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Slammer
01/05/2007, 09h21
http://www.lactualite.com/article.jsp?content=20070426_104211_6952


Le mois dernier, à Francfort, une juge allemande a refusé à une femme battue une procédure de divorce accélérée, pour cause «culturelle».

La juge appuyait sa décision sur le verset 34 de la sourate 4 du Coran. Ce texte dit que le mari a le droit de frapper son épouse. L’Allemagne a bondi. Même les associations musulmanes ont hurlé. La juge a été dessaisie de l’affaire. Mais la polémique ne s’apaise pas.

L’opinion publique s’est déchaînée contre cet abus du «multikulti», comme les Allemands surnomment le multiculturalisme!


Battre son épouse est une tradition du passé qui n’a rien à voir avec une culture à protéger. Avoir trois épouses, faire exciser sa fille, refuser d’être vu par un fonctionnaire féminin sont de l’ordre du conservatisme culturel. Ce ne sont pas des gestes qui vont dans le sens de la liberté et de l’égalité.

Et le hidjab au taekwondo? Des adolescentes, mineures, ne peuvent être réputées avoir fait, en toute liberté, un examen critique des choix qui s’offrent à elles. Elles sont dépendantes de l’autorité parentale. Si j’étais un entraîneur sportif, je voudrais que les jeunes musulmanes puissent pratiquer des sports, car une telle activité favorise leur intégration. Devenues adultes, elles choisiront, librement. D’ici là, pourquoi ne pas leur permettre de garder leur hidjab sous leur casque? Et faire confiance au temps?

Au Pendjab, berceau du sikhisme, près de un jeune homme sur deux ne porte plus son turban, au grand dam des leaders spirituels. Laver cette longue chevelure que leur religion leur interdit de couper et draper sept mètres de tissu sur leur tête chaque matin demande trop de temps! Surtout qu’ils sont désormais souvent privés de l’aide de maman ou de leur épouse, occupées à leur propre emploi salarié.

Sale temps pour les traditions, qui ne sont pas toujours solubles dans la modernité…

Alain36
01/05/2007, 11h49
Au Pendjab, berceau du sikhisme, près de un jeune homme sur deux ne porte plus son turban, au grand dam des leaders spirituels. Laver cette longue chevelure que leur religion leur interdit de couper et draper sept mètres de tissu sur leur tête chaque matin demande trop de temps! Surtout qu’ils sont désormais souvent privés de l’aide de maman ou de leur épouse, occupées à leur propre emploi salarié.


Ah, peut-être que le policier de la GRC et les travailleurs du port de Montréal qui ont obtenu le droit de ne pas porter ce qu'il faut sur la tête vont finir par le faire de toute façon.