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Voir la version complète : Les syndicats criminels ?



Francis F
16/03/2010, 12h12
Avant la semaine dernière, je ne m'étais jamais trop préoccupé du fonctionnement du milieu de la construction. C'est un milieu qui ne m'a jamais attiré. Et de toutes façons, avec mes 5'9" et 135 livres mouillé avec mes caps d'acier, je ne fitte pas du tout dans le moule. Bref, pour faire une histoire courte et cultiver les incultes (comme moi jusqu'à récemment), un travailleur de la construction se choisi un syndicat et ce dernier lui trouve des jobs. Alors, un entrepreneur peut difficilement décider qui travaille chez lui. Ridicule. Surtout que comme c'est ton syndicat qui gère le travail, les têteux sont favorisés plus que jamais. Et comment un syndicat qui place les travailleurs peut défendre les intérêts de ces travailleurs ? Surtout quand il y a intimidation à ne plus finir... L'intimidation, c'est criminel.

Une dame de la région de Montréal travaille dans un milieu très masculin, dans une usine. Elle est syndiquée. Elle est victime d'intimidation et de discrimination de la part de collègues. elle se plaint à son employeur, sans succès, elle se plaint à son syndicat, sans succès. Elle finit par entrer en possession de documents du syndicant exigeant de ne pas défendre cette dame et de tout faire pour s'en débarrasser. Oui, le syndicat veut se débarrasser d'un de ses membres qui se fait intimider. Un juge a tranché en faveur de la dame vs son employeur et son syndicat.

Des infirmières de l'hôpital du Haut-Richelieu en ont ras le bol des conditions de travail. Elle refusent de rentrer au travail et manifestent. Elles forcent ainsi leurs collègues à se taper des 16 heures en ligne... chose qu'elles contestent. Ridicule et manque de respect envers ses collègues.

Après avoir pris connaissance de ces faits, comment un individu peut encore vouloir être syndiqué ? Être syndiqué ou proche d'un syndicat, j'aurais tellement honte. Il est temps que le gouvernement bouge et commence à reviser le code du travail. Qu'il rende les conditions de syndicalisation plus difficiles et surtout, qu'il permette aux gens ne désirant pas être syndiqués de ne pas l'être même si l'entreprise l'est. Qu'il s'assure aussi d'éliminer toute la vermine qui ruine l'industrie de la construction.

Bref, on efface tout et on recommence à 0. Surtout, on repasse un vote dans toutes les entreprises syndiquées... j'ai l'impression que la majorité des syndicats vont tomber.

Alain36
16/03/2010, 12h32
La queue qui fait branler le chien...

Your Mother
16/03/2010, 12h54
Lorsque la Formule Rand sera abolie et que les travailleurs auront réellement le choix de se syndiquer ou non, on aura un pas de fait.
Le syndicalisme est une Mafia où règne la loi du silence. Les syndicats sont des BUSINESS et non pas des organismes d'aide. Les membres sont des outils de représaille (sans que ces derniers ne le sachent réellement).

C'est une grosse partie d'échec. Un jeu de stratégie, de négos, d'enveloppes brunes.
J'ai déjà été dans le patronat d'une entreprise manufacturière et j'ai eu à discuter avec des permanents syndicaux... vous n'avez pas idée des $$ qui m'ont été offerts pour faire de la pression favorable aux syndiqués au sein de l'administration patronnale. J'ai refusé l'argent. 2 jours après cet événement, mes pneus de voiture furent crevés, ma maison "mitraillée" au paintball... et si je parlais ou mettais la SQ dans le dossier, ça aurait été pire. Mon employeur a couvert tous les frais, secrètement.

Les syndicats oeuvrent telles des sectes, bainwashant leurs membres, leur mettant dans la tête que le patronnat fait trop de profit.
Quoi de plus crédible que des syndicats qui déplacent leur membres dans des voitures importées (pas comme si des syndiqués travaillaient en Ontario), ont des comptes avec la banque HSBC (pas comme si les employés des Caisses Pop n'étaient pas syndiqués), donnent des t-shirt, tasses et cossins faits en Chine... vraiment, tout est logique là-dedans.

Toutefois,le poids politique de ces organismes est si lourd que les partis politiques font dans leurs shorts et ne régleront jamais le problème. Et de toute façon, pourquoi démanteler quelque chose qui paie bien les partis?

Slammer
16/03/2010, 14h45
pour juste le code du travail qu'on devrait remettre a zero, mais tout le systeme politique et la fonction public qu'on devrait repenser

Alain36
16/03/2010, 14h55
Un dénommé Rambo vient de m'appeler et m'a demandé gentiment de dire que le statu quo est ben correct, sinon je pourrais manger de la soupe aux dents demain...

Mister Drolet
16/03/2010, 15h32
Attention, il faut en prendre et en laisser, ce n'est quand même pas tout le monde qui est victime d'harcèlement dans la construction... J'ai jamais eu de menace, même chose pour tout mes collègues. Les média en mettent un peu plus et prennent des exceptions. C'est sur qu'il y a quelques délégués de chantier qui sont des gros cr*iss, mais c'est pas SI pire que ça.

Et pour ce qui est du syndicat qui te place, et bien ça fait 10 ans que je suis dans la construction et je n'ai jamais eu à me faire placer. J'ai tout fait seul, quoi que je suis souvent resté pour les mêmes compagnies.

Et l'employeur a tout le temps le choix, il est rare qu'il se fait imposer des employés précis.

