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Voir la version complète : Le manifeste du FLQ



Dave
06/10/2009, 09h02
Il y a quelques semaine de cela, il y a eu une contreverse au sujet du Moulin à parole, petite cérémonie souverainiste de 24h où des textes ont été lu...

Le texte qui a suscité la contreverse a été le manifeste du FLQ, avant aujourd'hui, je n'avais jamais lu ce texte... Curieux, j'ai réussi à le trouver... Peu importe votre orientation politique, je pense que ça vaut la peine de perdre 10 minutes de son temps pour lire ce mauvais texte qui n'en vaut absolument pas la peine...

Dave
06/10/2009, 09h11
Le Front de Libération du Québec n'est pas le messie, ni un Robin des Bois des temps modernes. C'est un groupement de travailleurs québécois qui sont décidés à tout mettre en oeuvre pour que le peuple québécois prenne définitivement en mains son destin.

Le Front de Libération du Québec veut l'indépendance totale des Québécois, réunis dans une société libre et purgée à jamais de sa clique de requins voraces, les «big-boss» patronneux et leurs valets qui ont fait du Québec leur chasse-gardée du cheap labor et de l'exploitation sans scrupules.

Le Front de Libération du Québec n'est pas un mouvement d'agression, mais la réponse à une agression, celle organisée par la haute finance par l'entremise de marionnettes des gouvernements fédéral et provincial (le show de la Brinks, le bill 63, la carte électorale, la taxe dite de «progrès social» (sic), power corporation, l'assurance-médecin, les gars de Lapalme...).

Le Front de Libération du Québec s'auto-finance d'impôts volontaires (sic) prélevés à même les entreprises d'exploitation des ouvriers (banques, compagnies de finance, etc.).


Les puissances d'argent du statu quo, la plupart des tuteurs traditionnels de notre peuple, ont obtenu la réaction qu'ils espéraient, le recul plutôt qu'un changement pour lequel nous avons travaillé comme jamais: pour lequel on va continuer à travailler.

René Lévesque, 29 avril 1970.

Nous avons cru un moment qu'il valait la peine de canaliser nos énergies, nos impatiences comme le dit si bien René Lévesque, dans le Parti québécois, mais la victoire libérale montre bien que ce qu'on appelle démocratie au Québec n'est en fait et depuis toujours que la «democracy» des riches. La victoire du Parti libéral en ce sens n'est en fait que la victoire des faiseurs d'élections Simard-Cotroni. En conséquence, le parlementarisme britannique, c'est bien fini, et le Front de Libération du Québec ne se laissera jamais distraire par les miettes électorales que les capitalistes anglo-saxons lancent dans la basse-cour québécoise à tous les quatre ans. Nombre de Québécois ont compris et ils vont agir. Bourassa dans l'année qui vient va prendre de la maturité: 100 000 travailleurs révolutionnaires organisés et armés!

Oui il y en a des raisons à la victoire libérale. Oui il y en a des raisons la pauvreté, au chômage, aux taudis, au fait que vous M. Bergeron de la rue Visitation et aussi vous M. Legendre de Ville de Laval qui gagnez 10 000 dollars par année, vous ne vous sentiez pas libres en notre pays le Québec.

Oui il y en a des raisons, et les gars de la Lord les connaissent, les pêcheurs de la Gaspésie, les travailleurs de la Côte Nord, les mineurs de la Iron Ore, de Québec Cartier Mining, de la Noranda les connaissent eux aussi ces raisons. Et les braves travailleurs de Cabano que l'on a tenté de fourrer une fois de plus en savent des tas de raisons.

Oui il y en a des raisons pour que vous, M. Tremblay de la rue Panet et vous, M. Cloutier qui travaillez dans la construction à Saint-Jérôme, vous ne puissiez vous payer des «vaisseaux d'or» avec de la belle zizique et tout le fling flang comme l'a fait Drapeau-l'aristocrate, celui qui se préoccupe tellement des taudis qu'il a fait placer des panneaux de couleurs devant ceux-ci pour ne pas que les riches touristes voient notre misère.

Oui il y en a des raisons pour que vous Madame Lemay de St-Hyacinthe vous ne puissiez vous payer des petits voyages en Floride comme le font avec notre argent tous les sales juges et députés.

Les braves travailleurs de la Vickers et ceux de la Davie Ship les savent les raisons, eux à qui l'on n'a donné aucune raison pour les crisser à la porte. Et les gars de Murdochville que l'on a écrasés pour la seule et unique raison qu'ils voulaient se syndiquer et à qui les sales juges ont fait payer plus de deux millions de dollars parce qu'ils avaient voulu exercer ce droit élémentaire. Les gars de Murdochville la connaissent la justice et ils en connaissent des tas de raisons.

Oui il y en a des raisons pour que vous, M. Lachance de la rue Ste-Marguerite, vous alliez noyer votre désespoir, votre rancoeur et votre rage dans la bière du chien à Molson. Et toi, Lachance fils avec tes cigarettes de mari...

Oui il y en a des raisons pour que vous, les assistés sociaux, on vous tienne de génération en génération sur le bien-être social. Il y en a des tas de raisons, les travailleurs de la Domptar à Windsor et à East Angus les savent. Et les travailleurs de la Squibb et de la Ayers et les gars de la Régie des Alcools et ceux de la Seven Up et de Victoria Precision, et les cols bleus de Laval et de Montréal et les gars de Lapalme en savent des tas de raisons.

Les travailleurs de Dupont of Canada en savent eux aussi, même si bientôt ils ne pourront que les donner en anglais (ainsi assimilés, ils iront grossir le nombre des immigrants Néo-Québécois, enfants chéris du bill 63).
Et les policiers de Montréal auraient dû les comprendre ces raisons, eux qui sont les bras du système; ils auraient dû s'apercevoir que nous vivons dans une société terrorisée parce que sans leur force, sans leur violence plus rien ne fonctionnait le 7 octobre!

Nous en avons soupé du fédéralisme canadien qui pénalise les producteurs laitiers du Québec pour satisfaire aux besoins anglo-saxons du Commonwealth;

qui maintient les braves chauffeurs de taxis de Montréal dans un état de demi-esclaves en protégeant honteusement le monopole exclusif de l'écoeurant Murray-Hill et de son propriétaire-assassin Charles Hershorn et de son fils Paul qui, à maintes reprises, le soir du 7 octobre, arracha des mains de ses employés le fusil de calibre 12 pour tirer sur les chauffeurs et blesser ainsi mortellement le caporal Dumas, tué en tant que manifestant;
qui pratique une politique insensée des importations en jetant un à un dans la rue les petits salariés des Textiles et de la Chaussure, les plus bafoués au Québec, aux profits d'une poignée de maudits «money-makers» roulant Cadillac;




j'envoie la suite...

Dave
06/10/2009, 09h13
qui classe la nation québécoise au rang des minorités ethnique du Canada.
Nous en avons soupé, et de plus en plus de Québécois également, d'un gouvernement de mitaines qui fait mille et une acrobaties pour charmer les millionnaires américains et les suppliant de venir investir au Québec, la Belle Province où des milles carrés de forêts remplies de gibiers et de lacs poissonneux sont la propriété de ces mêmes seigneurs tout-puissants du XXe siècle;

d'un hypocrite à la Bourassa qui s'appuie sur les blindés de la Brinks, véritable symbole de l'occupation étrangère au Québec, pour tenir les pauvres «natives» québécois dans la peur de la misère et du chômage auxquels nous sommes tant habitués;

de nos impôts que l'envoyé d'Ottawa au Québec veut donner aux boss anglophones pour les «inciter», ma chère, à parler français, à négocier en françai: repeat after me: «cheap labor main-d'oeuvre à bon marché»;
des promesses de travail et de prospérité, alors que nous serons toujours les serviteurs assidus et les lèche-bottes des big-shot, tant qu'il y aura des Westmount, des Town of Mount-Royal, des Hamstead, des Outremont, tous ces véritables châteaux forts de la haute finance de la rue St-Jacques et de Wall-Street, tant que nous tous, Québécois, n'aurons pas chassé par tous les moyens, y compris la dynamite et les armes, ces big-boss de l'économie et de la politique, prêts à toutes les bassesses pour mieux nous fourrer.

Nous vivons dans une société d'esclaves terrorisés, terrorisés par les grands patrons, Steinberg, Clark, Smith, Neople, Timmins, Geoffrion, J.L. Lévesque, Hershorn, Thompson, Nesbitt, Desmarais, Kierans (à côté de ça, Rémi Popol la garcette, Drapeau le dog, Bourassa le serin des Simard, Trudeau la tapette, c'est des peanuts!)

Terrorisés par l'Église capitaliste romaine, même si ça paraît de moins en moins (à qui appartient la Place de la Bourse?), par les paiements à rembourser la Household Finance, par la publicité des grands maîtres de la consommation, Eaton, Simpson, Morgan, Steinberg, General Motors...; terrorisés par les lieux fermés de la science et de la culture que sont les universités et par leurs singes-directeurs Gaudry et Dorais et par le sous-singe Robert Shaw.

Nous sommes de plus en plus nombreux à connaître et à subir cette société terroriste et le jour s'en vient où tous les Westmount du Québec disparaîtront de la carte.

Travailleurs de la production, des mines et des forêts; travailleurs des services, enseignants et étudiants, chômeurs, prenez ce qui vous appartient, votre travail, votre détermination et votre liberté. Et vous, les travailleurs de la General Electric, c'est vous qui faites fonctionner vos usines; vous seuls êtes capables de produire; sans vous, General Electric n'est rien!

Travailleurs du Québec, commencez dès aujourd'hui à reprendre ce qui vous appartient; prenez vous-mêmes ce qui est à vous. Vous seuls connaissez vos usines, vos machines, vos hôtels, vos universités, vos syndicats; n'attendez pas d'organisations-miracle!

Faites vous-mêmes votre révolution dans vos quartiers, dans vos milieux de travail. Et si vous ne le faites pas vous-mêmes, d'autres usurpateurs technocrates ou autres remplaceront la poignée de fumeurs de cigares que nous connaissons maintenant et tout sera à refaire. Vous seuls êtes capables de bâtir une société libre.

Il nous faut lutter, non plus un à un, mais en s'unissant, jusqu'à la victoire, avec tous les moyens que l'on possède comme l'ont fait les Patriotes de 1837-1838 (ceux que notre sainte mère l'Église s'est empressée d'excommunier pour mieux se vendre aux intérêts britanniques).

Qu'aux quatre coins du Québec, ceux qu'on a osé traiter avec dédain de lousy French et d'alcooliques entreprennent vigoureusement le combat contre les matraqueurs de la liberté et de la justice et mettent hors d'état de nuire tous ces professionnels du hold-up et de l'escroquerie: banquiers, businessman, juges et politicailleurs vendus...

Nous sommes des travailleurs québécois et nous irons jusqu'au bout. Nous voulons remplacer avec toute la population cette société d'esclaves par une société libre, fonctionnant d'elle-même et pour elle-même, une société ouverte sur le monde.

Notre lutte ne peut être que victorieuse. On ne tient pas longtemps dans la misère et le mépris un peuple en réveil.

Vive le Québec libre!

Vive les camarades prisonniers politiques!

Vive la révolution québécoise!

Vive le Front de Libération du Québec!


Quand j'ai commencé à lire, je m'attendais à quelques choses de plus grands, de plus profonds, de plus poétique et "fifi" à la manière des souverainistes mais après lecture, c'est mal écrit, ça dit rien... c'est encore le sempiternel rejet du modèle économique capitaliste sans aucune modération... c'est une pure utopie débile et déconnectée de la réalité... c’est du pelletage de nuage, c’est des mots pour rien dire… bref, très long pour ne rien dire du tout… ça pue le syndicalisme épais qui plonge notre province dans la pauvreté... quasiment similaire à la révolution Chavez mais à la seule différence que Chavez aurait été sacré dehors si son pays n'avait pas de riches réserves de pétrole que nous n’avons pas au québec...

Honnêtement, les souverainistes cherchent à convaincre le monde de faire la souverainté du Québec mais avec ce genre de texte, c'est plutôt le contraire, jamais je ne donnerai ma confiance à une personne qui endosse ce genre de propos aussi vide...

wowlesmoteurs
06/10/2009, 11h11
Quand j'ai commencé à lire, je m'attendais à quelques choses de plus grands, de plus profonds, de plus poétique et "fifi" à la manière des souverainistes mais après lecture, c'est mal écrit, ça dit rien... c'est encore le sempiternel rejet du modèle économique capitaliste sans aucune modération... c'est une pure utopie débile et déconnectée de la réalité... c’est du pelletage de nuage, c’est des mots pour rien dire… bref, très long pour ne rien dire du tout… ça pue le syndicalisme épais qui plonge notre province dans la pauvreté... quasiment similaire à la révolution Chavez mais à la seule différence que Chavez aurait été sacré dehors si son pays n'avait pas de riches réserves de pétrole que nous n’avons pas au québec...

Honnêtement, les souverainistes cherchent à convaincre le monde de faire la souverainté du Québec mais avec ce genre de texte, c'est plutôt le contraire, jamais je ne donnerai ma confiance à une personne qui endosse ce genre de propos aussi vide...

je suis pas séparatiste pour 5¢, mais ton analyse de ce texte manque de référence contextuel pour que tu saisisse bien les propos ds ce manifeste.
aujourd'hui le Québec a bcp changer et évoluer, alors ce texte n'a plus rapport a la réalité actuel. alors il semble completement déconnecté. et c'est ce que les séparatistes n'ont pas encore catché ça ben l'air ;) alors les simplets arguments qu'ils leurs reste pour prôné la séparation du Québec, sont presque exclusivement qu'émotif .....

wowlesmoteurs
06/10/2009, 11h20
Malgré leur révolution qui n'a pas eu lieu, le Québec est devenu ce qu'il est devenu. Et remarquez que la plupart des grandes entreprises québecoises sont maintenant gérées (attention j'ai pas dit la propriété de:) par des québecois. Eux ont obtenu leur poste en montrant leur savoir faire, sans révolution honteuse.

une révolution il y en a eu une ds les années 60 "révolution tranquille", qui a fait progressé le Québec ds sa mentalité. mais ce ne fut juste pas la révolution que les séparatistes aurais voulu avoir........

Dave
06/10/2009, 11h36
Amen! En fait, j'ai fait la même chose lorsqu'ils ont commencé à parler du moulin à paroles. J'ai lu le texte et je suis arrivé à la même conclusion que toi. Ça ressemble a un texte écrit par un gars qui paranoï sur le LSD... Des insultes à toutes les lignes pour arriver à rien. Vraiment ça devrait sombrer dans l'abîme la plus profonde. Malgré leur révolution qui n'a pas eu lieu, le Québec est devenu ce qu'il est devenu. Et remarquez que la plupart des grandes entreprises québecoises sont maintenant gérées (attention j'ai pas dit la propriété de:) par des québecois. Eux ont obtenu leur poste en montrant leur savoir faire, sans révolution honteuse.

en fait, ce qui ne marche pas dans le manifeste, c'est qu'ils finissent par ouvert sur le monde alors que tout ce texte met clairement l'évidence sur un repli sur soit...

Soyons honnête, le but de n'importe quelle entreprise ou organisation, c'est de faire de l'argent... Y'a même des OSBL qui veulent faire de l'argent pour assurer la pérénité de l'organisme... bref, l'auto-suffisance... Pour ce faire, elle a besoin de deux choses, convaincre le monde de consommer de ses produits ou de ses services et d'un autre côté, trouvé des intrants au meilleur coût possible qui lui permettront de réaliser ses objectifs... Bref, une entreprise ou n'importe quelle organisation dépense de l'argent dans le but de faire de l'argent... et pour éviter les abus, règle générale, le balancement des ressources et la compétition vienne équilibrer le marché...

C'est peut-être vrai que le cheap labor de l'amérique a déjà été le québec, mais d'une manière naturelle, ça s'est déplacé vers le Mexique, la Chine, Taiwan, et maintenant, on parle de l'inde, de la Thailande et autre république de cheapette... Bref, leur révolution serait morte dans l'oeuf... Aussi, quand ils disent que les emplois et les usines sont les compagnies, c,est faux... les capitaux sont les compagnies... les employées de production, et là, désolé de le dire, mais c'est pas mal moins important qu'on le pense... oui, quand t'en trouve des bons, c'est mieux, mais quand tu trouves un gars qui fait la même chose que l'autre, à moins cher, tu prends tes cliques et tu débarrasses... Pis si tu veux pas que ça débarasse, ben t'essaie de convaincre les acheteurs que c'est ton produit qui est hyper in... Est-ce qu'on peut accuser les politiciens d'avoir laissé entrer les importations ou est-ce qu'on devrait accuser les consommateurs de s'être tourné vers l'importation... ou est-ce encore les détaillants et les fabricants qui n'ont juste jamais laissé le choix au consommateur ?

Bref, le rêve felquiste ressemblait à du communiste... nous aurions été le seul état communiste de l'occident développé... ayoye... est-ce qu'on aurait été barré dans un coin... ??? Chercher pas plus loin, on aurait été appauvri en mongol...

Quand tu craches sur une job et de l'argent et que tu n'as rien d'autre devant toi, faut être ti-casse en slaque... Voilà l'erreur syndicale... ben du monde qui ont plus que ce qu'ils auraient jamais eu et qui se permettent de cracher sur ce qu,ils ont... Quel mépris...

Alain36
06/10/2009, 11h40
Le but du FLQ était claire... chasser les anglais du Québec comme les révolutionnaires castristes de Cuba avaient fait avec les américains pis faire du Québec un état communiste fermé sur lui-même comme Cuba.

Dave
06/10/2009, 11h47
je suis pas séparatiste pour 5¢, mais ton analyse de ce texte manque de référence contextuel pour que tu saisisse bien les propos ds ce manifeste.
aujourd'hui le Québec a bcp changer et évoluer, alors ce texte n'a plus rapport a la réalité actuel. alors il semble completement déconnecté. et c'est ce que les séparatistes n'ont pas encore catché ça ben l'air ;) alors les simplets arguments qu'ils leurs reste pour prôné la séparation du Québec, sont presque exclusivement qu'émotif .....

Je n'étais peut-être pas né mais je connais quand même le contexte... et le texte est tout faux parce qu'il pense que les travailleurs doivent prendre le contrôle... et ils mêlent souverainté et communisme...

Là dans, y'a rien qui vante et met l'accent sur la seule base d'enrichissement pour le québec... la spécialisation de la main-d'oeuvre, l'archarnement au travail, la progrès technologique et scientifique... l'innovation, la beauté, la créativité...

ça dit, grosso modo, on est pauvre, on sait pas lire ni écrire, on est en crisse, prenons le contrôle des usines et pensons nous ben hot quand on aura crisser les anglais dehors... les boss, c'est des crosseurs et des voleurs, on est capable de faire ben mieux qu'aux autres (tout en sachat qu'on connait rien côté technologique, ni en gestion, ni en rien, parce qu'on sait pas lire ni écrire mais c'est pas grave)... pis les colons franco qui sont monté boss, c,est parce qu'ils lêchaient des culs anglo qu'ils sont là, mais y'ont rien compris à rien (aucun rapport avec l'éducation et la spécialisation), on sera pas plus gérer une entreprise, on aura pas plus de capitaux et on saura toujours pas lire ni écrire, mais on va l'avoir l'affaire... on va organiser ca nos entreprises... on a pas besoin des boss, des anglos et des capitaux pour se développer, on a juste besoin d'être maître de nos machines... fuck les marchés, fuck tout, on va donner du cash à tout le monde... fuck, même si on arrive pas... on va être les boss chez nous... au pire, on sera les boss de gros éléphant blanc et de coquille vide... pis, c'est sur que les anglais vont continuer à acheter les produits qu'on fait quand on aura crisser les anglo québécois dehors à coup de pied dans le cul...

Finalement, câlisse, y'avait raison... programmes sociaux dorés à la saveur PQ et dette énorme, BS de luxe... Pas de gain en éducation, pas de gain en spécialisation de la main-d'oeuvre... Le FLQ est toujours vivant finalement... :(

samexite
06/10/2009, 13h53
Je voulais vous expliquer 2 3 choses, mais bof.Votre ignorance est trop grande pour perdre du temp, sauf pour wowlesmoteurs. Continue a parler de bagnole et laisser la politique et l histoire de cote. Je ne veut pas etre chiant,mais avec toute les conneries qui se dise peut importe le camp. Ya de quoi pogner les nerfs. Criss Chavez Cuba faut etre epais rare

Alain36
06/10/2009, 13h59
Je voulais vous expliquer 2 3 choses, mais bof.Votre ignorance est trop grande pour perdre du temp, sauf pour wowlesmoteurs. Continue a parler de bagnole et laisser la politique et l histoire de cote. Je ne veut pas etre chiant,mais avec toute les conneries qui se dise peut importe le camp. Ya de quoi pogner les nerfs. Criss Chavez Cuba faut etre epais rare

Tu peux donner ton opinion, on n'est pas dans une société totalitaire.

Ça prend pas un doctorat en sciences politiques pour comprendre ce que visait le FLQ. Ça ne s'arrêtait pas à la chasse aux Anglais et à l'indépendance. Ce groupuscule visait à l'implantation du communisme à la soviétique comme Castro avait fait à Cuba. D'ailleurs, où voulaient aller les terroristes après la crise d'octobre?

samexite
06/10/2009, 14h08
Je ne parle pas seulement du FLQ ici. Mais mageneration na jamais eu a se batre pour quoi que se sois et sa me deprime de lire des conneries semblable. Chavez est un grand homme qui tire sont pays vers l avant . Je serais curieux de savoir se que nos petits politiquailleux ferais a sa place. Mais ce n ait pas grave on est tous des petit namis et on danses main dans la main. En passant je respect vos opinion en matieres de voitures vous etes tres alume sur se sujet mais la caliss. OkOk j ai fini ma monte de lait.lol

samexite
06/10/2009, 14h11
Une derniere chose lacher moi avec Castro. On a beaucoup plus de liberte que eu il en est vrai, mais nous avons enormement a aprendre de eux egalement. Cetais mon 2 cents

togo
06/10/2009, 14h15
J'ai très bien connu l'époque des '70.

Le ras le bol était réel et cela, pour plusieurs raisons très fondées d'ailleurs. Il y avait un problème de société et ce problème était bien défini, bien connu de la population.

Des groupes comme le FLQ, les mouvements indépendantistes, les syndicats, à peu près tous les groupes organisés ont tout fait pour récupérer la situation à leur avantage dans le but de promouvoir leur cause. La vérité historique n'était pas leur plus grande préoccupation!!!

Pas si longtemps avant, les francos se faisaient encore dire "speak white"; ils gagnaient des salaires de misère; on pensait encore que les francos n'étaient pas assez intelligents pour être ministre des finances au Québec (fallait le faire!!!),...etc, etc...
La révolution tranquile était en marche, mais les bénéfices comme ceux de la récente accessibilité à l'instruction secondaire (1965) (...les cégeps étaient à venir) ne se faisaient pas vraiment sentir concrèetement.

Alors, pas besoin d'être une grosse star de la démagogie pour parvenir à ramasser du monde simplement en en imputant le blâme aux anglophones et aux riches de la société. (presque tous anglophones de surcroit)

Les syndicats (un sujet de prédilection sur ce forum) ont pris leur véritable essor à ce moment là. Que ça plaise ou pas, ils ont contribué à une redistribution plus équitable de la richesse. -Ça règlait un problème- Par la suite, c'est une autre histoire.
Ils ne donnaient pas exactement dans la dentelle: " ...abattre le système capitaliste..." qu'ils disaient. Faut dire ausi qu'à l'époque, l'idéologie marxiste marchait fort dans la population.
Les syndicats étaient populaires: ils pouvaient facilement remplir le Forum pour une assemblée ...!!

Les mouvements indépendantistes (qui mijotaient dans la marmite depuis10-12-15 ans déjà) disaient que la solution, c'était l'indépendance.
Il n'y a pas eu que les Bourgault, Lévesque et cie pour parler d'indépendance. Daniel Johnson père, Bourassa...eux aussi l'ont utilisé comme outil de chantage.
C'est se cacher la réalité que de penser que les mouvements indépendantistes n'ont pas eu d'appuis, même aujourd'hui. Ils ont remporté plusieurs élections et sont venus près de remporter un référendum.

Le FLQ dans tout ça? finalement un groupuscule qui a créé passablement de remous. Comme toujours, le québecois moyen s'est assis sur un entre deux: il réprouvait la violence d'une part, mais en même temps, il était bien content du coup de pied au cul à l'establishement.

berlu
06/10/2009, 16h21
Tu peux donner ton opinion, on n'est pas dans une société totalitaire.

Ça prend pas un doctorat en sciences politiques pour comprendre ce que visait le FLQ. Ça ne s'arrêtait pas à la chasse aux Anglais et à l'indépendance. Ce groupuscule visait à l'implantation du communisme à la soviétique comme Castro avait fait à Cuba. D'ailleurs, où voulaient aller les terroristes après la crise d'octobre?
Ce groupuscule comme tu dis ne connaissait probablement pas le communisme ni Castro. C'étaient des ti-culs qui ont décidé de passer à l'action (sic) sans planif ni consultation. Des ti-mouvements spontanés qui ont fini par agacer sérieusement les gouvernements. D'abord ce furent des bombes artisanales dans des boîtes aux lettres, des hold ups comme des voyous ( banques, caisses,églises). Ensuite l'escalade avec kidnapping et assasinat. Les ti-gars se sont brûlés . Les 3 niveaux de gouvernement ont récupéré ces faits et gestes et ont réussi à assimiler le FLQ et le PQ. le FLQ et le FRAP ( parti politique qui présentait des candidats pacifistes mais engagés contre le bon maire Drapeau. Beaucoup de québécois et de canadiens n'ont pas voulu faire le moindre discernement C'est encore le cas aujourd'hui. Il est vrai que chacun peut interpréter l'histoire comme il le veut mais c'est aussi une science qui exige discernement et un peu de recherche.Dès les premières bombes, le FLQ était infiltré. Le reste et la suite c'est de la petite politique pour faire peur. Bouhhh! L'Halloween s'en vient.

Dave
06/10/2009, 16h28
Plutôt de tourner autour du pot, explique-nous donc ce qu'on a pas compris! À moins que tu sois juste contre ce qu'on écrit, mais sans argument? Quoique défendre le FLQ, tu t'engages dans quelque chose...

C'est assez évident que c'est ça... c'est tout le temps pareil avec les indépendantiste, pour eux, on est juste con, parce qu'on dit n'importe quoi mais au moins, on dit "de quoi..."

En passant, Fury, t'es ing, donc t'as juste fait quoi toi, 16 à 17 ans d'école ? Tu dois être un épais comme moi je suppose... je vais supposer qu'on est pas capable de comprendre ça...

Dave
06/10/2009, 16h37
J'ai très bien connu l'époque des '70.

Le ras le bol était réel et cela, pour plusieurs raisons très fondées d'ailleurs. Il y avait un problème de société et ce problème était bien défini, bien connu de la population.

Des groupes comme le FLQ, les mouvements indépendantistes, les syndicats, à peu près tous les groupes organisés ont tout fait pour récupérer la situation à leur avantage dans le but de promouvoir leur cause. La vérité historique n'était pas leur plus grande préoccupation!!!

Pas si longtemps avant, les francos se faisaient encore dire "speak white"; ils gagnaient des salaires de misère; on pensait encore que les francos n'étaient pas assez intelligents pour être ministre des finances au Québec (fallait le faire!!!),...etc, etc...
La révolution tranquile était en marche, mais les bénéfices comme ceux de la récente accessibilité à l'instruction secondaire (1965) (...les cégeps étaient à venir) ne se faisaient pas vraiment sentir concrèetement.

Alors, pas besoin d'être une grosse star de la démagogie pour parvenir à ramasser du monde simplement en en imputant le blâme aux anglophones et aux riches de la société. (presque tous anglophones de surcroit)

Les syndicats (un sujet de prédilection sur ce forum) ont pris leur véritable essor à ce moment là. Que ça plaise ou pas, ils ont contribué à une redistribution plus équitable de la richesse. -Ça règlait un problème- Par la suite, c'est une autre histoire.
Ils ne donnaient pas exactement dans la dentelle: " ...abattre le système capitaliste..." qu'ils disaient. Faut dire ausi qu'à l'époque, l'idéologie marxiste marchait fort dans la population.
Les syndicats étaient populaires: ils pouvaient facilement remplir le Forum pour une assemblée ...!!

Les mouvements indépendantistes (qui mijotaient dans la marmite depuis10-12-15 ans déjà) disaient que la solution, c'était l'indépendance.
Il n'y a pas eu que les Bourgault, Lévesque et cie pour parler d'indépendance. Daniel Johnson père, Bourassa...eux aussi l'ont utilisé comme outil de chantage.
C'est se cacher la réalité que de penser que les mouvements indépendantistes n'ont pas eu d'appuis, même aujourd'hui. Ils ont remporté plusieurs élections et sont venus près de remporter un référendum.

Le FLQ dans tout ça? finalement un groupuscule qui a créé passablement de remous. Comme toujours, le québecois moyen s'est assis sur un entre deux: il réprouvait la violence d'une part, mais en même temps, il était bien content du coup de pied au cul à l'establishement.

Merci Togo pour ce beau témoignage... j'aime beaucoup tes textes, mais ce que je ne comprends pas, c'est qu'en 1966, mon père et ma mère sont sortis de l'université, soit 4 ans avant la crise d'octobre de 1970, et on parle de monde qui viennent de Val-d'or et Rouyn-Noranda... bref, des tits blancs qui vivaient dans un trou du québec et qui ont eu accès à l'éducation...

L'autre point, mon père a travaillé à la mine Sigma a Val-d'Or en 1961, à 16 ans, il m'a dit que son salaire de l'époque était proche de 20 à 25$ de l'heure en salaire d'aujourd'hui... est-ce qu'on peut vraiment parler de mauvaise paie pour de petits québécois français...

Et si je peux en rajouter, il est où fondamentalement le problème du "speak white", son frère un peu plus âgé, il est né sur le bord de la 117 à Colombière, il a étudié dans les années 50 en génie minier à l'Université Queens de Kingston en génie minier et aujourd'hui, complètement bilingue et retraité, ils enseignent le génie, fait des contrats de consultation un peu partout au Québec, et surtout, dans sa carrière, a travaillé en Afrique, Australie... On parle d'un petit blanc bec de québécois de 5pied5 qui parlait juste français et qui venait d'une famille extrèmement pauvre et sans le sous..

Pour moi, tout ceci, ça revient à dire que ces mouvements, c'était de la frime et de la poudre aux yeux qu'on mettait dans la face des québécois... Le fait anglais était là, et ceux qui l'apprenait et qui avait les couilles et le vouloir pour l'apprendre, ben ils ont crissement bien réussi leur vie...

Dave
06/10/2009, 16h40
Je ne parle pas seulement du FLQ ici. Mais mageneration na jamais eu a se batre pour quoi que se sois et sa me deprime de lire des conneries semblable. Chavez est un grand homme qui tire sont pays vers l avant . Je serais curieux de savoir se que nos petits politiquailleux ferais a sa place. Mais ce n ait pas grave on est tous des petit namis et on danses main dans la main. En passant je respect vos opinion en matieres de voitures vous etes tres alume sur se sujet mais la caliss. OkOk j ai fini ma monte de lait.lol

Le pouvoir de Chavez repose uniquement sur ses réserves de pétrole et ses politiques populistes comme le pétrole accessible pour son peuple... pour le reste, c'est rien d'un grand homme, il a tout fait pour essayer de changer la constitution du pays pour être capable de se nommer président à vie.. Chavez se rapproche d'un empereur tyran... Le vénézuela recule plus qu'il avance sous son aile... Le gros de son reigne est un show anti-américain qui ne mène nulle part...

Et non, il ne va vraiment pas de l'avant... de la frime et du nivellement par le bas..

Alain36
06/10/2009, 17h13
La ligne est maintenant très mince pour Chavez entre la démocratie et la dictature...

Mitch
06/10/2009, 17h22
Je ne parle pas seulement du FLQ ici. Mais mageneration na jamais eu a se batre pour quoi que se sois et sa me deprime de lire des conneries semblable. Chavez est un grand homme qui tire sont pays vers l avant . Je serais curieux de savoir se que nos petits politiquailleux ferais a sa place. Mais ce n ait pas grave on est tous des petit namis et on danses main dans la main. En passant je respect vos opinion en matieres de voitures vous etes tres alume sur se sujet mais la caliss. OkOk j ai fini ma monte de lait.lol

Le Venezuela en chiffres:

PIB de 320 Billions.
PIB Par Capita : 13 500$US
38% de la population sous la pauvrete

90% de petrole produit est exporter, ca rapporte 50% des revenus de l'etat et ca represente 30% du PIB.

Hugo Chavez a passer plusieurs lois pour controler l'economie, Il a Nationalise les communication, le petrole , l'electricite, le ciment , l'acier.

