sportif" :?: on doit maintenant subir le manque flagrant de culture génerale de la "petite" animatrice qui devrait se convertir plutot en coanimatrice de loft story ou occupation double et laisser les nouvelles a Bernard Derome et cie.
...Et comble d'hypocrisie: pas un traitre mot de l'incident sur le site de Canoe. :evil:
Hugo Dumas
La Presse
TQS a dû présenter ses excuses à la famille et aux proches de Robert Bourassa pour une gaffe commise en direct, lundi soir, par sa chef d'antenne Sophie Vallerand.
La bourde s'est produite à la toute fin du Journal minute de 20 h 59. Après avoir résumé les manchettes du jour, la journaliste a conclu son bulletin éclair comme ceci: «En ce dixième anniversaire de la mort de Robert Bourassa, Benoît Dutrizac reçoit, à 22 h, Michelle Bourassa. C'est la fille du premier ministre, mort du sida. Au revoir.» En prononçant les mots «au revoir», on a senti une hésitation dans la voix de Sophie Vallerand, comme si elle venait de réaliser, en même temps que nous, ce qu'elle venait de dire.
Depuis la rentrée de septembre, TQS présente un condensé de l'actualité - Le Journal minute - avant le début de chaque heure de la soirée. La journaliste a donc pu rectifier ses propos à 21 h 59. «D'abord, débutons ce Journal minute en corrigeant un malheureux lapsus qui s'est glissé dans la dernière manchette. (...) C'est le dixième anniversaire de la mort de l'ancien premier ministre du Québec, Robert Bourassa, qui, on le sait, bien sûr, est décédé des suites d'un cancer de la peau.»
Évidemment, la famille de Robert Bourassa n'a pas apprécié, mais le communiqué d'excuses diffusé hier après-midi par TQS les a satisfaits. «Faute avouée, faute pardonnée», soutient l'avocat Jean Masson, responsable du Comité des amis de Robert Bourassa.
Le directeur général de l'information de TQS, Jaque Rochon, a parlé à sa chef d'antenne lundi soir et l'a rencontrée hier matin. Aucune sanction disciplinaire ne lui sera imposée. Le porte-parole de TQS, Claude Deraîche, ne voyait pas l'incident comme une «faute professionnelle», mais plutôt comme «un individu qui s'est enfargé, qui a commis un lapsus».
Sophie Vallerand, qui est «dévastée», selon TQS, n'a pas rappelé La Presse hier. Ses patrons lui ont demandé de ne pas commenter publiquement l'erreur et de se concentrer sur ses bulletins de soirée. Même mutisme du côté du Syndicat des employés de TQS, qui devrait pourtant défendre ses membres. Le nouveau président, Jean-Michel Vanasse, nous a renvoyé à la direction du Mouton noir.
Contrairement aux chefs d'antenne de TVA et de Radio-Canada, Sophie Vallerand n'utilise pas de télésouffleur, cet appareil placé devant le présentateur qui lui permet de lire un bulletin d'information tout en fixant la caméra.
«Tous les chefs d'antenne ont un télésouffleur. C'est une sécurité pour eux», note la porte-parole de la SRC, Guylaine O'Farrell.
À TVA, les présentateurs ont aussi recours au télésouffleur, même pour dire les manchettes à venir dans les grands bulletins. Quand des événements comme la fusillade de Dawson surviennent et que la SRC et TVA diffusent des émissions spéciales en direct, le télésouffleur ne sert plus à rien. Les chefs d'antenne travaillent alors sans filet.
Hier, dans le cadre de l'incident du pont de Laval, quelq'un accusait Radio Canada de "power trip" :roll: :shock:. Probablement le mot Canada lui donnait l'urticaire pour ne pas dire la rage :) .
Que peux t'on dire d'une pareille gaffe a TQS ?? Après les crissetes de Gendron et des 3 ou 4 debiles le soir lors du "débat sportif" :?: on doit maintenant subir le manque flagrant de culture génerale de la "petite" animatrice qui devrait se convertir plutot en coanimatrice de loft story ou occupation double et laisser les nouvelles a Bernard Derome et cie.
...Et comble d'hypocrisie: pas un traitre mot de l'incident sur le site de Canoe. :evil: