PDA

Voir la version complète : Élections: Les libéraux s'accrochent au pouvoir mais...



G@B
26/03/2007, 23h45
...certainement plus avec la même arrogance!

Moi je ne peux pas être plus content des résultats. J'ai voté ADQ. Mario Dumont est chef de l'Opposition officielle, il pourra faire ses classes en première ligne. Les libéraux décimés viennent de manger une claque (perte de 24 sièges) et les péquistes ben...sont là où je le souhaitais.

Commentaires? Réactions?

RacingTeacher
27/03/2007, 00h27
C'est aussi la situation que je trouvais idéale .

On va pouvoir constater ce que Dumont et son équipe valent et le PQ va devoir se reconstruire.

Dumont va maintenant pouvoir se construire une meilleure équipe avec plus de $$$$ et j'ai hâte de voir ce que ca va donner.

Charest a gagné grâce au vote allophone et il va être obligé de faire preuve de transparence.

J'ai retrouvé de l'intérêt dans la politique mais je trouve désolant que 30% des québécois préfèrent s'abstenir de voter...

Prowler
27/03/2007, 08h28
Les groupes de pressions ont eu raison du gouvernement et de l'opposition officielle qui ne prenait pas sa place dans les débats.

Maintenant que nous avons un gouvernement minoritaire, il faut écouté le peuple plutôt que les lobbyistes.

G@B
27/03/2007, 09h03
Avec le plus faible score de son histoire, (28%) le PQ qui avait promis un référendum le plus tôt possible (même minoritaire!) s'est fait envoyer un message clair que la souveraineté n'est vraiment pas au coeur des préoccupations des Québécois.

Le PQ a été incapable de s'élever alors que Mario Dumont se présentait sans équipe et que Jean Charest venait de nous faire subir l'un des gouvernements les plus impopulaires de l'histoire du Québec. Le PLQ de surcroit ne récoltait qu'un maigre 24% d'appuis chez l'électorat francophone. Le PQ aurait dû capitaliser là-dessus. Boisclair se fera montrer la porte, lui dont l'image n'a jamais passé dans l'opinion publique.

Dave
27/03/2007, 09h24
J'ai été stupéfait une bonne partie de la soirée d'hier, j'y croyais pratiquement pas finalement... Mais ce qu'il faut dire à la fin, c'est que l'équipe de l'ADQ était peut-être méconnu au national et à Montréal, mais elle était solide au niveau local.

La soirée d'hier montre clairement un message sans équivoque. Le message ne passe pas entre Boisclair et les québécois, et entre Charest et les québécois. Cette défaite pour le PQ se compare à celle des libéraux fédéraux au Québec aux dernières élections, ils ont remporté facilement les chateau fort, mais rushé en maudit dans des contés qui était jadis des chateau fort.

Je pense que la soirée d'hier montre que Jean Charest et André Boisclair ne peuvent plus aspirer à diriger leur partie respectif. ils n'auront pas leur majorité en aucun temps.

Même s'ils ne le diront pas publiquement, plusieurs doivent avoir une méchante trouille depuis hier... Gilles Duceppe, le PQ à 28% était la pire nouvelle pour Duceppe, avec les libéraux faibles, ça l'ouvre la porte aux conservateurs. Le Bloc pourrait perdre encore une vingtaine de sièges au prochaine élection. Stéphane Dion, pour les même raison que Duceppe, le PLQ est faible et il ne peut espérer faire de gains dans d'autres circonscription que ses chateaux forts.

Les autres, c'est les solitaires et les syndicats ! Hier, pratiquement 65% des québécois ont voté pour des parties centristes, tirant à doite, le 2/3 des québécois disent qu'ils sont tannés de la social-démocratie, que c'est illusoire... Ils votent des idées simples, terre à terre, que les discours rêveur ne les interpellent plus. Facile à comprendre, quand un chinois menace ta job, et que tu penses à ton hypothèque, à tes enfants et à ta retraite, les discours de rêveux de la go-gauche, tu les as dans le c*l en maudit !

G@B
27/03/2007, 09h38
Le Bloc pourrait perdre encore une vingtaine de sièges au prochaine élection.


Je pense que de plus en plus de Québécois vont se rendre compte de l'inutilité du Bloc au Québec. Alors que la prétention des séparatistes est que 49% de la province caresse le projet de la souveraineté, le seul parti permettant l'atteinte de cet objectif a été largué dans la cave hier soir.

Et Dave je te rejoins tellement! Avec un hautain Stéphane Dion qui passe encore moins dans l'opinion publique que Boisclair et Charest, Stephen Harper qui gère son affaire en main de maître même en étant minoritaire va faire des gains importants au Québec. Bonne nouvelle en soi.

Francis F
27/03/2007, 09h43
Je pense que la soirée d'hier montre que Jean Charest et André Boisclair ne peuvent plus aspirer à diriger leur partie respectif. ils n'auront pas leur majorité en aucun temps.

Celui qui a perdu le plus, c'est Charest. Il a perdu sa majorité. 23 sièges en tout dont quelques ministres. Il a été réélu de justesse dans son propre comté. Il est passé de 44 % à 33 % de vote. Et en bonus, la claque finale, don ministre de la santé qui fait un beau petit discours de premier ministre juste après celui de Mario Dumont. Sa tête est dès maintenant sur la guillotine.

Boisclair a perdu 9 comtés et 5 % d'intentions de vote. C'est rien à comparé de Charest dans le fond. Il détient la balance du pouvoir. C'est lui qui tranchera les débats entre l'ADQ et le PLQ. En réalité, c'est presque mieux pour le PQ cette situation que l'opposition officielle. Mais le PQ est un parti qui adore s'entre déchirer. Alors c'est clair que certains vont demander la tête de Boisclair.

Tout ça à cause de l'insatisfaction du gouvernement et d'une mode passagère...

Concept
27/03/2007, 09h50
Entierement d'accord avec Dave et Gab je crois que les conservateur sont pret a prendre le pouvoir majotitaire au prochaine élection et que le Bloc se fasses tasser, ils es inutile, Duceppe juste le regarder sa me donne des boutons. Depuis 95 les souverainistes ne veulent pas passer a autres chose, il es temps de leur dire, c'est assez.

Pour les politique de la Gau-gauche ben ca aussi c'est assez, on le voit ca marche pas économiquement.

Dave
27/03/2007, 10h40
Je pense que la soirée d'hier montre que Jean Charest et André Boisclair ne peuvent plus aspirer à diriger leur partie respectif. ils n'auront pas leur majorité en aucun temps.

Celui qui a perdu le plus, c'est Charest. Il a perdu sa majorité. 23 sièges en tout dont quelques ministres. Il a été réélu de justesse dans son propre comté. Il est passé de 44 % à 33 % de vote. Et en bonus, la claque finale, don ministre de la santé qui fait un beau petit discours de premier ministre juste après celui de Mario Dumont. Sa tête est dès maintenant sur la guillotine.

Boisclair a perdu 9 comtés et 5 % d'intentions de vote. C'est rien à comparé de Charest dans le fond. Il détient la balance du pouvoir. C'est lui qui tranchera les débats entre l'ADQ et le PLQ. En réalité, c'est presque mieux pour le PQ cette situation que l'opposition officielle. Mais le PQ est un parti qui adore s'entre déchirer. Alors c'est clair que certains vont demander la tête de Boisclair.

Tout ça à cause de l'insatisfaction du gouvernement et d'une mode passagère...

Sérieux Franky, tu vis sur quelle planète ??? :shock: :shock: :shock:

Refusé la dégeler péquiste d'hier, c'est comme un libéral qui se considérait grand vainqueur ! C'est pas les pertes nettes en vote ou en député qu'il faut regarder, c'est le mix du contexte et des scores. Le PQ ne pouvait pas faire pire qu'en 2003, et pourtant, il y est parvenu ! :roll: Il est 3e dans les votes, c'est pourri ! Ça montre clairement une cassure majeure entre le discours péquiste et une importante partie de la population québécoise. Mais bon, si vous refusez de voir cette réalité là, ça fait presque mon affaire, ça va vous marginaliser encore plus à chaque élection. :wink:

yorneB
27/03/2007, 10h55
Tant mieux pour ceux qui ont voter ADQ, mais faudrait tout de même pas trop s'affoler. Le Québec à voter pour un changement, mais a aussi voter à près de 69,2% CONTRE l'ADQ.

Silverblades
27/03/2007, 10h56
Ce n'est pas le discours qui ne passe pas, c'est le chef !
Plusieurs souverainistes ont fait un vote stratégique CONTRE Boisclair, pas contre le PQ....
on voit le résultat.... le sud de lanaudière.... forteresse péquiste.... c'est rendu ADQ maintenant....

Prowler
27/03/2007, 11h25
Les autres, c'est les solitaires et les syndicats ! Hier, pratiquement 65% des québécois ont voté pour des parties centristes, tirant à doite, le 2/3 des québécois disent qu'ils sont tannés de la social-démocratie, que c'est illusoire... Ils votent des idées simples, terre à terre, que les discours rêveur ne les interpellent plus. Facile à comprendre, quand un chinois menace ta job, et que tu penses à ton hypothèque, à tes enfants et à ta retraite, les discours de rêveux de la go-gauche, tu les as dans le c*l en maudit !

Tu as raison et pourtant tout le monde sont bien content des mesures à gauche comme les garderies à 7 $, du régime Québécois d'assurance parentale, de la gratuité des services médicaux, de pouvoir se scolariser à un prix raisonnable, d'avoir notre propre société d'état contrôlant les prix de l'électricité, aimerait un meilleur contrôle environnementale...

dedemo
27/03/2007, 11h39
Tant mieux pour ceux qui ont voter ADQ, mais faudrait tout de même pas trop s'affoler. Le Québec à voter pour un changement, mais a aussi voter à près de 69,2% CONTRE l'ADQ.

Tout à fait ridicule comme remarque, à ce compte disons que le Québec a voté à 57% contre les Libéraux en 2003!!! L'ADQ est le grand gagnant de cette élection, n'en déplaise à certains. Il est aller chercher 41 sièges avec une équipe méconnue et presque pas d'argent. Imaginez la prochaine élection avec les mêmes règles pour tous? Deuxième observation, les gens ne veulent plus rien savoir d'un autre référendum. Et attendez de voir la déconfiture du Bloc au Fédéral... Pour finir, Charest doit dire merci au vote anglophone et allophone autant à Montréal qu'à Sherbrooke sinon il ne serait même plus premier ministre.

Les péquistes et libéraux ne peuvent se permettre d'affronter Dumont à la prochaine élection avec les mêmes chefs. Les gens qui ne veulent plus la souveraineté ont maintenant deux choix, ce qui fait que le Parti Libéral ne sera plus jamais le même!

Alain36
27/03/2007, 11h42
Je pense que la soirée d'hier montre que Jean Charest et André Boisclair ne peuvent plus aspirer à diriger leur partie respectif. ils n'auront pas leur majorité en aucun temps.

Celui qui a perdu le plus, c'est Charest. Il a perdu sa majorité. 23 sièges en tout dont quelques ministres. Il a été réélu de justesse dans son propre comté. Il est passé de 44 % à 33 % de vote. Et en bonus, la claque finale, don ministre de la santé qui fait un beau petit discours de premier ministre juste après celui de Mario Dumont. Sa tête est dès maintenant sur la guillotine.

Boisclair a perdu 9 comtés et 5 % d'intentions de vote. C'est rien à comparé de Charest dans le fond. Il détient la balance du pouvoir. C'est lui qui tranchera les débats entre l'ADQ et le PLQ. En réalité, c'est presque mieux pour le PQ cette situation que l'opposition officielle. Mais le PQ est un parti qui adore s'entre déchirer. Alors c'est clair que certains vont demander la tête de Boisclair.

Tout ça à cause de l'insatisfaction du gouvernement et d'une mode passagère...

C'est le pire score du PQ en 40 ans d'histoire!!! Le PQ est voué à la disparition d'ici 5 ans. C'est un parti de coalition et cette coalition s'effrite. Déjà les gauchistes et les écologistes sont partis. Les nationalistes (qui ne sont nécessairement souvrainistes) quittent aussi le navire. Il va rester que les souvrainistes purs et durs, dans ce cas là, ils ne dépasseront jamais plus de 30% d'appuis.

Alain36
27/03/2007, 11h54
La grosse gaffe de Charest: Promettre une baisse d'impôt à la classe moyenne avec le 700M$ du fédéral alors que nos programmes de santé, d'éducation et d'infrastructures routières ont besoin d'argent.

La grosse gaffe de Boisclair: Après s'être présenté comme un chef centre-droit lors de son élection comme chef, il a fait un virage à gauche pour satisfaire les amis syndicalistes du parti. Il a laissé aussi trop de place aux vieux comme Parizeau.

Dave
27/03/2007, 11h57
Je pense que la soirée d'hier montre que Jean Charest et André Boisclair ne peuvent plus aspirer à diriger leur partie respectif. ils n'auront pas leur majorité en aucun temps.

Celui qui a perdu le plus, c'est Charest. Il a perdu sa majorité. 23 sièges en tout dont quelques ministres. Il a été réélu de justesse dans son propre comté. Il est passé de 44 % à 33 % de vote. Et en bonus, la claque finale, don ministre de la santé qui fait un beau petit discours de premier ministre juste après celui de Mario Dumont. Sa tête est dès maintenant sur la guillotine.

Boisclair a perdu 9 comtés et 5 % d'intentions de vote. C'est rien à comparé de Charest dans le fond. Il détient la balance du pouvoir. C'est lui qui tranchera les débats entre l'ADQ et le PLQ. En réalité, c'est presque mieux pour le PQ cette situation que l'opposition officielle. Mais le PQ est un parti qui adore s'entre déchirer. Alors c'est clair que certains vont demander la tête de Boisclair.

Tout ça à cause de l'insatisfaction du gouvernement et d'une mode passagère...

C'est le pire score du PQ en 40 ans d'histoire!!! Le PQ est voué à la disparition d'ici 5 ans. C'est un parti de coalition et cette coalition s'effrite. Déjà les gauchistes et les écologistes sont partis. Les nationalistes (qui ne sont nécessairement souvrainistes) quittent aussi le navire. Il va rester que les souvrainistes purs et durs, dans ce cas là, ils ne dépasseront jamais plus de 30% d'appuis.

Excellente analyse, et on voit clairement que franky and silvy sont de ce nombre des purs et durs... :wink: :wink: :wink: :wink: :wink:

Par contre, avant de partir en peur, il va falloir être honnête et dire que Mario Dumont a une grosse commande devant lui, il doit maintenant livré la marchandise d'un chef de l'opposition. Son pouvoir est important, il peut forcer la main à Jean Charest sur certains dossiers, maintenant, ce sera du dossier par dossier... (c'Est ce que j'aime des gouvernements minoritaires) Par contre, son avantage le plus important est le suivant, il a maintenant la crédibilité pour aller chercher du financement politique et des candidats très solides dans 125 circonscriptions. Il va peut-être même avoir des investitures adéquiste à la prochaine élection dans plusieurs comtés. Je serais pas surpris qu'il aille chercher de gros noms pour la prochaine fois.

Silverblades
27/03/2007, 12h18
C'est le pire score du PQ en 40 ans d'histoire!!! Le PQ est voué à la disparition d'ici 5 ans.

C'est le pire score des libéraux depuis 1867....... les libéraux sont-ils en voie de disparition eux aussi? :roll: :roll:

Alain36
27/03/2007, 12h37
C'est le pire score du PQ en 40 ans d'histoire!!! Le PQ est voué à la disparition d'ici 5 ans.

C'est le pire score des libéraux depuis 1867....... les libéraux sont-ils en voie de disparition eux aussi? :roll: :roll:

Ce n'est pas la même chose, le PQ est un parti de coalition, pas le PLQ.

SUV-MEN
27/03/2007, 12h42
Excellent Dave et GB.

Voici mon analyse assez simpliste de la situation car j'aime mieux me concentrer sur ma job, c'est plus payant. :wink:

Bref, les gens auraient probablement voté davantage pour l'ADQ mais son partie est faible. Le seul qu'on connaît, c'est lui.

Les libéraux ne méritaient pas un vote de confiance, ce qu'ils avaient à réaliser de basic, ils se sont fourvoyés dans tout (entre autres les défusions, la route 30 et les garderies). En passant qu'est-ce qu'ils ont fait avec l'argent épargné pour le transfert au commission scolaire alors que ma taxe scolaire a augmenté de 250$.

Les péquistes n'auront jamais mon vote car je n'oserai jamais voté pour quelqu'un qui donne plus d'importance au petit peuple qui ne paie pas d'impot que ceux qui en paie (classe moyenne).

En terminant, 42% de la population du Québec ne paie pas d'impôt parce quel leur salaire est inférieur à la plus petite tranche imposable.

C'est comme de gérer vos dépenses familiales avec toutes la famille et d'écouter autant les enfants sur le choix des dépenses malgré qu'ils ne contribuent pas au revenu familial.

Bref, je suis très heureux du résultat d'hier, et j'espère que Mario Dumont sortira très fort de cette expérience et qu'on verra s'exterminer les péquistes par eux-mêmes.

Quand le Québec sera fort et sans dette, on pourra montrer aux autres que nous sommes meilleurs et que nous pourrions être souverain. En attendant, il faut faire attention parce qu'ils pourraient bientôt nous montrer la porte :lol:

Joe 123
27/03/2007, 13h17
Comme dans le film de Pierre Richard: Je lave la porte.
J'essui la porte.
Je prends la porte!!! :lol: :lol: :lol:

Je suis content également pour l'ADQ et l'on va voir avec le temps ce qu'il va se passer pour l'avenir du Québec...

Comme dirait le général Charles De Gaulle: Vive le Québec..........
Vive le Québec..................liiiiiiiiiiiiibre!!! :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Alain36
27/03/2007, 13h28
Quand le Québec sera fort et sans dette, on pourra montrer aux autres que nous sommes meilleurs et que nous pourrions être souverain. En attendant, il faut faire attention parce qu'ils pourraient bientôt nous montrer la porte :lol:

Exact!! Présentement, le Québec reçoit plus du fédéral qu'il n'en donne. Les seules provinces qui pourraient se séparer parce qu'elles trouvent qu'elles paient trop sont l'Alberta, l'Ontario et la C-B!! Le Québec n'a pas du tout les moyens de devenir indépendant pour les 20 prochaines années.

Dave
27/03/2007, 16h21
Quand le Québec sera fort et sans dette, on pourra montrer aux autres que nous sommes meilleurs et que nous pourrions être souverain. En attendant, il faut faire attention parce qu'ils pourraient bientôt nous montrer la porte :lol:

Exact!! Présentement, le Québec reçoit plus du fédéral qu'il n'en donne. Les seules provinces qui pourraient se séparer parce qu'elles trouvent qu'elles paient trop sont l'Alberta, l'Ontario et la C-B!! Le Québec n'a pas du tout les moyens de devenir indépendant pour les 20 prochaines années.

Tant qu'à moi, aucune province canadienne n'aurait intérêt à se séparer ! On oublie souvent qu'il y a un monstre de 300 millions d'habitant l'autre côté de la frontière et qu'ils sont 16 fois plus puissants que nous en terme d'économie !

Et au Québec, soyons honnête, on traîne un gros boulet au sein même de notre population, on a beaucoup (trop!) de pauvres sous-scolarisés et peu ambitieux (entre 20 et 30% minimum de la population active) à qui on donne beaucoup beaucoup d'attention sans jamais les fouetter et les déniaiser ! Redonner un peu de tonus intellectuel, moral et économique à cette partie de la population devrait être la première priorité du Québec. Avant de penser à l'indépendance ou à tout autre projet, il faudrait se débarasser de ce boulet !

Saintor
27/03/2007, 16h43
Celui qui a perdu le plus, c'est Charest.

Ils me font rire ces péquistes de mauvaise foi! :lol:

Vous aurez beau déformer les faits tant que vous voudrez, le deuxième ou le troisième, ce n'est PAS le gagnant. C'est le premier. Jean Charest est premier et gagnant. Par 1 voix ou 100000, aucune importance.

Tous les gens DE BONNE FOI vont dire que le PQ est celui qui le plus perdu. En bonne partie grâce au 4% que Thérèse David de Québec Solitaire a réussi a aller chercher. Elle doit rire dans sa [vraie] barbe.

PQ avec Boisclair = FINI. Et la bonne nouvelle est que Boisclair s'accroche. :twisted:

Boud
27/03/2007, 16h47
Boisclair a beau s'accrocher. Si le reste du parti décide que c'est vraiment fini, ce sera fini.

dedemo
27/03/2007, 17h05
C'est le pire score du PQ en 40 ans d'histoire!!! Le PQ est voué à la disparition d'ici 5 ans.

C'est le pire score des libéraux depuis 1867....... les libéraux sont-ils en voie de disparition eux aussi? :roll: :roll:

Les libéraux avaient l'habitude de récolter tous les votes fédéralistes, ou anti-Parti Québécois. Ce ne sera plus le cas avec l'ADQ. Le Parti Libéral ne sera plus jamais le même. Ils devront se défaire de cette maudite arrogance qu'ils ont depuis des décennies. Je me demande où serait le parti Libéral sans le Montréal anglophone aujourd'hui? Belle clientèle dont ils peuvent être fiers!

Et pour ceux qui croient que le projet de souveraineté n'est pas mort, attendez de voir le "wake-up call" que se feront servir les députés du Bloc aux prochaines élections fédérales. Un autre parti qui est voué à l'effritement.

G@B
27/03/2007, 17h36
Et pour ceux qui croient que le projet de souveraineté n'est pas mort, attendez de voir le "wake-up call" que se feront servir les députés du Bloc aux prochaines élections fédérales. Un autre parti qui est voué à l'effritement.

Boisclair l'a lui-même admis aujourd'hui. 72% de la province n'a PAS voté pour le parti qui proposait un 3e référendum à son agenda. Boisclair a invité les militants péquistes à réfléchir sur cette réalité qui a frappé comme un train pas de freins. La souveraineté n'est pas réalisable dans le contexte actuel, le message des Québécois est sans équivoque.

RacingTeacher
27/03/2007, 19h16
Je suis vraiment d'accord avec Dedemo et Suv Men .

Avec plus d'expérience, plus de $ et quelques candidats vedettes à Montréal, Dumont risque de diriger le Québec.

D'ici là, je vais le regarder aller mais j'ai espoir.

Mitch
27/03/2007, 19h50
Tant mieux pour ceux qui ont voter ADQ, mais faudrait tout de même pas trop s'affoler. Le Québec à voter pour un changement, mais a aussi voter à près de 69,2% CONTRE l'ADQ.

Mechant Commentaire Intelligent...
Tant qu'a ca le Quebec est tanner d'entendre parle de souvrainete et plus de 71% on voter CONTRE le PQ

Francis F
27/03/2007, 22h50
Celui qui a perdu le plus, c'est Charest.

Ils me font rire ces péquistes de mauvaise foi! :lol:

Vous aurez beau déformer les faits tant que vous voudrez, le deuxième ou le troisième, ce n'est PAS le gagnant. C'est le premier. Jean Charest est premier et gagnant. Par 1 voix ou 100000, aucune importance.

Tous les gens DE BONNE FOI vont dire que le PQ est celui qui le plus perdu. En bonne partie grâce au 4% que Thérèse David de Québec Solitaire a réussi a aller chercher. Elle doit rire dans sa [vraie] barbe.

PQ avec Boisclair = FINI. Et la bonne nouvelle est que Boisclair s'accroche. :twisted:

C'est vrai que Charest a gagné son comté et est toujours premier ministre. Par contre, il a perdu 24 sièges ! Il a perdu 12 % d'appui. Chez les Francophones, il a presque tout perdu. C'est rendu grave. Je ne dis pas que ça va bien pour Boisclair. Mais que celui qui ne sera plus chef de son parti en premier sera surement Charest. Un parti ne peut pas avoir un chef qui a de la difficulté à se faire élire dans son comté.

Mitch
27/03/2007, 23h18
Celui qui a perdu le plus, c'est Charest.

Ils me font rire ces péquistes de mauvaise foi! :lol:

Vous aurez beau déformer les faits tant que vous voudrez, le deuxième ou le troisième, ce n'est PAS le gagnant. C'est le premier. Jean Charest est premier et gagnant. Par 1 voix ou 100000, aucune importance.

Tous les gens DE BONNE FOI vont dire que le PQ est celui qui le plus perdu. En bonne partie grâce au 4% que Thérèse David de Québec Solitaire a réussi a aller chercher. Elle doit rire dans sa [vraie] barbe.

PQ avec Boisclair = FINI. Et la bonne nouvelle est que Boisclair s'accroche. :twisted:

C'est vrai que Charest a gagné son comté et est toujours premier ministre. Par contre, il a perdu 24 sièges ! Il a perdu 12 % d'appui. Chez les Francophones, il a presque tout perdu. C'est rendu grave. Je ne dis pas que ça va bien pour Boisclair. Mais que celui qui ne sera plus chef de son parti en premier sera surement Charest. Un parti ne peut pas avoir un chef qui a de la difficulté à se faire élire dans son comté.

Francis , c,est vrai que les liberaux ont perdu beaucoup de monde mais ils sont encore au pouvoir et c'est assez facile de comprendre la raison de cette baisse: Le bilan des 4 dernieres annees. Mais, sans jouer la carte partisane, c'est le PQ qui a perdu le plus car cette cette degrigolade qui commance est simplement une suite de l'election Federale. Le Bloc et le PQ se demandait pourquoi que la region de la ville de Quebec (La Capitale-Nationale c'est Ottawa en passant.). Ils se sont donnee de faussees idees sur la raison car ils ne voulais pas savoir la verite. Ils ont laissee la vague de mecontentement aller en se disant que c'etait juste une histoire regionale et localise. Ce mepris a donner le resultat que l'on connait. Encore aujourd'hui, apres cette election provinciale, ce mepris envers une facon de pensee differente reste. M. Dupont a recolte deux type de personne 1- Ceux qui adherait a son programme qui etait tres simple : Le GROS BON SENS , Famille & Economie. 2- Ceux qui sont tanner de la facon d'agir des Liberaux et du mepris du PQ.

Comme je dis depuis quelques annees, Le probleme du PQ est qu'il ont mis la souverainete comme la priorite #1 et ils ont oublie le plus important : Gouverner. Le seul qu'il le savais c'etait M. Bouchard et vous l'avez garoche a la porte ...

Corvin Ello
27/03/2007, 23h34
Un parti d'agents d'immeubles plus jaune que jaune qui se fait chauffer les fesses par un parti de simplets qui voient le monde rien qu'en noir et blanc, sous le regard consterné d'un troisième parti scrappé par des fendants déconnectés.

Parfaitement représentatif du Québec d'aujourd'hui.

LB
28/03/2007, 00h55
Celui qui a perdu le plus, c'est Charest.

Ils me font rire ces péquistes de mauvaise foi! :lol:

Vous aurez beau déformer les faits tant que vous voudrez, le deuxième ou le troisième, ce n'est PAS le gagnant. C'est le premier. Jean Charest est premier et gagnant. Par 1 voix ou 100000, aucune importance.

Tous les gens DE BONNE FOI vont dire que le PQ est celui qui le plus perdu. En bonne partie grâce au 4% que Thérèse David de Québec Solitaire a réussi a aller chercher. Elle doit rire dans sa [vraie] barbe.

PQ avec Boisclair = FINI. Et la bonne nouvelle est que Boisclair s'accroche. :twisted:

C'est vrai que Charest a gagné son comté et est toujours premier ministre. Par contre, il a perdu 24 sièges ! Il a perdu 12 % d'appui. Chez les Francophones, il a presque tout perdu. C'est rendu grave. Je ne dis pas que ça va bien pour Boisclair. Mais que celui qui ne sera plus chef de son parti en premier sera surement Charest. Un parti ne peut pas avoir un chef qui a de la difficulté à se faire élire dans son comté.

Petite leçon d'histoire pour toi Francis. En 1985 Robert Bourassa n'a pas été élu dans son comté. il est resté chef du partie Libéral et premier ministre. Un de ces député a démissionné pour lui laissé son comté.

Alors je ne vois pas pour quel raison charest serait en danger pcq'il a eu de la difficulté a ce faire élire dans son comté.

Silverblades
28/03/2007, 01h58
Celui qui a perdu le plus, c'est Charest.

Ils me font rire ces péquistes de mauvaise foi! :lol:

Vous aurez beau déformer les faits tant que vous voudrez, le deuxième ou le troisième, ce n'est PAS le gagnant. C'est le premier. Jean Charest est premier et gagnant. Par 1 voix ou 100000, aucune importance.

Tous les gens DE BONNE FOI vont dire que le PQ est celui qui le plus perdu. En bonne partie grâce au 4% que Thérèse David de Québec Solitaire a réussi a aller chercher. Elle doit rire dans sa [vraie] barbe.

PQ avec Boisclair = FINI. Et la bonne nouvelle est que Boisclair s'accroche. :twisted:

C'est vrai que Charest a gagné son comté et est toujours premier ministre. Par contre, il a perdu 24 sièges ! Il a perdu 12 % d'appui. Chez les Francophones, il a presque tout perdu. C'est rendu grave. Je ne dis pas que ça va bien pour Boisclair. Mais que celui qui ne sera plus chef de son parti en premier sera surement Charest. Un parti ne peut pas avoir un chef qui a de la difficulté à se faire élire dans son comté.

Petite leçon d'histoire pour toi Francis. En 1985 Robert Bourassa n'a pas été élu dans son comté. il est resté chef du partie Libéral et premier ministre. Un de ces député a démissionné pour lui laissé son comté.

Alors je ne vois pas pour quel raison charest serait en danger pcq'il a eu de la difficulté a ce faire élire dans son comté.

Bourrassa n'était pas rentré minoritaire par la peau des fesses en 1985... contexte TRES différent !

Alain36
28/03/2007, 08h01
Petite suggestion cinéma pour notre ami Francis...

http://www.lillusiontranquille.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Illusion_Tranquille

Ce documentaire a fait pencher plusieurs supporteurs du PQ vers la droite (vers l'ADQ) dont un certain Richard Martineau.

Il va passer prochainement au Canal D. Il était censé passé le 21 mars mais Astral a décidé de le repousser pour ne pas influencer le vote. Si ce documentaire avait demeurer à cet horaire, fort probablement que l'ADQ serait au pouvoir (minoritaire) aujourd'hui...

Dave
28/03/2007, 09h24
Petite suggestion cinéma pour notre ami Francis...

http://www.lillusiontranquille.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Illusion_Tranquille

Ce documentaire a fait pencher plusieurs supporteurs du PQ vers la droite (vers l'ADQ) dont un certain Richard Martineau.

Il va passer prochainement au Canal D. Il était censé passé le 21 mars mais Astral a décidé de le repousser pour ne pas influencer le vote. Si ce documentaire avait demeurer à cet horaire, fort probablement que l'ADQ serait au pouvoir (minoritaire) aujourd'hui...

J'ai vraiment hâte de voir ce film, je pense que je vais me l'acheter en DVD. Est-ce que quelqu'un sait s'il est disponible en quelque part.

G@B
28/03/2007, 09h48
Un excellent texte d'Yves Boisvert aujourd'hui sur les ''tueurs de chef'' du PQ.

Je me disais la même chose que lui hier en entendant Marc Laviolette, cet ex-syndiGALEUX déblatérer contre le rendement de son chef à peine quelques heures après le discours de défaite.

Il y a des choses qui ne peuvent être dites dans ce parti de chicanes éternelles, même quand c'est l'évidence clairement exprimée. Les purs et durs (durs de comprenure ça a l'air) sont déconnectés de la réalité et aucun chef péquiste désirant gouverner connecté à l'humeur du peuple ne sera jamais épargné par ces charognards, de plus en plus isolés avec leur trip utopique. Voilà l'une des raisons qui fait que je déteste le PQ probablement plus que Francis haïs les Libéraux. Ils veulent une société unie dans un même pays et ils n'ont jamais été capable de faire la démonstration qu'ils l'étaient eux-même à l'intérieur de leur parti.




:arrow: http://www.cyberpresse.ca/article/20070328/CPACTUALITES02/703280677/6490/CPACTUALITES02


Yves Boisvert: André Boisclair et les tueurs de chef

Yves Boisvert

La Presse

André Boisclair reste, mais les chiens sont lâchés. La chasse est ouverte, n'en doutons pas.

Il y a tant de tueurs de chef dans le Parti québécois, que si Boisclair y survit, ce parti ne sera plus jamais le même.

Ils diront - les buveurs du sang de leur chef - que Boisclair ne l'a pas, qu'il ne sait pas parler au monde. Ils auront sans doute raison. André Boisclair n'est pas un tribun très doué.

Ils auront raison là-dessus, mais ils se tromperont sur le fond : Bernard Landry ou Pauline Marois, même Gilles Duceppe n'auraient guère fait mieux lundi. Ils diront, ils disent toujours, que leur chef n'EN a pas assez parlé - de la souveraineté, évidemment.


Ce sont eux qui huent comme le dernier des galeux Pierre Marc Johnson, qu'ils ne peuvent même pas voir en photo dans une commémoration partisane. Johnson, qui avait succédé à René Lévesque en 1985, en parlant «d'affirmation nationale» plutôt que de souveraineté, «mise en veilleuse» pour un temps.

Ils en veulent encore plus à Lucien Bouchard, celui qui n'était pas un «vrai» indépendantiste. Même Bernard Landry n'y allait pas assez fort, pas assez vite vers le pays. Ils l'ont blessé, il s'est sorti de lui-même, comme les autres.

Les tueurs de chef, cette minorité oedipienne, liquident tout leader qui ne déclare pas le pays du Québec à portée de main. Mort au chef qui dit la vérité. Dire que le peuple ne veut pas de l'indépendance, là, maintenant, c'est renoncer, c'est trahir.

Hier, André Boisclair a dit l'évidence : la souveraineté est impossible à «court terme». À moyen terme aussi. Mais ne demandons pas trop de franchise d'un seul coup, il est déjà bien assez courageux, ou téméraire, de faire face pour tenter de réformer ce parti. Qui eût cru qu'il resterait? Pas moi.

Mais même cette évidence sera inacceptable pour les tueurs de chef. Comme l'évidence dite par Lucien Bouchard après les élections de 1998 (où le PQ avait obtenu 15 000 voix de moins que le PLQ) : ce n'est pas le temps de déclencher un autre référendum. Les «conditions gagnantes devenaient synonymes de mise au rancart.

Lucien Bouchard a claqué la porte en leur disant : faites-la donc, l'indépendance, si vous pensez être meilleurs que moi. Voyez comment ils ont réussi.

«Je reste pour éviter que le Parti québécois ne sombre dans le déni», a dit André Boisclair. Pour un type qui promettait un référendum la semaine dernière, même avec un gouvernement minoritaire, disons que ça fait drôle de l'entendre parler de déni. Le désespoir fait dire de drôles de choses. La peur aussi.

L'autre problème pour lutter contre le déni, c'est que le vrai André Boisclair, celui qui avait des idées pour recentrer et revigorer ce parti, le faire changer de génération, ne s'est jamais montré, ou si peu. Dès qu'il montrait le bout de son nez, dès qu'il s'éloignait de l'orthodoxie sociale-démocrate bien fixée des aïeux, les tueurs de chef sortaient leurs couteaux. Et il rentrait sagement au bercail du programme.

A-t-il brûlé ses cartouches?

André Boisclair a dit l'an dernier qu'il vivait «très bien» avec le programme de son parti, pourtant bien évidemment trop à gauche et trop radical à son goût. Il a calculé qu'il n'avait pas le choix : la vieille garde veillait au grain. Maintenant, il oserait revenir devant son parti et le récrire, comme il n'a pas su le faire depuis un an et demi?

Il est en position difficile et il est bien tard. Mais il aurait raison de le faire, s'il aspire au pouvoir : c'est à l'ADQ qu'il peut aller chercher des électeurs, pas aux 3,6 % de Québec solidaire. L'ADQ, au plan constitutionnel, n'est-elle pas l'enfant illégitime de P. M. Johnson et de son affirmation nationale?

Quand on voit des Marc Laviolette, même pas une journée après le résultat, venir parler de langue de bois de «certains politiciens» (devinez de qui on parle) et des problèmes de communication de son chef, on se dit que Boisclair n'est pas sorti de l'auberge. Les Marc Laviolette du PQ sont de formidables repoussoirs pour bien des électeurs nationalistes, du petit lait pour l'ADQ, mais les tueurs de chef du PQ les aiment bien.

André Boisclair calcule sans doute que l'ADQ et sa collection de zouaves, réels ou appréhendés, se dégonfleront quand viendra l'épreuve du feu, lui permettant de reprendre au moins la deuxième place, puis la première. C'est un peu présomptueux.