Dave
16/03/2010, 16h08
Attention, il faut en prendre et en laisser, ce n'est quand même pas tout le monde qui est victime d'harcèlement dans la construction... J'ai jamais eu de menace, même chose pour tout mes collègues. Les média en mettent un peu plus et prennent des exceptions. C'est sur qu'il y a quelques délégués de chantier qui sont des gros cr*iss, mais c'est pas SI pire que ça.

Et pour ce qui est du syndicat qui te place, et bien ça fait 10 ans que je suis dans la construction et je n'ai jamais eu à me faire placer. J'ai tout fait seul, quoi que je suis souvent resté pour les mêmes compagnies.

Et l'employeur a tout le temps le choix, il est rare qu'il se fait imposer des employés précis.

Les projets gouvernementaux de grandes envergures sont davantages susceptibles de voir ces situations apparaître car il s'agit d'organisme sans leader, sans reddition de compte... pas la même game que les petits projets privés où le payeur a clissement d'intérêt sur la job que tu fais.

Pour le reste, les Rambo, c'est du folklore régional en bonne partie... lol ! Ce genre de personnage, c'est très courant dans les régions où la loi des gros bras est encore importante... c'est fou ce qu'une attitude agressive, des gros bras et des claques sur la gueule peuvent faire sur la progression d'une carrière dans le milieu syndical... Mafia... pretty much like this...

Pareil, beau sujet pour faire du bashing syndical. Berlu va venir vous insulter...

RacingTeacher
16/03/2010, 16h37
mon frère a eu contrat de climatisation pour les banques.

il doit toutes les faires.

il est allé dernièrement en Gaspésie, il s'est fait menacé et mettre des bâtons dans les roues sans arrêt. C'est pas de sa caliss de faute si les banques n'ont pas choisi les crasseux de ce coins de pays....

Francis F
16/03/2010, 22h11
il est allé dernièrement en Gaspésie, il s'est fait menacé et mettre des bâtons dans les roues sans arrêt. C'est pas de sa caliss de faute si les banques n'ont pas choisi les crasseux de ce coins de pays....

Mais les 2 de quotient de délégués syndicaux ne sont pas capables de comprendre ça...

togo
17/03/2010, 06h59
Ce n'est pas tant le syndicalisme comme institution que les gestionnaires qui font problème.
Le même problème se pose en politique avec les politiciens, en églises avec leur clergé, en gestion financière avec les responsables, en sécurité publique avec la police....la liste pourrait continuer.

Ce ne serait pas difficile de faire le ménage là-dedans et d'actualiser certaines modalités devenues déssuètes, mais les politicailleux ne bougent pas. Allez savoir pourquoi maintenant.

On dirait bien que c'est au plus fort de la poche. Ça me fait penser à un article de Life dans les 56-57-58 qui disait que le Québec était un modèle de corruption en Amérique du Nord.
Faut croire qu'on aime cela comme ça.

Francis F
17/03/2010, 18h27
Quelques uns de nos très travaillants et toujours très efficaces cols bleu de la ville de Montréal ont été filmé en train de dormir dans leur camion durant leur quart de travail cette semaine. Et les gens qui travaillent autour de cet endroit ont bien mentionné que c'est une situation quotidienne. Pendant ce temps, le clown qui dirige le syndicat des cols bleus ne veut même pas avouer qu'ils dormaient sur la vidéo. Pas assez précis une vidée de cellulaire.

Ces gens devraient se faire retirer leur accréditation syndicale et commencer à travailler pour vrai. Surtout que le syndicat dit que la ville veut trop donner de travail au privé, que les syndiqués sont beaucoup moins chers et efficaces. Vraiment ? J'en doute.

Slammer
18/03/2010, 08h33
ouin, mechante histoire Francis...me semble que ca n'aide pas leur cause.

Mais une chose ou je suis d'accord, c'est dans les bureaux aussi qu'on devrait couper!!! car dans une autre nouvelle, dans le domaine de la sante, il y a plus de gestionnaire d'engager que d'infirmieres....faut le faire en maudit!!!! Comme si on avait besoin de ca.

Francis F
21/03/2010, 12h57
Encore deux autres histoires d'enfantillages syndical...

À l'hôpital Charles-Lemoyne, des infirmières frustrées de ne pas être assez pour le quart de soir ont forcé leur collègues de jour à faire un double quart de travail en refusant de rentrer au travail. Belle solidarité. Et surtout beau souci des patients.

Au centre-ville de Montréal grosse manifestation syndicale des employés de l'état. Oui, ces bébés gâtés veulent plus d'argent... Bref, ils avaient fait certaines demandes pour leur manifestation qui leur avaient été refusées. Étrangement, une alerte à la bombe à la tour CIBC leur a donné le chemin qu'ils désiraient initialement. Drôle de coïncidence.

Vous désirez toujours être syndiqués ?

wowlesmoteurs
21/03/2010, 15h51
Encore deux autres histoires d'enfantillages syndical...

À l'hôpital Charles-Lemoyne, des infirmières frustrées de ne pas être assez pour le quart de soir ont forcé leur collègues de jour à faire un double quart de travail en refusant de rentrer au travail. Belle solidarité. Et surtout beau souci des patients.

?


sur ce sujet, tu est vraiment a coté de la track........................ tu ne sait et comprend pas du tout ce qui passe ds le milieu hospitalier pour avoir pareil commentaire.
la preuve, ça pas rapport avec le nombre de personne sur leurs quart de travail. mais bien sur le quart suivant.........

la job d'infirmier"ière", c'est un peu plus complexe que de geré des jeunes pour ne pas qu'ils posent des pneus tout croche sur une voiture !!!!!!!