Le Show Anti-americain est comique car sont plus important pays au niveau de ses importation est les USA a 24.5% de toutes les importation du Venezuela, suivie par la Colombie a 14%.

l'Education n'est pas un point important dan son pays si on regarde le pourcentage du PIB mis en education. 3.5% en 2007. en comparaison, le Canada mets 5.2%, USA 5.4%, France 5.7%, Tunesie 7.3%, Cuba 9.1%.

Si il fait avancer son pays, c'est pas la libre democratie.

Mitch
06/10/2009, 17h41
Ce groupuscule comme tu dis ne connaissait probablement pas le communisme ni Castro. C'étaient des ti-culs qui ont décidé de passer à l'action (sic) sans planif ni consultation. Des ti-mouvements spontanés qui ont fini par agacer sérieusement les gouvernements. D'abord ce furent des bombes artisanales dans des boîtes aux lettres, des hold ups comme des voyous ( banques, caisses,églises). Ensuite l'escalade avec kidnapping et assasinat. Les ti-gars se sont brûlés . Les 3 niveaux de gouvernement ont récupéré ces faits et gestes et ont réussi à assimiler le FLQ et le PQ. le FLQ et le FRAP ( parti politique qui présentait des candidats pacifistes mais engagés contre le bon maire Drapeau. Beaucoup de québécois et de canadiens n'ont pas voulu faire le moindre discernement C'est encore le cas aujourd'hui. Il est vrai que chacun peut interpréter l'histoire comme il le veut mais c'est aussi une science qui exige discernement et un peu de recherche.Dès les premières bombes, le FLQ était infiltré. Le reste et la suite c'est de la petite politique pour faire peur. Bouhhh! L'Halloween s'en vient.


Pas si sur que ca qui avait aucune connaissance du Cuba et de castro. L'un des membres fondateurs du FLQ, Schoeter, s'est inspirer de la revolution du cuba, de la revolution Algerienne et d'une possible rencontre avec Guevera pour la creation de du FLQ. Il y auraut d'autres membres qui aurait eu de la formation des guerrios palestinien.

wowlesmoteurs
06/10/2009, 18h00
Ce groupuscule comme tu dis ne connaissait probablement pas le communisme ni Castro. C'étaient des ti-culs qui ont décidé de passer à l'action (sic) sans planif ni consultation. Des ti-mouvements spontanés qui ont fini par agacer sérieusement les gouvernements. D'abord ce furent des bombes artisanales dans des boîtes aux lettres, des hold ups comme des voyous ( banques, caisses,églises). Ensuite l'escalade avec kidnapping et assasinat. Les ti-gars se sont brûlés . Les 3 niveaux de gouvernement ont récupéré ces faits et gestes et ont réussi à assimiler le FLQ et le PQ. le FLQ et le FRAP ( parti politique qui présentait des candidats pacifistes mais engagés contre le bon maire Drapeau. Beaucoup de québécois et de canadiens n'ont pas voulu faire le moindre discernement C'est encore le cas aujourd'hui. Il est vrai que chacun peut interpréter l'histoire comme il le veut mais c'est aussi une science qui exige discernement et un peu de recherche.Dès les premières bombes, le FLQ était infiltré. Le reste et la suite c'est de la petite politique pour faire peur. Bouhhh! L'Halloween s'en vient.


je crois que tu ne sait pas trop grand chose sur le FLQ. que de l'historique populaire a mon avis.

les leader felquiste connaissait très bien le communisme, Castro et Che guevara. même que quelques membre du FLQ sont aller ds des camps d'entrenement terroriste palestinien et en Algérie.


En août 1970, on rapportait que des terroristes du FLQ, qui s'entraînaient alors avec les terroristes palestiniens, avaient juré de commettre une série d'assassinats politiques pour faire avancer leur cause. Une http://www.mta.ca/faculty/arts/canadian_studies/francais/realites/guide/grands/crise_doctobre.html

je pense que tu a une vision assez naive que étais les leader felquiste en disant "Ce groupuscule comme tu dis ne connaissait probablement pas le communisme ni Castro. C'étaient des ti-culs qui ont décidé de passer à l'action (sic) sans planif ni consultation."


Jacques Lanctôt, est un éditeur (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89diteur) québécois (http://fr.wikipedia.org/wiki/Qu%C3%A9bec). Dirigeant d'une maison d'édition reconnue, Lanctôt Éditeur (http://fr.wikipedia.org/wiki/Lanct%C3%B4t_%C3%89diteur) pendant 25 ans, il est maintenant pigiste pour les éditions Fides (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fides)[1] (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Lanct%C3%B4t#cite_note-0). Membre du Front de libération du Québec (http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_de_lib%C3%A9ration_du_Qu%C3%A9bec) en 1969 et 1970, il a été condamné à trois ans de prison en novembre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Novembre) 1979 (http://fr.wikipedia.org/wiki/1979_au_Qu%C3%A9bec) pour sa participation à l'enlèvement d'un diplomate britannique dans le cadre de la Crise d'octobre.il est le troisième d'une famille de 10 enfants. Son père, Gérard Lanctôt, est un petit commerçant propriétaire d'une quincaillerie et le chef du Parti de l'Unité nationale, un mouvements d'inspiration fasciste hostile au nationalisme québécois et favorable à un nationalisme canadien centralisateur et loyaliste. Jacques Lanctôt est le frère de François et de Louise Lanctôt (http://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Lanct%C3%B4t), membres également du FLQ en 1969-70.

Louise Lanctôt, était une membre du Front de Libération du Québec (http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_de_Lib%C3%A9ration_du_Qu%C3%A9bec) (FLQ (http://fr.wikipedia.org/wiki/FLQ)) en 1970 qui a été condamnée pour activités terroristes. elle s'est rapidement impliquée dans différents mouvements contestataires vers la fin des années 1960. Outre sa conscience sociale très développée, son objectif était également de défier l'autorité paternelle qui était très présente chez les Lanctôt. Elle fraya dans les milieux de gauche du Rassemblement pour l'indépendance nationale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Rassemblement_pour_l%27ind%C3%A9pendance_nationale ) et, en 1969 (http://fr.wikipedia.org/wiki/1969), elle fut parmi des meneurs, avec Jacques Cossette-Trudel (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Cossette-Trudel), de la contestation étudiante au Cégep de Maisonneuve (http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9gep_de_Maisonneuve).

Nigel Hamer est un diplômé en génie électronique de l'Université McGill (http://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_McGill), à Montréal (http://fr.wikipedia.org/wiki/Montr%C3%A9al). Il est professeur, marié, père d'un enfant et un socialiste convaincu.
Il fut l'un des bras droits de Stan Gray (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Stan_Gray&action=edit&redlink=1), un leader du Front de libération populaire (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Front_de_lib%C3%A9ration_populaire&action=edit&redlink=1) (FLP), et fait partie de mouvement d'extrême-gauche en général. Il fonda la cellule d'information Viger (http://fr.wikipedia.org/wiki/Cellule_d%27information_Viger) en plein cœur de la crise d'octobre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_d%27octobre). En effet, l'appartement où était séquestré James Richard Cross (http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Richard_Cross) était bondé et il fallait qu'une personne le quitte. Alors le 21 octobre, il fonde la cellule d'information Viger (http://fr.wikipedia.org/wiki/Cellule_d%27information_Viger) et assurera la liaison entre les deux cellules.



Yves Langlois était un membre du Front de libération du Québec (http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_de_lib%C3%A9ration_du_Qu%C3%A9bec). Il était un ancien membre du réseau Lanctôt-Rose (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Lanct%C3%B4t-Rose&action=edit&redlink=1).
Sténographe judiciaire à la Cour supérieure, il est aussi spécialiste des faux papiers, ou documents, ce qui lui servira bien dans le FLQ. Il est un petit jeune homme, portant des lunettes. Il passe ainsi facilement inaperçu. Il fut exilé à Paris, mais il demeura fidèle à ses idéaux.


ce ne sont que quelques exemple de felquiste pur et dur.

ont est loins des tit cul quasi illetré dont tu nous parle ds ta réplique. :rolleyes:

wowlesmoteurs
06/10/2009, 18h03
Pas si sur que ca qui avait aucune connaissance du Cuba et de castro. L'un des membres fondateurs du FLQ, Schoeter, s'est inspirer de la revolution du cuba, de la revolution Algerienne et d'une possible rencontre avec Guevera pour la creation de du FLQ. Il y auraut d'autres membres qui aurait eu de la formation des guerrios palestinien.


voilas,

j'ai l'impression que plusieurs ne save pas vraiment qui étais véritablement les leader du FLQ !!!!!!!!!!!!!

berlu
06/10/2009, 18h13
Pas si sur que ca qui avait aucune connaissance du Cuba et de castro. L'un des membres fondateurs du FLQ, Schoeter, s'est inspirer de la revolution du cuba, de la revolution Algerienne et d'une possible rencontre avec Guevera pour la creation de du FLQ. Il y auraut d'autres membres qui aurait eu de la formation des guerrios palestinien.
Le FLQ a rapidement été infiltré par d'anciens combattants français de la guerre d'Algérie. Des nostalgiques qui avaient des entrées chez les Palestiniens d'`ou la présence de québécois partis s'entraîner , comme d'autres à la même époque partaient travailler en Israel dans des Kiboutz pour construire le socialisme, la coopération et la solidarité.

berlu
06/10/2009, 18h17
Mon dave, c'est parce que dans la tete de ces gros québécois colon là, apprendre l'anglais et se débrouiller dans le monde réel et présent équivaut ni plus ni moins qu'a une assimilation complete et totale. Tu pers ton identité, ta langue, ta culture et tout se noie dans la culture entrepreneuriale anglaise.