Son parti est néanmoins devant un moment de vérité. Ou bien le parti accepte que la souveraineté devienne un objectif relativement lointain - ni les «1000 jours» de Landry, ni l'échéance du référendum «dans les mois qui suivent l'élection». Ou bien il ne l'accepte pas et il se marginalise pour un temps. Ce qui serait un choix de principe parfaitement défendable : renoncer au pouvoir à court terme pour maintenir un idéal intact.

Il n'est donc pas exclu qu'il y ait une scission entre ceux pour qui l'indépendance doit rester un objectif à court terme, quitte à renoncer au pouvoir, et ceux qui veulent aspirer au pouvoir, quitte à renoncer à l'indépendance pour un avenir prévisible. Mais quoi qu'en pensent ses tueurs de chef, le PQ, en ce moment, ne peut pas faire les deux en même temps.

En vérité, ou bien Boisclair sort les tueurs de chef, ou bien ils l'achèvent.

Dave
28/03/2007, 09h58
Excellent papier celui-là !!!

un autre bon de Vincent Marissal !






CHRONIQUE

Vincent Marissal: Une harmonie passagère

Vincent Marissal

La Presse

Sonnés par le résultat des élections de lundi soir, les deux premiers à cause de leur déconfiture, le troisième par son succès inespéré, Jean Charest, André Boisclair et Mario Dumont ont promis hier aux Québécois de mettre de l'eau dans leur vin pour faire fonctionner ce gouvernement.

Voilà qui est sage, parce que si les Québécois ont reproduit à l'Assemblée nationale le modèle d'Ottawa, ce n'est pas par envie d'instabilité, mais bien parce qu'ils ont vu depuis 2004 que les gouvernements minoritaires peuvent donner des résultats.

En ce sens, André Boisclair a bien compris le message en affirmant que les Québécois ont rejeté l'idée d'un nouveau référendum en réduisant le PQ au rang de troisième parti. Mais en mettant l'option souverainiste au congélateur comme il l'a fait hier, il vient de fouetter l'aile dure de son parti. En ajoutant que son devoir est d'empêcher les péquistes de sombrer dans le déni, il vient de lui déclarer la guerre. Pire, M. Boisclair a laissé entendre qu'il pourrait suivre Mario Dumont sur la voie de l'autonomie. On entend déjà les gardiens de l'orthodoxie crier à l'hérésie.

André Boisclair veut-il imposer un nouveau virage au PQ? Il ne serait pas le premier chef péquiste à s'y risquer, faut bien garder le parti en mouvement, ne pas abdiquer, gagner du temps en attendant le prochain référendum. Mais a-t-il l'étoffe et le pouvoir d'y arriver? La réponse courte est non. M. Boisclair était déjà sous surveillance au PQ. Son résultat de lundi a scellé son sort.








M. Boisclair affirme avoir du courage à revendre. Ça tombe bien parce qu'il en aura besoin. Il disait quelques jours avant le déclenchement de la campagne qu'il avait le couteau entre les dents, il risque maintenant de se le faire planter dans le dos.

Et juste pour s'assurer de mettre le feu aux poudres, André Boisclair a affirmé que le PQ s'est planté dans la région de Québec parce que les instances régionales du parti ne l'ont pas laissé nommer les candidats qu'il voulait. Le drôle de son que vous entendez en sourdine, c'est celui des couteaux sur la meule...

Dès hier matin circulaient dans les rangs péquistes des rumeurs bien entretenues de démission du chef et des voix - toujours les mêmes - se font déjà entendre pour qu'il parte.

Il faut dire qu'André Boisclair a échoué à rajeunir le PQ et à lui redonner un élan, ce qu'il avait promis en devenant chef il y a 16 mois. Il faut dire aussi que lundi soir, le PQ a fait des gains ou a gardé ses sièges seulement là où l'ADQ n'a pas percé, en Abitibi, au Saguenay-Lac-Saint-Jean ou sur la Côte-Nord ou dans Crémazie, à Montréal.

Il faut dire, enfin, que le PQ d'André Boisclair n'a pas su ressouder la famille souverainiste et la coalition de progressistes. Résultat : Québec solidaire a grappillé suffisamment de votes pour faire perdre cinq circonscriptions au PQ. Ajoutez les verts, et vous arrivez à 15 sièges.

Bien des péquistes jugeaient, après les élections de 2003, qu'ils ne pouvaient plus continuer avec Bernard Landry, qui avait conduit son parti à son pire score électoral avec 33 %. Comment pourront-ils accepter de donner une deuxième chance à André Boisclair, qui n'a récolté que 28 %?

L'avenir immédiat semble un peu moins gris pour Jean Charest, qui est protégé par le gilet pare-balle de premier ministre. Virer un chef de parti, c'est relativement facile, mais un premier ministre? Surtout en situation minoritaire, quand le parti au pouvoir doit être prêt en permanence à de nouvelles élections.

La question est plutôt de savoir si Jean Charest voudra continuer encore longtemps, s'il a encore le goût de se battre. Hier, il a affirmé qu'il était prêt et enthousiaste à renouveler ce nouveau « défi «.

La détermination du chef ne devrait toutefois pas empêcher les militants libéraux de se poser quelques questions. Le résultat de lundi, en soi, a de quoi les inquiéter, mais le fait que l'ADQ ait terminé deuxième dans une quarantaine de circonscriptions allumera sans doute quelques points rouges sur le radar libéral. Ce parti, clairement, a perdu à l'ADQ le titre de rassembleur des nationalistes québécois, qu'ils soient souverainistes fatigués ou fédéralistes décentralisateurs.

Mario Dumont, lui, a décidé de ne pas brasser la cage pour le moment. Conciliant, il affirme vouloir collaborer avec le gouvernement Charest. Pour le moment, du moins.

Le budget libéral subira sans doute quelques modifications, mais il devrait passer. Jean Charest n'a pas le choix d'être conciliant. Pas avec la campagne qu'il vient de mener. Pas avec l'avertissement qu'il vient de recevoir.

Mario Dumont, lui, n'a pas intérêt à jouer les matamores, à être trop pressé et à précipiter la chute du gouvernement à la première occasion.

Magnanime, Mario Dumont a dit hier que la promesse de Jean Charest d'utiliser 700 millions du budget fédéral pour offrir des baisses d'impôts était une mauvaise idée, mais qu'il voulait bien « aider le gouvernement Charest à la corriger «.