Francis F
21/03/2010, 16h34
sur ce sujet, tu est vraiment a coté de la track........................ tu ne sait et comprend pas du tout ce qui passe ds le milieu hospitalier pour avoir pareil commentaire.
la preuve, ça pas rapport avec le nombre de personne sur leurs quart de travail. mais bien sur le quart suivant.........

la job d'infirmier"ière", c'est un peu plus complexe que de geré des jeunes pour ne pas qu'ils posent des pneus tout croche sur une voiture !!!!!!!

Mais refuser d'entrer au travail alors que la vie de patients dépendent d'eux, c'est une responsabilité bien plus important que la majorité des autres emplois. Je ne critique pas leurs demandes, elles doivent être en nombre suffisant. je conteste leur moyen de pression qui est irresponsable.

Boud
21/03/2010, 17h54
Mais refuser d'entrer au travail alors que la vie de patients dépendent d'eux, c'est une responsabilité bien plus important que la majorité des autres emplois. Je ne critique pas leurs demandes, elles doivent être en nombre suffisant. je conteste leur moyen de pression qui est irresponsable.

Quels sont leurs moyens de pression FF?

Le gouvernement joue justement avec cela...du fait qu'ils ne peuvent pas faire grand chose pour mettre de la pression.

Tu devrais arrêter ton anti-syndicalisme. Tu n'as pas tord partout, mais c'est beaucoup trop tranché. C'est un processus de négociation et tout le monde tire la couverte de son bord. À t'écouter, tout le monde partout serait traité comme chez WM.

Francis F
21/03/2010, 18h20
Quels sont leurs moyens de pression FF?

Qu'elles aillent manifester hors de leur quart de travail. Refuser d'entrer au travail rajoute de la pression sur les autres infirmières. Ça ne règle aucunement le problème.

Konnan
21/03/2010, 18h30
Habituellement Francis F, tu aurais raison, la manifestation hors de leur quart de travail serait une bonne solution sauf que là, ça ne fonctionne pas du tout. Boud et wowlesmoteurs ont en partie raison, il faut connaître un peu leur problématique pour juger de leurs moyens de pressions qui semblent extrêmes d'un point de vue externe.

Le problème c'est que les infirmières travaillent entre 60 et 80 heures par semaine dû au temps supplémentaire obligatoire. Du temps pour manifester, elles en ont pas.

Elles ne peuvent pas sortir après leur quart de travail pour manifester, car souvent elles font 2-3 quarts de travail de suite. Leur seul moyen de manifester, c'est de manifester avant leur quart de travail, un gros risque... sachant qu'elles vont travailler longtemps ensuite, ou ne pas rentrer au travail du tout, voilà !

wowlesmoteurs
21/03/2010, 18h48
Mais refuser d'entrer au travail alors que la vie de patients dépendent d'eux, c'est une responsabilité bien plus important que la majorité des autres emplois. Je ne critique pas leurs demandes, elles doivent être en nombre suffisant. je conteste leur moyen de pression qui est irresponsable.


c'est con ce que tu raconte la. parait que tu ne sait pas grand chose du dossier et comment ça ce passe de ces situations.
continu de te faire une opinion sur de pareil sujet juste sur ce que raconte les nouvelle a TVA/LCN en expliquant qu'une partis des détails de ce genre de situation.


faut être navet pour croire que du personel hospitalier professionel pourrais laisser des patients a eux même comme ça.


avant de qualifié un groupe de personnes d'irresponsable sur une base de seulement une petite partis de l'information du sujet, commence par apprendre par toi même ce que sont de vrai responsabilité qui comprend le bien être et la vie de vrai humains, et non d'un chat ou deux et un chien !!!!!!

wowlesmoteurs
21/03/2010, 18h55
Habituellement Francis F, tu aurais raison, la manifestation hors de leur quart de travail serait une bonne solution sauf que là, ça ne fonctionne pas du tout. Boud et wowlesmoteurs ont en partie raison, il faut connaître un peu leur problématique pour juger de leurs moyens de pressions qui semblent extrêmes d'un point de vue externe.

Le problème c'est que les infirmières travaillent entre 60 et 80 heures par semaine dû au temps supplémentaire obligatoire. Du temps pour manifester, elles en ont pas.

Elles ne peuvent pas sortir après leur quart de travail pour manifester, car souvent elles font 2-3 quarts de travail de suite. Leur seul moyen de manifester, c'est de manifester avant leur quart de travail, un gros risque... sachant qu'elles vont travailler longtemps ensuite, ou ne pas rentrer au travail du tout, voilà !


et le Francis se fait aller gaiment les doigts sur son clavier en pensant que les infirmières qui ont dû faire des doubles quart de travail pour combler le quart de travail de celles qui ont sont aller manifestée, sans savoir que les autres manifestais. celle qui ont remplacer le savait très bien ce qui se passait, et appuyais celle qui manifestais. ce genre de move se fait pas a l'improviste.

wowlesmoteurs
21/03/2010, 18h56
Qu'elles aillent manifester hors de leur quart de travail. Refuser d'entrer au travail rajoute de la pression sur les autres infirmières. Ça ne règle aucunement le problème.


