Nicdad
17/05/2007, 14h48
C'est fou comment on parle jamais d'économie au Québec, comme si on s'en foutait, ou pire, qu'on y comprenait rien !
Pourquoi un déficit commercial de 10 milliards ne crée pas la panique?
On en ne cesse de parler du déficit commercial des États-Unis, il faudrait s'inquiéter de notre déficit de 10 milliards. Nous sommes devenus comme la grenouille qui s'est endormie dans une marmite d'eau qu'on a réchauffée tranquillement... Imaginez combien d'emplois pourraient être créés si on ramenait notre balance commerciale en équilire. Imaginez aussi ce qu'il adviendra si ce déficit s'accroît comment je le pense. L'écart entre nos exportations et nos importations va se creuser à mesure que nos entreprises manufacturières ferment leurs portes ou se délocalisent. Ce déficit de 10 milliards me rappelle à quel point nos industries sont vieillissantes. Montréal commence à ressembler à une ville de la Nouvelle-Angleterre. Comment s'en sortir? C'est une responsabilité partagée. La responsabilité du gouvernement est de développer un vision à long terme du développement économique et des industries qui sont stratégiques; de faire de l'innovation l'élément-clé de sa stratégie, ce qui signifie investir en R&D; de s'assurer que la technologie est transférée vers les entreprises et de développer un environnement favorable à la création d'entreprises qui produisent des biens à valeur ajoutée. Notre responsabilité à nous, gens d'affaires, est d'innover: dans le design, dans les moyens de production et dans les processus de fabrication. Ce qui n'est pas toujours évident car l'entreprise traîne souvent un boulet qui s'appelle le syndicat. Ce boulet ne facilite pas toujours les virages, des virages pourtant nécessaires. Bientôt, il ne restera au Québec qu'une industrie de proximité, tout juste bonne à combler les besoins locaux. Ce n'est pas ainsi qu'on développe une économie. Une économie se développe dans la mesure où elle vend à l'étranger, c'est la seule façon de permettre de maintenir le niveau de vie élevé auquel nous nous sommes habitués. Nous sommes en période électorale. Le moment où tous les partis exposent leur plate-forme. Je m'attendrais à ce que le déficit commercial, et tout ce qu'il suppose, soit l'Enjeu de tous les partis. C'est en l'équilibrant que nous pourront maintenir tout le reste. Au lieu de cela on ne parle que de répartition de richesse ou comment améliorer le système de santé, d'éducation, les services sociaux. Mais comment va-t-on payer? De deux choses l'une: ou les politiciens sont irresponsables ou la population n'est pas intéressée à entendre la vérité...
Ça devrait devenir notre plus grande inquiétude et notre plus grande priorité dans l'avenir !!!
Notre qualité de vie en dépend largement !
Pourquoi un déficit commercial de 10 milliards ne crée pas la panique?
On en ne cesse de parler du déficit commercial des États-Unis, il faudrait s'inquiéter de notre déficit de 10 milliards. Nous sommes devenus comme la grenouille qui s'est endormie dans une marmite d'eau qu'on a réchauffée tranquillement... Imaginez combien d'emplois pourraient être créés si on ramenait notre balance commerciale en équilire. Imaginez aussi ce qu'il adviendra si ce déficit s'accroît comment je le pense. L'écart entre nos exportations et nos importations va se creuser à mesure que nos entreprises manufacturières ferment leurs portes ou se délocalisent. Ce déficit de 10 milliards me rappelle à quel point nos industries sont vieillissantes. Montréal commence à ressembler à une ville de la Nouvelle-Angleterre. Comment s'en sortir? C'est une responsabilité partagée. La responsabilité du gouvernement est de développer un vision à long terme du développement économique et des industries qui sont stratégiques; de faire de l'innovation l'élément-clé de sa stratégie, ce qui signifie investir en R&D; de s'assurer que la technologie est transférée vers les entreprises et de développer un environnement favorable à la création d'entreprises qui produisent des biens à valeur ajoutée. Notre responsabilité à nous, gens d'affaires, est d'innover: dans le design, dans les moyens de production et dans les processus de fabrication. Ce qui n'est pas toujours évident car l'entreprise traîne souvent un boulet qui s'appelle le syndicat. Ce boulet ne facilite pas toujours les virages, des virages pourtant nécessaires. Bientôt, il ne restera au Québec qu'une industrie de proximité, tout juste bonne à combler les besoins locaux. Ce n'est pas ainsi qu'on développe une économie. Une économie se développe dans la mesure où elle vend à l'étranger, c'est la seule façon de permettre de maintenir le niveau de vie élevé auquel nous nous sommes habitués. Nous sommes en période électorale. Le moment où tous les partis exposent leur plate-forme. Je m'attendrais à ce que le déficit commercial, et tout ce qu'il suppose, soit l'Enjeu de tous les partis. C'est en l'équilibrant que nous pourront maintenir tout le reste. Au lieu de cela on ne parle que de répartition de richesse ou comment améliorer le système de santé, d'éducation, les services sociaux. Mais comment va-t-on payer? De deux choses l'une: ou les politiciens sont irresponsables ou la population n'est pas intéressée à entendre la vérité...
Ça devrait devenir notre plus grande inquiétude et notre plus grande priorité dans l'avenir !!!
Notre qualité de vie en dépend largement !