Le premier test de ce tout nouveau gouvernement minoritaire ne viendra donc pas avec le budget. Mais la belle harmonie à l'Assemblée nationale subira son premier choc lors du rapport du juge Grenier sur Option Canada sur le camp du NON en 1995, dans quelques semaines.

Pas assez, vraisemblablement, pour renverser le gouvernement, mais l'ADQ et le PQ ne se priveront pas pour l'affaiblir encore un peu plus.

Dave
28/03/2007, 09h59
Excellent papier celui-là !!!

un autre bon de Vincent Marissal !






CHRONIQUE

Vincent Marissal: Une harmonie passagère

Vincent Marissal

La Presse

Sonnés par le résultat des élections de lundi soir, les deux premiers à cause de leur déconfiture, le troisième par son succès inespéré, Jean Charest, André Boisclair et Mario Dumont ont promis hier aux Québécois de mettre de l'eau dans leur vin pour faire fonctionner ce gouvernement.

Voilà qui est sage, parce que si les Québécois ont reproduit à l'Assemblée nationale le modèle d'Ottawa, ce n'est pas par envie d'instabilité, mais bien parce qu'ils ont vu depuis 2004 que les gouvernements minoritaires peuvent donner des résultats.

En ce sens, André Boisclair a bien compris le message en affirmant que les Québécois ont rejeté l'idée d'un nouveau référendum en réduisant le PQ au rang de troisième parti. Mais en mettant l'option souverainiste au congélateur comme il l'a fait hier, il vient de fouetter l'aile dure de son parti. En ajoutant que son devoir est d'empêcher les péquistes de sombrer dans le déni, il vient de lui déclarer la guerre. Pire, M. Boisclair a laissé entendre qu'il pourrait suivre Mario Dumont sur la voie de l'autonomie. On entend déjà les gardiens de l'orthodoxie crier à l'hérésie.

André Boisclair veut-il imposer un nouveau virage au PQ? Il ne serait pas le premier chef péquiste à s'y risquer, faut bien garder le parti en mouvement, ne pas abdiquer, gagner du temps en attendant le prochain référendum. Mais a-t-il l'étoffe et le pouvoir d'y arriver? La réponse courte est non. M. Boisclair était déjà sous surveillance au PQ. Son résultat de lundi a scellé son sort.








M. Boisclair affirme avoir du courage à revendre. Ça tombe bien parce qu'il en aura besoin. Il disait quelques jours avant le déclenchement de la campagne qu'il avait le couteau entre les dents, il risque maintenant de se le faire planter dans le dos.

Et juste pour s'assurer de mettre le feu aux poudres, André Boisclair a affirmé que le PQ s'est planté dans la région de Québec parce que les instances régionales du parti ne l'ont pas laissé nommer les candidats qu'il voulait. Le drôle de son que vous entendez en sourdine, c'est celui des couteaux sur la meule...

Dès hier matin circulaient dans les rangs péquistes des rumeurs bien entretenues de démission du chef et des voix - toujours les mêmes - se font déjà entendre pour qu'il parte.

Il faut dire qu'André Boisclair a échoué à rajeunir le PQ et à lui redonner un élan, ce qu'il avait promis en devenant chef il y a 16 mois. Il faut dire aussi que lundi soir, le PQ a fait des gains ou a gardé ses sièges seulement là où l'ADQ n'a pas percé, en Abitibi, au Saguenay-Lac-Saint-Jean ou sur la Côte-Nord ou dans Crémazie, à Montréal.

Il faut dire, enfin, que le PQ d'André Boisclair n'a pas su ressouder la famille souverainiste et la coalition de progressistes. Résultat : Québec solidaire a grappillé suffisamment de votes pour faire perdre cinq circonscriptions au PQ. Ajoutez les verts, et vous arrivez à 15 sièges.

Bien des péquistes jugeaient, après les élections de 2003, qu'ils ne pouvaient plus continuer avec Bernard Landry, qui avait conduit son parti à son pire score électoral avec 33 %. Comment pourront-ils accepter de donner une deuxième chance à André Boisclair, qui n'a récolté que 28 %?

L'avenir immédiat semble un peu moins gris pour Jean Charest, qui est protégé par le gilet pare-balle de premier ministre. Virer un chef de parti, c'est relativement facile, mais un premier ministre? Surtout en situation minoritaire, quand le parti au pouvoir doit être prêt en permanence à de nouvelles élections.

La question est plutôt de savoir si Jean Charest voudra continuer encore longtemps, s'il a encore le goût de se battre. Hier, il a affirmé qu'il était prêt et enthousiaste à renouveler ce nouveau « défi «.

La détermination du chef ne devrait toutefois pas empêcher les militants libéraux de se poser quelques questions. Le résultat de lundi, en soi, a de quoi les inquiéter, mais le fait que l'ADQ ait terminé deuxième dans une quarantaine de circonscriptions allumera sans doute quelques points rouges sur le radar libéral. Ce parti, clairement, a perdu à l'ADQ le titre de rassembleur des nationalistes québécois, qu'ils soient souverainistes fatigués ou fédéralistes décentralisateurs.

Mario Dumont, lui, a décidé de ne pas brasser la cage pour le moment. Conciliant, il affirme vouloir collaborer avec le gouvernement Charest. Pour le moment, du moins.

Le budget libéral subira sans doute quelques modifications, mais il devrait passer. Jean Charest n'a pas le choix d'être conciliant. Pas avec la campagne qu'il vient de mener. Pas avec l'avertissement qu'il vient de recevoir.

Mario Dumont, lui, n'a pas intérêt à jouer les matamores, à être trop pressé et à précipiter la chute du gouvernement à la première occasion.

Magnanime, Mario Dumont a dit hier que la promesse de Jean Charest d'utiliser 700 millions du budget fédéral pour offrir des baisses d'impôts était une mauvaise idée, mais qu'il voulait bien « aider le gouvernement Charest à la corriger «.

Le premier test de ce tout nouveau gouvernement minoritaire ne viendra donc pas avec le budget. Mais la belle harmonie à l'Assemblée nationale subira son premier choc lors du rapport du juge Grenier sur Option Canada sur le camp du NON en 1995, dans quelques semaines.

Pas assez, vraisemblablement, pour renverser le gouvernement, mais l'ADQ et le PQ ne se priveront pas pour l'affaiblir encore un peu plus.