ça fait assez simplet comme réplique !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sames
21/03/2010, 19h10
Je connais très bien le code de déontologie des Infirmières et Infirmiers du Québec et laissez moi vous dire que y'a pas un patient qui est laissé pour compte dans les établissements de santé actuellement. Oui les infirmières et infirmiers sont épuisés, mais ils ont à coeur le bien-être du patient avant tout. D'autant plus que, comme je vous dit, la loi leur interdit d'abandonner un patient à son propre sort. Les infirmières ont le devoir de s'assurer à la fin de leur quart de travail que les patients qu'elles ont à leur charge ont quelqu'un pour assurer la continuité des soins.

RacingTeacher
22/03/2010, 07h14
les autorités abusent du devoir des infirmières pour les forcer à faire plusieurs shifts d'over consécutifs, ce qui est dégueulasse....

être infirmier en urgence, trauma ( pas mal les plus maganés ), je ferais des moyens de pression plus radical.

notre amie infirmière au CLSC a des conditions plus qu'excellentes, un monde de différences avec mon ex qui ne travaillait qu'aux urgences....

Alain36
22/03/2010, 07h49
être infirmier en urgence, trauma ( pas mal les plus maganés ), je ferais des moyens de pression plus radical.


Comme quoi? Peu importe quel moyen qu'on pense, ça sera toujours prendre le patient en otage.

Lorsque les conditions de travail des infirmières ont été établies à la fin des années 60, début des années 70, les syndicats et le gouvernement se sont basés sur ce qu'on voyait dans les usines qui roulent 24/7. Or, les patients ne sont pas une marchandise, un produit, dont on peut arrêter la production n'importe quand au besoin. Ça peut predres 10, 15 ou même 20 ans avant qu'une infirmière dans un hôpital fasse un quart de jour! C'est un non-sens! Il faut revoir le fonctionnement en profondeur.

Slammer
22/03/2010, 09h17
Comme quoi? Peu importe quel moyen qu'on pense, ça sera toujours prendre le patient en otage.

Lorsque les conditions de travail des infirmières ont été établies à la fin des années 60, début des années 70, les syndicats et le gouvernement se sont basés sur ce qu'on voyait dans les usines qui roulent 24/7. Or, les patients ne sont pas une marchandise, un produit, dont on peut arrêter la production n'importe quand au besoin. Ça peut predres 10, 15 ou même 20 ans avant qu'une infirmière dans un hôpital fasse un quart de jour! C'est un non-sens! Il faut revoir le fonctionnement en profondeur.

et voila.....

deja qu'une informiere dans le prive qui travail dans un hopital puplic n'est pas obliger de faire de l'ovre tandit que ces autres confrere qui sont dans le public, oui, alors, deja la, c'est un non-sens!!!

aussi, deja qu'il y a beaucoup d'infirmiere qui ont des poste de 2-3 jours semaine, qui calle malade facilement et elle ne peux pas etre chicane, alors, ca n'aide pas un bon fonctionnement du systeme.

Tous le monde est responsable de ca!!!!

Sames
22/03/2010, 09h21
D'accord avec toi Alain. Et la meilleure manière (du moins la moins dispendieuse) de faire des changements, c'est de s'inspirer des hôpitaux anglophones. Je n'ai personnellement jamais entendu dire qu'au Royal Vic, ça allait mal, pas plus qu'au Jewish. Leurs manière de travailler est mieux pensée, les rotations du personnel sont bien faites, et les conditions de travail sont bonnes. Juste dans les pays scandinaves, ou en Suisse, ce sont des milieux qui ont une manière de travailler qui leur est propre et qui est très efficace.

Mais bon, le ministre de la santé ne semble pas être disposé à voir le problème en face. Pourtant, il est médecin, il devrait être sensibilisé aux besoins des hôpitaux. Quoique souvent, ce ne sont pas les médecins qui font les meilleurs gestionnaires.

julienn
22/03/2010, 21h10
Le problème numéro 1 dans les hopitaux c'est l'absentéisme. C'est lui qui est responsable du surtemps. L'an passer un chercheur à évaluer cet absentéisme a rien de moins que 17%... Réduisez cette absence au travail de moitié et ceste comme si vous aviez 8% d'infirmières de plus. Elles sont 70,000, à 8% de plus c'est équivalant de 5,600 infirmières...Mais du coup presqu'adieu over-time, et qui dit over-time dit surtout over-time volontaire pour la simple raison que c'est payé à temps et demi ou au double.Quel est la cause de l'absentéisme? Plusieurs sûrement. Mais la toute première c'est que la paye rentre pareil, qu'il n'y a pas vraiment coût à être absent. Le gouvernement se réveille d'ailleurs sur le sujet et veux réduire la kyrielle de possibilité d'absences payés.

Boud
22/03/2010, 21h16
Le problème numéro 1 dans les hopitaux c'est l'absentéisme. C'est lui qui est responsable du surtemps. L'an passer un chercheur à évaluer cet absentéisme a rien de moins que 17%... Réduisez cette absence au travail de moitié et ceste comme si vous aviez 8% d'infirmières de plus. Elles sont 70,000, à 8% de plus c'est équivalant de 5,600 infirmières...Mais du coup presqu'adieu over-time, et qui dit over-time dit surtout over-time volontaire pour la simple raison que c'est payé à temps et demi ou au double.Quel est la cause de l'absentéisme? Plusieurs sûrement. Mais la toute première c'est que la paye rentre pareil, qu'il n'y a pas vraiment coût à être absent. Le gouvernement se réveille d'ailleurs sur le sujet et veux réduire la kyrielle de possibilité d'absences payés.