Donc aller a l'école et se battre pour son avenir dans la structure américanisé de la société, c'est le meilleur moyen de s'enfoncer dans la médiocrité et tu ne deviens qu'un objet du système qui ne pense qu'a faire le beau afin de monter dans les échellons sociaux déjà préétablis.

Tu vois la passe?
Maintenant Dave, débrouille toi avec ton allié.:cool::cool::cool: . Tu as allumé le feu ,apprécie maintenant ceux qui attisent.

Stéphane Dumas
06/10/2009, 18h48
Le pouvoir de Chavez repose uniquement sur ses réserves de pétrole et ses politiques populistes comme le pétrole accessible pour son peuple... pour le reste, c'est rien d'un grand homme, il a tout fait pour essayer de changer la constitution du pays pour être capable de se nommer président à vie.. Chavez se rapproche d'un empereur tyran... Le vénézuela recule plus qu'il avance sous son aile... Le gros de son reigne est un show anti-américain qui ne mène nulle part...

Et non, il ne va vraiment pas de l'avant... de la frime et du nivellement par le bas..

J'ai entendu dire que les puits et raffineries de pétrole étaient d'un état quasi-vétuste au Vénézuela qu'ils sont....obligés d'importer du pétrole. Comme dirait le regretté Coluche:"Il y a des personnes à qui l'on confie le Sahara, et qui ne tardent pas à importer du sable".

berlu
06/10/2009, 19h04
je crois que tu ne sait pas trop grand chose sur le FLQ. que de l'historique populaire a mon avis.

les leader felquiste connaissait très bien le communisme, Castro et Che guevara. même que quelques membre du FLQ sont aller ds des camps d'entrenement terroriste palestinien et en Algérie.

http://www.mta.ca/faculty/arts/canadian_studies/francais/realites/guide/grands/crise_doctobre.html

je pense que tu a une vision assez naive que étais les leader felquiste en disant "Ce groupuscule comme tu dis ne connaissait probablement pas le communisme ni Castro. C'étaient des ti-culs qui ont décidé de passer à l'action (sic) sans planif ni consultation."



ce ne sont que quelques exemple de felquiste pur et dur.

ont est loins des tit cul quasi illetré dont tu nous parle ds ta réplique. :rolleyes:
Ce que tu as écrit est vrai et confirmé par les faits. Mais ils n'étaient pas illétrés à quelques exceptions prés. Ceux qui provenaient de la ligue de Montréal en taxi ( que Lanctôt connaissait ) étaient peu instruits. Beaucoup d'étudiants ( dont Lanctôt )chauffaient des taxis à cette époque, le permis était facile à obtenir. La plupart des felquistes étaient des cégépiens ( Rose et Rose, Simard etc). En fait, il y a eu 2 FLQ. Le premier ( 1963-68) était les poseurs de bombes. Des anciens de la guerre d'Algérie. Des pros du terrorisme .Certains poursuivaient un idéal déchu, depuis la bataille d'Alger, d'autres étaient collaborateurs de mouvements révolutionnaires étrangers enfin quelques uns fomentaient le trouble grassement payés par divers corps de police canadiens et/ou étrangers. Le but était de déstabiliser des gouvernements démocratiquement élus pour les uns , d'infiltrer des cellules révolutionnaires pour les autres. Ces acteurs se nourissaient les uns les autres, comme le serpent avec sa queue. Avec de petites victimes . Qui se souvient du petit Jean Corbo , 16 ans , qui a explosé en allant porter lui-même une bombe?
Le second FLQ ( quelques semaines en octobre 70 ) était constitué de cégépiens idéalistes, manipulés de gauche à droite, dans la très jeune vingtaine. Moins d'un an après les sinistres évènements d'octobre, il n'y avait plus de FLQ. Fini, liquidé, vendu et acheté. Ce peut-il qu'il y ait des gens en 2009 au Québec qui voyaient
le FLQ comme un Al-Quaida ? Là nous sommes en plein délire.

Mitch
06/10/2009, 19h48
Le FLQ a rapidement été infiltré par d'anciens combattants français de la guerre d'Algérie. Des nostalgiques qui avaient des entrées chez les Palestiniens d'`ou la présence de québécois partis s'entraîner , comme d'autres à la même époque partaient travailler en Israel dans des Kiboutz pour construire le socialisme, la coopération et la solidarité.

A ma connaissance, l'infiltration s'est passer surtout apres la mi-annee 1963, c,est a dire apres les premiers actes de poses de bombes dans les boites aux mails de poste canada , aussi apres l'attentat ou tentative dans un centre de recrutement de l'Armee et autres actes violents comme les hold-ups.

berlu
06/10/2009, 20h10
A ma connaissance, l'infiltration s'est passer surtout apres la mi-annee 1963, c,est a dire apres les premiers actes de poses de bombes dans les boites aux mails de poste canada , aussi apres l'attentat ou tentative dans un centre de recrutement de l'Armee et autres actes violents comme les hold-ups.
Je peux me tromper mais il me semble que la période des bombes tournait vers 63-64-65.

wowlesmoteurs
06/10/2009, 20h11
Ce que tu as écrit est vrai et confirmé par les faits. Mais ils n'étaient pas illétrés à quelques exceptions prés. Ceux qui provenaient de la ligue de Montréal en taxi ( que Lanctôt connaissait ) étaient peu instruits. Beaucoup d'étudiants ( dont Lanctôt )chauffaient des taxis à cette époque, le permis était facile à obtenir. La plupart des felquistes étaient des cégépiens ( Rose et Rose, Simard etc). En fait, il y a eu 2 FLQ. Le premier ( 1963-68) était les poseurs de bombes. Des anciens de la guerre d'Algérie. Des pros du terrorisme .Certains poursuivaient un idéal déchu, depuis la bataille d'Alger, d'autres étaient collaborateurs de mouvements révolutionnaires étrangers enfin quelques uns fomentaient le trouble grassement payés par divers corps de police canadiens et/ou étrangers. Le but était de déstabiliser des gouvernements démocratiquement élus pour les uns , d'infiltrer des cellules révolutionnaires pour les autres. Ces acteurs se nourissaient les uns les autres, comme le serpent avec sa queue. Avec de petites victimes . Qui se souvient du petit Jean Corbo , 16 ans , qui a explosé en allant porter lui-même une bombe?
Le second FLQ ( quelques semaines en octobre 70 ) était constitué de cégépiens idéalistes, manipulés de gauche à droite, dans la très jeune vingtaine. Moins d'un an après les sinistres évènements d'octobre, il n'y avait plus de FLQ. Fini, liquidé, vendu et acheté. Ce peut-il qu'il y ait des gens en 2009 au Québec qui voyaient
le FLQ comme un Al-Quaida ? Là nous sommes en plein délire.


bon, une réplique plus réaliste sur le FLQ que ta première intervention, qui, avoue, faisait pas très sérieux ds la discussion ;)

Mitch
06/10/2009, 21h37
Je peux me tromper mais il me semble que la période des bombes tournait vers 63-64-65.

Les premiere bombe ont commencer en Mars, le Centre de recrutement est en juin 1963. Les tous premier, historiquement considerer comme etant de la premiere vague (premiere moitie de 1963),une partie des membre etait assez bien forme. les trois membres que je parlait etait de la premiere vague.

La deuxieme vague, jusqu'en debut 1964 etait beaucoup plus des hold-ups fait par des membres.

