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Voir la version complète : comment noyé le sujet au PLQ..!!



lafe005
31/05/2009, 19h09
Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, a fait le point concernant les tests erronés dans le traitement du cancer du sein.

Au terme d'une rencontre avec les représentants de l'Association des pathologistes et de l'Association des hémato-oncologues, il conclut qu'il ne faut pas croire que les résultats de l'étude montrent qu'il y a eu des erreurs de diagnostic ou de traitement du cancer du sein.

Selon le ministre et les spécialistes, l'étude a noté des variations dans certains tests selon le laboratoire qui les a faits, mais la majorité d'entre eux étaient corrects.

Le ministre de la Santé blâme les journalistes, les experts invités dans les médias et le regroupement des médecins spécialistes.
Il est trop tôt, selon le ministre, pour dire si les femmes atteintes d'un tel cancer devront subir de nouveaux tests.

Les pathologistes et hémato-oncologues se réuniront à nouveau la semaine prochaine à ce sujet.

Selon le président de la Fédération des médecins spécialistes, Gaétan Barrette, le ministre tente de noyer le poisson.
surement encore du lobby pour faire monter les demande de test pour faire du $$.!!

lafe005
31/05/2009, 19h13
DSL du doublon.!!

SpiFF
31/05/2009, 23h09
surement encore du lobby pour faire monter les demande de test pour faire du $$.!!

Heu.... si vous saviez comment le ministre de la santé s'y prend pour ralentir le plus possible le système pour que ça coûte moins cher... il peut bien blâmer le manque de personnel...


(...) l'étude a noté des variations dans certains tests selon le laboratoire qui les a faits, mais la majorité d'entre eux étaient corrects (...)

La majorité, c'est quoi? 50% + 1 ??? Donc, pour les incorrects, entre 1% et 50% moins 1 ?

À mon avis, il y en aurait juste 5% d'erroné, ça serait pas mal trop... tsé, tu penses avoir un cancer, tu te fais passer un test, le résultat est négatif, mais t'as une chance sur 20 que le test est pas bon.... hum hum! Un test de grossesse est fiable à 99%, pis plusieurs trouvent que c'est pas assez.... pis là, on parle pas d'un cancer (pouvant mener à la mort), mais d'une grossesse avortable sacrement!

Je pense que le ministre se doit d'être prudent, d'accord, mais il ne doit pas prendre le monde pour des épais non plus....

pxc24
01/06/2009, 07h42
Heu.... si vous saviez comment le ministre de la santé s'y prend pour ralentir le plus possible le système pour que ça coûte moins cher... il peut bien blâmer le manque de personnel...



La majorité, c'est quoi? 50% + 1 ??? Donc, pour les incorrects, entre 1% et 50% moins 1 ?

À mon avis, il y en aurait juste 5% d'erroné, ça serait pas mal trop... tsé, tu penses avoir un cancer, tu te fais passer un test, le résultat est négatif, mais t'as une chance sur 20 que le test est pas bon.... hum hum! Un test de grossesse est fiable à 99%, pis plusieurs trouvent que c'est pas assez.... pis là, on parle pas d'un cancer (pouvant mener à la mort), mais d'une grossesse avortable sacrement!

Je pense que le ministre se doit d'être prudent, d'accord, mais il ne doit pas prendre le monde pour des épais non plus....

Une petite mise au point, le problème n'est pas sur le dépistage du cancer mais sur le traitement :rolleyes: Donc, les gens qui sont affectés par un manque de contrôle de qualité on déjà le cancer, le problème est dans le choix du traitement.

SpiFF
01/06/2009, 07h55
Ok, j'avais mal compris comme cela.

Mais dis-moi, si quelqu'un a déjà le cancer, mais qu'on ne lui donne pas le traitement le plus approprié pour lui/elle, n'est-ce pas une faute grave quand même?

togo
01/06/2009, 11h22
Ok, j'avais mal compris comme cela.

Mais dis-moi, si quelqu'un a déjà le cancer, mais qu'on ne lui donne pas le traitement le plus approprié pour lui/elle, n'est-ce pas une faute grave quand même?

Bien sûr que oui,..ça risque seulement de la tuer!!!

Si on se fie à ce que les journaux rapporte ce matin, on ne connaît pas réellement l'incidence des variations de la qualité dans les labs eu égard aux patientes.

Ce qu'on sait, c'est que la qualité des analyses varie d'un lab à l'autre, mais pas systématiquement au point de se tromper souvent sur le traitement à administrer. C'est à déterminer cette semaine selon ce que le ministre a dit: ils n'ont pas les données actuellement.

En fait, faut savoir aussi que l'étude qui sert de base à cette saga n'avait pas pour but de déterminer si le mauvais traitement avait été recommandé à la suite des analyses. C'est plutôt une extrapolation sur les conséquences possibles des variations dans la qualité des analyses.
Or, ces variations n'ont pas nécessairement conduit à des erreurs de prescriptions....En tous cas, souhaitons-le.