C'est un cercle vicieux. T'as été obligé de faire un 16h, y'a pas mal de chance que tu call malade très prochainement. Quelqu'un devra alors faire un 16h et ça continue!

Sames
22/03/2010, 22h21
Je lisais un article récemment qui disait que le salaire des infirmières en Suisse est de 90 000$ par année, pour 4 jours de travail par semaine. En plus, je reçois des offres d'emplois pour la Suisse justement, pis j'ai même pas encore fini mon bacc. J'imagine qu'ils essaient de profiter de la crise qui se passe actuellement, pour profiter de l'exode des infirmières.

Boud
22/03/2010, 22h42
Je lisais un article récemment qui disait que le salaire des infirmières en Suisse est de 90 000$ par année, pour 4 jours de travail par semaine. En plus, je reçois des offres d'emplois pour la Suisse justement, pis j'ai même pas encore fini mon bacc. J'imagine qu'ils essaient de profiter de la crise qui se passe actuellement, pour profiter de l'exode des infirmières.

C'est qu'en Suisse, les avantages offerts aux nouvelles mamans sont extrêmement généreuses. Pas mal plus qu'ici...Ils font donc beaucoup d'enfants et il manque cruellement d'infirmières, puisqu'elles sont nombreuses à partir...et pour longtemps.

wowlesmoteurs
23/03/2010, 09h33
Je lisais un article récemment qui disait que le salaire des infirmières en Suisse est de 90 000$ par année, pour 4 jours de travail par semaine. En plus, je reçois des offres d'emplois pour la Suisse justement, pis j'ai même pas encore fini mon bacc. J'imagine qu'ils essaient de profiter de la crise qui se passe actuellement, pour profiter de l'exode des infirmières.


dit comme ça, ça l'air spectaculaire comme salaire. mais 90,000$, c'est pas le salaire quand tu commence, mais plus ds les 50,000$.
oui un horaire sur 4 jours, mais ce sont des shift de 12hrs par jour.

surement très intéressant la Suisse pour les infirmier "ère", mais il y a quelques irritant quand même......

Sames
23/03/2010, 11h08
Oui, mais quand tu considère que le salaire maximal d'une infirmière sur le plancher au Québec, ça plafonne à 70k$, ça fait tout de même une bonne marge.

jobine
23/03/2010, 11h50
On peut pas comparer seulement les chiffres. Le coût de la vie est beaucoup plus élever en europe qu'ici. Ils ont les salaires en conséquence.

lizlec
23/03/2010, 11h59
Oui, mais quand tu considère que le salaire maximal d'une infirmière sur le plancher au Québec, ça plafonne à 70k$, ça fait tout de même une bonne marge.

Reste à comparer le coût de la vie et les avantages sociaux. Selon l'indice Big Mac, le coût de la vie y est près de 50% supérieur à ici.

wowlesmoteurs
23/03/2010, 12h40
Oui, mais quand tu considère que le salaire maximal d'une infirmière sur le plancher au Québec, ça plafonne à 70k$, ça fait tout de même une bonne marge.


oui, je le répète, ça semble très intéressant la Suisse, pas de doute. et oui les salaires sont plus élevé, mais le cout de la vie est bcp plus élevé en Suisse vs ici. j'ai regarder une émission télé qui en a parler de long en large de la Suisse pour les infirmier, et aussi ma femme m'en a parler. elle connais plusieurs infirmière qui ont fait la Suisse.

togo
23/03/2010, 13h19
Cherchez l'erreur:
-- Les infirmières ne veulent pas travailler comme membre d'un personnel hospitalier, mais elles acceptent le même travail via une agence de placement.
-- Les infirmières avec le plus d'ancienneté ne veulent pas travailler de nuit, mais en bout de ligne, y sont contraintes quand même.
-- L'état ne veut pas améliorer leurs conditions salariales, mais il paie une grosse prime aux agences de placement....

Selon un article récent, on ne manque pas d'infirmières.
Ce sont avant tout leurs conditions de travail qui sont sont rebutantes. Une organisation du travail mal adaptée (autant par gestion bureaucratique que par les cloisonnements des conventions), le manque de considération de l'employeur...une sorte de ras le bol finalement. Sortent du système.

Les infirmières (comme les enseignants d'ailleurs) ne travaillent pas avec du monde, mais ''sur'' du monde. Or, on transige avec eux comme si c'était des étalagistes. Fonctionnera jamais.

Le phénomène des infirmières en Suisse, c'est vieux d'au moins 25 ans. Véritable aubaine pour les suisses: de un, du personnel très compétent, et de deux, leur formation ne leur pas coûté une seule token.
C'est certain qu'un dollar en Suisse ne va pas aussi loin qu'un dollar au Canada parce que le coût de la vie y est très élevé, mais un dans l'autre, les salaires étant nettement meilleurs, au plan monétaire, elles en sortent gagnantes.
Comme m'a déjà dit l'une d'entre elles, ''tout coûte cher, mais les salaires sont en conséquence.'' À cela s'ajoute la considération et le respect de l'employeur: c'est important cette chose là.
De plus, pour celles qui entrent la dimmension culturelle dans l'équation, alors là, la Suisse, c'est encore plus attirant. Suffit de penser à tout ce qu'on peut visiter dans un simple rayon de 300- 400 km. Pensez au coût du même voyage pour un touriste partant de Montréal.