Les bombes ont ete jusqu'en 1969. En 1968 a ete une annee ou il y aurait eu 1 bombe par semaine.

Slammer
07/10/2009, 09h06
Bizarre la vie...on rend hommage a un gars qui defend son bandit de frere et qui a ete tuer par un policier mais on rend meme pas hommage au victime des bombe du FLQ!!!!

Tantry
07/10/2009, 11h22
Mon dave, c'est parce que dans la tete de ces gros québécois colon là, apprendre l'anglais et se débrouiller dans le monde réel et présent équivaut ni plus ni moins qu'a une assimilation complete et totale. Tu pers ton identité, ta langue, ta culture et tout se noie dans la culture entrepreneuriale anglaise.

Donc aller a l'école et se battre pour son avenir dans la structure américanisé de la société, c'est le meilleur moyen de s'enfoncer dans la médiocrité et tu ne deviens qu'un objet du système qui ne pense qu'a faire le beau afin de monter dans les échellons sociaux déjà préétablis.

Tu vois la passe?

Ont appèle ça des Blueneck

togo
07/10/2009, 11h26
Merci Togo pour ce beau témoignage... j'aime beaucoup tes textes, mais ce que je ne comprends pas, c'est qu'en 1966, mon père et ma mère sont sortis de l'université, soit 4 ans avant la crise d'octobre de 1970, et on parle de monde qui viennent de Val-d'or et Rouyn-Noranda... bref, des tits blancs qui vivaient dans un trou du québec et qui ont eu accès à l'éducation... (1)

L'autre point, mon père a travaillé à la mine Sigma a Val-d'Or en 1961, à 16 ans, il m'a dit que son salaire de l'époque était proche de 20 à 25$ de l'heure en salaire d'aujourd'hui... est-ce qu'on peut vraiment parler de mauvaise paie pour de petits québécois français...(2)

Et si je peux en rajouter, il est où fondamentalement le problème du "speak white", son frère un peu plus âgé, il est né sur le bord de la 117 à Colombière, il a étudié dans les années 50 en génie minier à l'Université Queens de Kingston en génie minier et aujourd'hui, complètement bilingue et retraité, ils enseignent le génie, fait des contrats de consultation un peu partout au Québec, et surtout, dans sa carrière, a travaillé en Afrique, Australie... On parle d'un petit blanc bec de québécois de 5pied5 qui parlait juste français et qui venait d'une famille extrèmement pauvre et sans le sous.. (3)

Pour moi, tout ceci, ça revient à dire que ces mouvements, c'était de la frime et de la poudre aux yeux qu'on mettait dans la face des québécois... Le fait anglais était là, et ceux qui l'apprenait et qui avait les couilles et le vouloir pour l'apprendre, ben ils ont crissement bien réussi leur vie...

(1)
Jusqu'à l'arrivée des cégeps, à quelques exceptions près comme le Collège Mont St-Louis, l'accès à l'université chez les francos passait par les collèges classiques, en général des séminaires. Dans la très vaste majorité des cas, fallait être pensionnaire: ça coûtait cher; tellement, que c'était hors de portée de la plupart des familles. Ceux de la masse qui y envoyaient leurs enfants, une minorité de familles, devaient consentir à de sérieux sacrifices. En gros, seule une certaine élite financière avait facilement accès à l'université.

À côté de cela, le système d'éducation anglophone permettait l'entrée à l'université après la 12îème année; pas besoin d'être pensionnaire; moins cher, donc plus accessible. Tout un shortcut pour ceux qui ont pu en profiter.

On a là une explication de la sous scolarisation des francos de l'époque par comparaison aux anglos. Concrètement, ça donnait la majorité des bons jobs aux anglos et le reste aux francos.
Facile de créer du ressentiment à partir d'une situation comme celle-là alors que les anglos n'y étaient absolument pour rien.


(2) C'était des cas d'exception. Si t'avais les connexions voulues, tu pouvais aussi réussir le coup sur les barrages comme Manic. Dans les '65, Arvida prétendait même compter le plus de Cadillac par tête d'habitant que partout ailleurs en Amérique (!!!!)

Rien à voir cependant avec la masse des travailleurs. À l'époque, comme étudiant j'ai travaillé à la réfection de voies ferrées, un job dur, mais j'étais loin de cela. Encore pire, un été, j'ai fait de la sylviculture: 180$ par mois (pension incluse cependant).
En 72, les syndicats ont fait tout un tabac (d'où la prison pour les chefs) pour obtenir 100$ par semaine.

(3) Le "speak white" avait trait à la langue d'usage courant, celle de tous les jours. Ça traduisait avant tout un état d'esprit qui a fini par mettre en rogne une population qui s'adonnait à être majoritaire. "La grosse vendeuse anglaise chez Eaton ou à la Hudson Bay..." dont Claude Ryan (pas tout à fait un séparatisse...) parlait, c'était la réalité.

Tout le monde le savait qu'il fallait connaître l'anglais. Comment fais-tu cependant pour l'apprendre si tu n'es pas allé à l'école trop longtemps ou si tu n'as pas vécu voisin d'anglophones? "Speak White" tombait bien mal pour bien du monde.

Cela n'a rien à voir la nécessité de connaître la langue de la majorité en Amérique, ne serait qu'au plan culturel. Les francos s'y ont d'ailleurs tellement mis que les anglos ont du suivre avec le français because le désiquilibre en milieu de travail.
Annecdote: je suis entré à l'Université de Montréal en 66: je n'ai jamais eu un seul volume de référence en français, tous en anglais. C'était accepté, on n'y trouvait rien à redire.

Le FLQ maintenant.
La marmitte bouillait depuis les années 50. Les intéllectuels comme Trudeau, Marchand, Pelletier, Lévesque, les syndicalistes comme Chartrand et d'autres aussi voyaient bien que l'infériorité économique et culturelle des francos n'avait pas de bon sens. Ajoute à cela les troupes qui avaient vu autre chose en Europe. La télévision a fait le travail de l'information.
La table était mise.

Le tout a commencé avec des conflits de travail assez rough merci. Celui de Murdochville en 53 en a été tout un. Il y a eu des gains là et ailleurs.

L'opération suivante a consisté à se débarasser du clergé catholique en éducation et en santé couplé à l'instauration d'un système d'éducation accessible jusqu'à l'université pour tout le monde, les régions incluses. Il y avait évidemment une grosse note de socialisme dans la démarche. Socialisme, communisme étaient à la mode.


Faut croire que la mise en place de toutes ces réformes, en les mettant en évidence, a exacerbé les tensions. En 70, le bouchon a tout simplement sauté.

Le FLQ n'était qu'un groupe de contestaires parmi d'autres. À leur âge, il s'agissait peut-être plus d'exhaltation que d'idéologie. Au fond, en 70, ils étaient déjà devenus pratiquement hors d'ordre parce que les réformes dans les relations de travail, l'éducation et la santé commençaient à donner des effets concrets.
Le mieux être, l'instruction, la santé étant au rendez-vous à la vitesse grand V, il n'y avait plus grands raisons de contester, de virer le système à l'envers: la population appréciait son nouveau confort.

berlu
07/10/2009, 15h44
(1)
Jusqu'à l'arrivée des cégeps, à quelques exceptions près comme le Collège Mont St-Louis, l'accès à l'université chez les francos passait par les collèges classiques, en général des séminaires. Dans la très vaste majorité des cas, fallait être pensionnaire: ça coûtait cher; tellement, que c'était hors de portée de la plupart des familles. Ceux de la masse qui y envoyaient leurs enfants, une minorité de familles, devaient consentir à de sérieux sacrifices. En gros, seule une certaine élite financière avait facilement accès à l'université.

À côté de cela, le système d'éducation anglophone permettait l'entrée à l'université après la 12îème année; pas besoin d'être pensionnaire; moins cher, donc plus accessible. Tout un shortcut pour ceux qui ont pu en profiter.

On a là une explication de la sous scolarisation des francos de l'époque par comparaison aux anglos. Concrètement, ça donnait la majorité des bons jobs aux anglos et le reste aux francos.
Facile de créer du ressentiment à partir d'une situation comme celle-là alors que les anglos n'y étaient absolument pour rien.


(2) C'était des cas d'exception. Si t'avais les connexions voulues, tu pouvais aussi réussir le coup sur les barrages comme Manic. Dans les '65, Arvida prétendait même compter le plus de Cadillac par tête d'habitant que partout ailleurs en Amérique (!!!!)

