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Voir la version complète : Qui, de Renault-Nissan ou Toyota,....



Stéphane Dumas
21/01/2007, 16h07
un petit article que j'ai repéré à http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17850



Qui, de Renault-Nissan ou Toyota, signera le premier partenariat aux Etats-Unis ?
Depuis le mois de septembre dernier, l’industrie automobile est en effervescence, avec un jeu d’alliances qui cherche ses joueurs. General Motors (GM) a refusé en octobre le rapprochement avec Renault-Nissan. Le numéro 1 mondial américain, qui perd de l’argent pour ne pas avoir parié sur les véhicules propres, moins consommateurs d’énergie, ne pourra fidéliser ses actionnaires sans trouver une alliance stratégique avec les leaders des technologies hybrides. La campagne d’influence de sénateurs démocrates, largement reprise par les médias, avec le soutien de personnalités scientifiques et du cinéma (Tom Hanks ou Mel Gibson), commence à marquer des points pour que la réduction d’émission de CO2 soit une priorité économique aux Etats-Unis.



Le milliardaire Kirk Kerkorian, second actionnaire de GM avec 9,9% des parts début 2006, a finalement vendu fin novembre ses dernières actions, 14 millions d’unités, lorsqu’il a compris que GM refuserait toute alliance avec Renault-Nissan. Excédé, M. Kerkorian semble vouloir réinvestir près de $700m dans le casino MGM Mirage, pour posséder 62% de son capital.


Avant les derniers jours de l’année 2006, le CEO de Ford, Alan Mulally, a rencontré le patron de Toyota, Fujio Cho, pour amorcer les négociations d’un rapprochement entre les deux groupes. Ford a besoin de la technologie de moteur hybride et Fujio Cho, comme Carlos Ghosn, ont la volonté de poser un pied solide sur le sol américain.


Cependant, le scénario le plus probable reste la fusion de Toyota avec GM, qui ne devrait pas tortiller cette fois-ci. Le numéro 1 américain devrait perdre sa place de leader en 2007, mais a décidé de tester les voitures à pile à combustible Toyota FCHV sur trois continents, selon le Daily Yomiuri, vendredi dernier. Parallèlement, Toyota compte ouvrir cinq usines aux Etats-Unis.


Plusieurs fonds seraient disposés à financer tout partenariat qui développerait les voitures hybrides et la réduction d’émission de dioxyde de carbone. RNC Genter Capital dispose de plus de deux milliards de dollars, investis en partie dans Ford. Mahindra funds est aussi un allié puissant de l’automobile qui soutiendra le premier projet industriel américano-sino-européen.


Carlos Ghosn ne va pas séjourner beaucoup à Paris en 2007 malgré la pression des résultats de Renault qui, comme PSA, perd des points sur le marché intérieur français. Il possède une certaine avance avec 23%, la première part de marché national et deux nouveaux modèles sont prévus en 2007, mais les étrangers, dont Toyota, grimpent inexorablement au palmarès. Cela dit, Nissan va lancer au printemps, sur le marché américain, sa première voiture hybride, Altima sedan, avec une technologie sous licence Toyota !


Bien que Peugeot partage des investissements de recherche sur des moteurs diesel avec Ford, il est peu probable qu’une alliance mondiale voie le jour entre ces deux marques.


La croissance est toujours à l’Est. Les trois marchés, chinois, indien et russe, abritent la plus forte hausse de ventes de voitures en 2006. Mais les investissements nécessaires pour installer une usine ou pour développer et lancer un produit sont importants (entre 300 et 500 millions de dollars).


Les autres constructeurs locaux ne restent pas inactifs. Ainsi, l’Indien Tata vient de sortir la voiture quatre portes la moins chère du monde : $2000. Le constructeur indien est aussi en négociation avec IBM pour un investissement commun dans le secteur.


Il faut suivre cette année les déclarations des fonds d’investissement qui vont choisir leur partenaire pour séduire un marché attiré par le « socialement responsable ». Je vous invite à lire l’article précédent sur les technologies hybrides : La guerre de l’or noir électrifie le marché de l’automobile, et à réagir à mon observation.

tatou
22/01/2007, 23h19
Peut-être qu'il sortira une alliance inattendue de tout cela. Comme Ford et BMW qui ne ferait qu'élargir la couverture des segments de marché, sans pratiquement de canibalisation. Car le problème avec GM-Renault-Nissan, c'est que l'expertise s'additionne dans les mêmes segments de marchés, idem Toyota-Gm, où seraient les gains réels?
Autrement dit, une fusion de type MB-Chrysler était compréhensible et pourrait toujours ajouter Mitsu bien qu'écarter depuis quelques temps pour des raisons de liquidités de part et d'autre.
Et on se souvient tous ici au Canada de la Fusion obligée par le gouvernement fédéral (Libéral) entre Air Canada et CP air (qui était le canard boiteux) qui a entrainé la faillitte technique des 2 en bout de ligne. Résultat, aucun gain de marché... même moins que les 2 avant la fusion :twisted:

P.S. surtout espérons que les gouvernements ne se mêlent pas d'intervenir là-dedans. L'interventionnisme gouvernementale à fait faillitte dans les années 70-90, en engendrant des déficits monstrueux. Qui malheureusement hante encore la politique canadienne et québecoise (à comprendre: libéraux fédéraux et péquistes provinciaux).

simon132
23/01/2007, 14h07
Peut-être qu'il sortira une alliance inattendue de tout cela. Comme Ford et BMW qui ne ferait qu'élargir la couverture des segments de marché, sans pratiquement de canibalisation. Car le problème avec GM-Renault-Nissan, c'est que l'expertise s'additionne dans les mêmes segments de marchés, idem Toyota-Gm, où seraient les gains réels?
Autrement dit, une fusion de type MB-Chrysler était compréhensible et pourrait toujours ajouter Mitsu bien qu'écarter depuis quelques temps pour des raisons de liquidités de part et d'autre.
Et on se souvient tous ici au Canada de la Fusion obligée par le gouvernement fédéral (Libéral) entre Air Canada et CP air (qui était le canard boiteux) qui a entrainé la faillitte technique des 2 en bout de ligne. Résultat, aucun gain de marché... même moins que les 2 avant la fusion :twisted:

P.S. surtout espérons que les gouvernements ne se mêlent pas d'intervenir là-dedans. L'interventionnisme gouvernementale à fait faillitte dans les années 70-90, en engendrant des déficits monstrueux. Qui malheureusement hante encore la politique canadienne et québecoise (à comprendre: libéraux fédéraux et péquistes provinciaux).

Oubli une fusion avec BMW... il appartient a la famille Quandt et ils veulent absoluement garder le controle de la firme et c'est pourquoi il n'y a jamais eu de fusion et qu'il n'y a jamais eu de rachat par un groupe auto...