En bout de ligne cependant, reste que le job consiste à s'occuper des malades et qu'il faut bien couvrir les horaires de nuit comme ceux de fins de semaines: qu'y a-t-il de si différent avec ici? Est-ce qu'on est borné à ce point qu'on n'arrive pas à définir une organisation du travail acceptable pour tout le monde? Combien ça coûte former une infirmière? ...et ce sont les suisses qui en profitent! Entre deux fromages, doivent être morts de rire.

julienn
23/03/2010, 13h29
Je lisais un article récemment qui disait que le salaire des infirmières en Suisse est de 90 000$ par année, pour 4 jours de travail par semaine. En plus, je reçois des offres d'emplois pour la Suisse justement, pis j'ai même pas encore fini mon bacc. J'imagine qu'ils essaient de profiter de la crise qui se passe actuellement, pour profiter de l'exode des infirmières.

Pourquoi pas y aller alors?

Ce serait beaucoup plus utile pour toi et pour nous que de rester ici en pensant toute ta carrière que c'est ben mieux ailleur !

En passant, juste avant de devenir ministre de la santé, Philipe Couillard avait recruter quelques spécialistes de la Suisse qui étaient ravis des possibilités de pratiques qu'ils avaient a Sherbrooke.

T'sé même notre gros plaintif Barrette a été pratiquer ailleurs, pourtant il est revenu ici se mortifier...

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Chiffres intéressants diffusés hier au TéléJournal de R-C qui met en relief les variantes de culture..

Nombre d'infirmières par 1,000 habitants en Ontario = 7.2

Nombre d'infirmières par 1,000 habitants au Québec = 8.5

C'est pas qu'ils ont pas eux aussi leurs problèmes mais pour ce que l'on en sait c'est comme beaucoup moins dramatique, et surtout moins dramatisé, de l'autre coté de frontière alors qu'ici on a 18% plus de personnel infirmier...

Dave
23/03/2010, 15h04
ah, le cas médical... un exception parmi les exceptions de la vie...

Slammer
23/03/2010, 16h27
T'un autre cote, ce n'est pas la salair des infirmiere le probleme, c'est la gestion de tout ca....

et pourquoi ca fonctionne mieux dans la police, pourtant, tu dois travailler soir et fds aussi?

DrAkO
23/03/2010, 16h59
Le problème avec les syndiqués c'est que les 2 ou 3% d'imbécile nous fait une réputation de "marde" à nous, les 97% de syndiqués qui fait sa job correctement, du mieux qu'il le peut et qui sont heureux de la job qu'ils ont.

Pareil pour nous à la STM, le faible % de face de plâtre au volant d'un autobus nous fait la réputation qu'on a...Heureusement, la mentalité semble vouloir changer à mesure que les plus vieux prennent leur retraite. Les jeunes sont plus souriant et plus orienté vers le service à la clientèle.

Mister Drolet
23/03/2010, 20h12
Oui, mais quand tu considère que le salaire maximal d'une infirmière sur le plancher au Québec, ça plafonne à 70k$, ça fait tout de même une bonne marge.

C'est déjà popire 70000$.... Je suis de ceux qui croient qu'augmenter les conditions physiques est une bonne idée, mais le salaire par contre.... ce sont des infirmières, pas des médecins spécialistes... c'est déjà assez bien payé.

togo
23/03/2010, 20h27
C'est déjà popire 70000$.... Je suis de ceux qui croient qu'augmenter les conditions physiques est une bonne idée, mais le salaire par contre.... ce sont des infirmières, pas des médecins spécialistes... c'est déjà assez bien payé.

Est-ce que je fais erreur ou si ce n'est pas aussi le salaire des chauffeurs d'autobus-metro de la STM? ...secondaire 5 comme scolarité.

lizlec
23/03/2010, 20h33
Est-ce que je fais erreur ou si ce n'est pas aussi le salaire des chauffeurs d'autobus-metro de la STM? ...secondaire 5 comme scolarité.

Si c'est le cas, c'est trop ... 70000$ est juste pour une infirmière, mais pas pour un chauffeur de la STM ... c'est pas parce que certains abusent que nécessairement on doit ajuster tous les autres sinon on a pas finit.

DrAkO
23/03/2010, 21h33
Un chauffeur d'autobus de la STM, en faisant sont 40 heures par semaine au plein salaire gagne environ 61 ou 62 000 par année.

Oui y en a qui font 80-90 et même 100 000$ par année, mais ces gens la travaille 16 heures par jour / 6 jours par semaine.

Personnellement, ce devrait être interdit plus que 10 heures de temps supplémentaire par semaine, c'est pas des boîtes qu'on conduit, c'est du monde...

Et ceux qui disent que c'est trop, dites-vous qu'à mon avis, c'est très bien payé pour transporter du monde sur la route, les amener du point A au point B dans des délais très (souvent trop) court, sans pogner d'accident, avec le peu (pas) de respect qu'il y a sur les routes. Personnellement je ne chiale pas du tout, je suis très satisfait de ma job et de mon salaire.

Bon, j'attends les roches...!:-P ;)

Mister Drolet
23/03/2010, 21h34
Est-ce que je fais erreur ou si ce n'est pas aussi le salaire des chauffeurs d'autobus-metro de la STM? ...secondaire 5 comme scolarité.

Mais là on parle d'infirmière, pas de chauffeur d'autobus... Comparer des salaires à la volée comme ça est trop facile.