Rien à voir cependant avec la masse des travailleurs. À l'époque, comme étudiant j'ai travaillé à la réfection de voies ferrées, un job dur, mais j'étais loin de cela. Encore pire, un été, j'ai fait de la sylviculture: 180$ par mois (pension incluse cependant).
En 72, les syndicats ont fait tout un tabac (d'où la prison pour les chefs) pour obtenir 100$ par semaine.

(3) Le "speak white" avait trait à la langue d'usage courant, celle de tous les jours. Ça traduisait avant tout un état d'esprit qui a fini par mettre en rogne une population qui s'adonnait à être majoritaire. "La grosse vendeuse anglaise chez Eaton ou à la Hudson Bay..." dont Claude Ryan (pas tout à fait un séparatisse...) parlait, c'était la réalité.

Tout le monde le savait qu'il fallait connaître l'anglais. Comment fais-tu cependant pour l'apprendre si tu n'es pas allé à l'école trop longtemps ou si tu n'as pas vécu voisin d'anglophones? "Speak White" tombait bien mal pour bien du monde.

Cela n'a rien à voir la nécessité de connaître la langue de la majorité en Amérique, ne serait qu'au plan culturel. Les francos s'y ont d'ailleurs tellement mis que les anglos ont du suivre avec le français because le désiquilibre en milieu de travail.
Annecdote: je suis entré à l'Université de Montréal en 66: je n'ai jamais eu un seul volume de référence en français, tous en anglais. C'était accepté, on n'y trouvait rien à redire.

Le FLQ maintenant.
La marmitte bouillait depuis les années 50. Les intéllectuels comme Trudeau, Marchand, Pelletier, Lévesque, les syndicalistes comme Chartrand et d'autres aussi voyaient bien que l'infériorité économique et culturelle des francos n'avait pas de bon sens. Ajoute à cela les troupes qui avaient vu autre chose en Europe. La télévision a fait le travail de l'information.
La table était mise.

Le tout a commencé avec des conflits de travail assez rough merci. Celui de Murdochville en 53 en a été tout un. Il y a eu des gains là et ailleurs.

L'opération suivante a consisté à se débarasser du clergé catholique en éducation et en santé couplé à l'instauration d'un système d'éducation accessible jusqu'à l'université pour tout le monde, les régions incluses. Il y avait évidemment une grosse note de socialisme dans la démarche. Socialisme, communisme étaient à la mode.


Faut croire que la mise en place de toutes ces réformes, en les mettant en évidence, a exacerbé les tensions. En 70, le bouchon a tout simplement sauté.

Le FLQ n'était qu'un groupe de contestaires parmi d'autres. À leur âge, il s'agissait peut-être plus d'exhaltation que d'idéologie. Au fond, en 70, ils étaient déjà devenus pratiquement hors d'ordre parce que les réformes dans les relations de travail, l'éducation et la santé commençaient à donner des effets concrets.
Le mieux être, l'instruction, la santé étant au rendez-vous à la vitesse grand V, il n'y avait plus grands raisons de contester, de virer le système à l'envers: la population appréciait son nouveau confort.
Bravo Togo pour ton texte. Ca met des choses en perspective. Tu termines ton texte en écrivant: la population appréciait son nouveau confort. As-tu vu le film de Denys Arcand " Le confort et l'indifférence ?" Certains exaltés devraient le visionner au moins une fois.

togo
09/10/2009, 10h53
Bravo Togo pour ton texte. Ca met des choses en perspective. Tu termines ton texte en écrivant: la population appréciait son nouveau confort. As-tu vu le film de Denys Arcand " Le confort et l'indifférence ?" Certains exaltés devraient le visionner au moins une fois.

Non, mais j'aurais dû.

Dave
09/10/2009, 11h18
Annecdote: je suis entré à l'Université de Montréal en 66: je n'ai jamais eu un seul volume de référence en français, tous en anglais. C'était accepté, on n'y trouvait rien à redire.



Finalement, je me suis trompé pour mes parents, ils sont sortis de l'université entre 1967 et 1969... Tu entrais à l'université en 66, la même année que ma mère... Alors, tu dois avoir entre 60 et 63 ans... ;)

Cependant, maintenant, on est rendu 40 ans plus tard... et force d'avouer que je suis pensif sur les résultats de tous ces changements... et sur la manière dont notre société a évolué...

Je regardais des stats que misterT m,a envoyé dernièrement, les frais de scolarité au Québec sont excessivement abordable et pourtant, on a des taux de diplomation très faible...

Honnêtement, j'en viens à me demander si ça vaut la peine d'avoir des frais de scolarité aussi bas pour des résultats aussi mauvais... Ceux qui réclament la gratuité scolaire, je commence à penser qu'ils parlent en démagogue de la manière qu'ils défendent une veuve et un orphelin qui n'existent psa ou qu'il ne rapportent rien au système scolaire... ceux qui veulent finir l'université la finiront même si c'est plus cher et que ceux qui sont peu motivé à finir leur études finissent juste par perdre leur temps dans le système d'éduction... Bref, en somme, c'est anormal d'aussi faible taux de réussite malgré la quasi gratuité scolaire... :rolleyes:

Pis si on a ben une faiblesse économique et sociale au Québec, c'est justement notre faible taux d'éducation... Pas d,études = cheap labor et cheap labor = concurrencé la chine, le Mexique et la thaïlande...

Et svp, évitez les clichés démagogue de la construction... ben du monde sans éducation se retrouve à faire n'importe quoi sauf travailler dans la construction... bref, ce secteur, c'est une infine portion du monde sans éducation et formation... Et même en construction, pour un jeune, t'es encore mieux avec ton cours de charpentier... :(

togo
09/10/2009, 12h54
Étant donné que vous, les comptables, aimez les chiffres à la décimale près, faudra refaire tes calculs. Dans mon temps, on entrait à l'université après 15 ans d'études.


On s'entend sur le fait que tout le monde ne peut pas nécessairement devenir docteur en physique nucléaire et que s'il n'y avait que des Phd dans la société, faudrait que certains d'entre eux soient plomblier, menuisier, électricien...
Des gens de métiers dits manuels, il en faut; aujourd'hui, ils gagnent leur vie décemment (cela n'a pas toujours été le cas) et encore mieux s'ils sont entrepreneurs, mais ça ne les dispense pas d'une formation adéquate.
Il y a des secteurs comme la construction qui peuvent en absorber quelques uns et leur donner du métier, mais essaie cela dans l'automobile (en dehors des changements d'huile), l'électricité, le machinage, l'électronique...

Ça dépasse l'entendement que la diplômation soit si basse, qu'autant de jeunes abandonnent le secondaire sans même l'ombre d'un diplôme alors que l'école à tous les niveaux est si accessible et aussi peu coûteuse.
Il n'y a aucune excuse: celui qui n'est pas diplômé, c'est parce qu'il l'a voulu. Les histoires d'écoles plates et de mauvais profs, c'est une excuse à la nullité.

Faudrait pas se tromper sur un point: l'école, à n'importe quel niveau, est facile d'accès mais étudier, apprendre, reste toujours aussi difficile. La récente et relative nouvelle richesse a permis d'acquérir facilement les biens matériels, trop souvent une porte ouverte sur la fainéantise, mais le savoir, lui, il ne s'achète pas.

Avec le déplacement de la fabrication manufacturière vers les pays à bon marché, l'avenir n'est pas rose pour personne. Le bs des drop out, devinez qui va le payer?

L'avenir vers le haut savoir s'est dessiné dans les '70. Il aurait fallu et il faudrait encore plus d'étudiants motivés dans les programmes postsecondaires, mais c'est quand même le fun de voir que ceux qui y sont allés y sont allés à fond et ont drôlement bien réussi. Les prouesses techno du Québec ne nous sont pas tombés dessus comme par hasard.

Dave
09/10/2009, 15h37
un comptable, c'est que ça balance qui compte le plus à ses yeux... une analyse peut avoir une marge d'erreur acceptable, surtout que ça reste une analyse... mais dans l'ensemble, la logique et le balancement du système doit être présent...

Pour le reste, je comprends que c,est pas tout le monde qui ne peut avoir une éducation de haut niveau mais quand même... je trouve que beaucoup de monde ont des vies totalement vides... de la manière, que si tu leur demandes ce qu'ils font de leur vie... la réponse sera simple... rien... S'ils ont des métiers... non... s,ils travaillent... de temps en temps... s'ils ont une stabilité... quossé que c'est ça la stabilité...

triste à mon avis... et surtout dur à comprendre...