Comme si donner 100000$ à une infirmière règlerait tout les problèmes. Selon moi, 90000$ sans overtime pour une infirmière comme en Suisse, ce n'est pas un salaire justifié.

lizlec
23/03/2010, 21h49
Un chauffeur d'autobus de la STM, en faisant sont 40 heures par semaine au plein salaire gagne environ 61 ou 62 000 par année.
...Bon, j'attends les roches...!:-P ;)

Tu parles du plafond salarial ou du salaire moyen? Si c'est le plafond actuel ca donne environ 30$ de l'heure ce qui est dans la limite du correct ... dans le très bien payé, mais correct. Par contre s'il s'agit d'un salaire moyen c'est à mon humble avis, trop.

T'inquiètes pas pour les roches ... je lance pas à 600km ... lol !!!

Xav
23/03/2010, 22h06
Puisqu'il est question d'argent,voici le salaire horaire du personnel infirmier au Québec et ce,dans le réseau public:

Infirmier(ère) auxiliaire (D.E.P):18.26 à 23.97$
Infirmier(ère) (D.E.C):21.41$ à 31.89$
Infirmier(ère) clinicien(ne) (BAC):21.62$ à 38.53$
Infirmier(ère) praticien(ne) spécialisé(e) que plusieurs appellent communement super infirmière: 25.17$ à 44.87$

Veuillez noter que ceci exclus les diverses primes comme celles de soir,nuit,fin de semaine et de saison estivale.À mon avis,le salaire n'est pas exagere car le niveau d'étude est conséquent cependant,une meilleure organisation du temps retiendrait beaucoup plus de personnel.Le privé est beaucoup plus souple à ce niveau.De plus,la pénurie n'est pas généralisées.Ce que je veux dire,c'est qu'il y a des domaines et des champs de compétences qui sont plus en demande que d'autres.

DrAkO
23/03/2010, 22h49
Tu parles du plafond salarial ou du salaire moyen? Si c'est le plafond actuel ca donne environ 30$ de l'heure ce qui est dans la limite du correct ... dans le très bien payé, mais correct. Par contre s'il s'agit d'un salaire moyen c'est à mon humble avis, trop.

T'inquiètes pas pour les roches ... je lance pas à 600km ... lol !!!

Je parle du salaire au maximum de l'échelle salariale et en travaillant 40 heures par semaine. Donc quelqu'un, au maximum de l'échelle salariale qui ne fait que son 8 heures par jour / 5 jours par semaine va gagner autour de 61 ou 62 000$ par année.

Bien évidemment, le salaire augmente, calculez en moyenne 2% par année, c'est ce qu'on obtient au renouvellement de la convention collective et c'est bien correct ainsi.

Merci pour les roches :P

Boud
23/03/2010, 23h15
2%, ça devrait être la norme. C'est l'inflation, c'est le % pour garder son pouvoir d'achat au même niveau d'une année à l'autre. C'est d'ailleurs la-dessus que ça brasse dans la fonction publique.

Sames
23/03/2010, 23h38
Je pense qu'il y en a ici qui pensent encore que le travail des infirmières c'est juste de passer des pilules et de prendre les signes vitaux 2 fois par quart de travail. C'est plus que ça la job d'infirmière. Faire l'évaluation clinique du patient, faire la surveillance aussi des patients sous traitements et chez qui la maladie évolue, déceler des nouveaux problèmes, etc. Il faut travailler dans les dimensions biologiques, sociales et psychologiques de 6 patients et souvent superviser les patients (5 à 7) de l'infirmière auxiliaire. C'est un travail complexe qui nécessite un très bon jugement et des connaissances poussées, parce que ça ne pardonne pas.

C'est également une profession qui ne permet pas de rester sur ses lauriers à donner des soins toujours de la même manière. Chaque infirmière a le devoir de rester à l'affût des dernières lignes directrices qui se développent.

Il a y un travail de surveillance clinique et de traitement non négligeable. Contrairement à ce que certain peuvent penser, une infirmière n'est pas l'esclave du médecin. Tout d'abord, il n'y a jamais un médecin qui demeure en tout temps sur un étage. Une infirmière doit passer derrière le médecin pour faire une double vérification de ce qui a été prescrit. Aussi, on ne donne pas juste des Tylénol et du Gravol de temps en temps. Il y a des médicaments qui sont toxiques, avec des effets indésirables importants qu'il faut déceler et traiter. Alors oui, ça vaut 70k$ de plafond salarial une Infirmière. C'est pas normal qu'un employé de SAQ (sans vouloir dénigrer quiconque ou le travail de quiconque) ait un salaire plus élevé qu'une infirmière qui commence.

Pour ce qui est de la Suisse, oui le coût de la vie est plus élevé, mais les salaires le sont également comme certains l'ont mentionné. Les conditions de travail sont plus adéquates aussi. C'est aussi une expérience de vie aller travailler là à cause de la culture qui est différente et du mode de vie qui diffère.

Sames
23/03/2010, 23h50
Je relis mon post et je trouve que je me suis emporté un peu, mais c'est que ça vient me piquer directement les propos de certains parce que j'ai l'impression que la profession infirmière est banalisée. Je veux juste que vous compreniez que les infirmières ont une incidence sur la vie (et par conséquent, la mort) des gens. Il y a des erreurs fatales qui peuvent survenir à n'importe quel moment dans une journée, et il faut que l'infirmière soit assez allumée pour les prévenir, et ça, ça prend des connaissances et un jugement clinique d'une grande qualité.

Slammer
24/03/2010, 08h33
on s'attend-tu que ce n'est pas le salaire le probleme mais tout ce qui tourne autour?

meme si on donnerais 100 000$/par an a une infirmiere, on aurait les meme problemes de gestions???

et pour les autres salariers de la fonctionne public, prennez votre pillule ou aller travailler dans le prive si vous n'etes pas content.

Des fois, je me dit que la classe moyenne devrait arrete de consommer pendant une semaine et de ne pas payer de taxe pour avoir un peu plus de respect!!!

Dave
24/03/2010, 09h52
Des fois, je me dit que la classe moyenne devrait arrete de consommer pendant une semaine et de ne pas payer de taxe pour avoir un peu plus de respect!!!

Slammy, c'est parce qu'à la base, la fonction publique est le poumon de la classe moyenne... Dans les revenus familiaux de 60 000 à 120 000 $ annuel, tu auras bcp de monde qui sont dans la fonction publique et parapublique...

L'avantage de la fonction publique, c'est d'être un gros OSBL qui ne court pas après la rentabilité, c'est aussi un excellent outil social de distribution de la richesse...

J'ai pas de problème avec une infirmière à 70 000 et j'ai tout aussi aucun problème avec un chauffeur de la STM à 62 000 $... Le feriez vous 8hrs avec un bus de 50 pieds dans le traffic... avec des puants, des crottés, des weirdos qui embarquent à tout bout de champ... ceux qui tu ne sais même pas s'ils vont t'attaquer... moi non.. ça doit être terriblement stressant...

anyway, avec le taux d'emploi au québec qui est très faible... c'est dommage de voir que le monde ne veulent pas travailler... La différence de richesse réelle du québec, elle est là... Trop peu de monde au travail en % de la population entre 15 et 64 ans... c'est comme 60% au québec, moyenne fédérale de 62% et certaines provinces atteingnent le 67 %...

togo
24/03/2010, 12h16
Mais là on parle d'infirmière, pas de chauffeur d'autobus... Comparer des salaires à la volée comme ça est trop facile.
.
Ce n'est pas à la volée.

Au Québec, la plupart des salaires sont établis par comparaison de tâches, de responsabilités et de scolarité requise.
Il y a un institut gouvernemental (le nom m'échappe) chargé de monter un genre de régistre. L'état, évidemment, l'utilise pour la fonction publique, mais le privé aussi, du moins les firmes plus importantes en termes de personnel. En fait, les salaires du privé sont souvent calqués sur ceux du public, mais quand même pas pour toutes les fonctions.
--Vous avez raison de penser que les municipalités ne l'utilisent pas au niveau des salaires.--

Entendons-nous que je n'ai absolument rien contre les chauffeurs, mais disons que pour des salaires qui se ressemblent, le seuil d'entrée est très différent. Ne sont pas dans la même league.

Pour Boud: historiquement, les conventions collectives se sont règlées pour la plupart autour de l'inflation hormis les cas de rattrappage. Dans la ronde actuelle, le front commun prétend à un rattrappage à cause du décret dans la dernière négociation.
Ont toujours su, l'un et l'autre, qu'ils vont règler quelque part à mi-chemin. Les offres comme les demandes extrêmes, c'est du show off pour justifier les structures de négociation qui sont aussi importantes en nombre chez chacune des deux parties.

Pour revenir aux infirmières, il y a un excellent témoignage dans La Presse de ce matin de la part d'une infirmière travaillant en Suisse depuis 7 ans.

Sames
24/03/2010, 17h06
Merci togo pour l'article, c'est très intéressant!

julienn
25/03/2010, 08h28
Lettre intéressante en effet.

http://www.cyberpresse.ca/place-publique/opinions/la-presse/201003/23/01-4263521-trop-bien-en-suisse.php


Il semble bien que depuis toujours le métier d'infirmière en Suise fasse l'envie un peu partout dans le monde.

Après tout c'est la Suisse qui mit au monde La Croix Rouge !

Si vous voulez vous amuser un peu jetez un oeil ici, «quel est le salaire d'un infirmier en suisse?»

http://www.educh.ch/forum-coaching-formation/message.php?id=1434

Alain36
25/03/2010, 08h48
L'avantage de la fonction publique, c'est d'être un gros OSBL qui ne court pas après la rentabilité, c'est aussi un excellent outil social de distribution de la richesse...


Ou comment déshabiller Jacques pour habiller Jean...

Dave
25/03/2010, 09h46
Ou comment déshabiller Jacques pour habiller Jean...

non, ce propos est stupide... un bon compromis étatique mélangé avec une population dynamique et allumée est parfait pour générer une bonne croissance économique et de la création de richesse... La distribution de la richesse permet aussi une meilleure consommation générale de la population... effet de chaîne positif sur l'économie... Concentré la richesse entre les mains des plus riches ne donnent rien de bien positif sur le portrait économique global d'une nation... Les riches pillent en fou... les plus pauvres ne pilent pas rien du tout... J'ai rien contre ce principe social et pourtant, je suis plus conservateur que social-démocrate...

Ce qui est triste au Québec, c'est la quantité de personne qui foutent rien de leur vie... on leur a offert éducation gratuite, programme de formation adulte, programmes sociaux de réinsertion sociale et ce qu'on reçoit en échange, c'est une fin de non recevoir... c'est désolant...

Qu'on ait une fonction publique qui permettent à ceux qui se lève le matin d'avoir un salaire décent. c'est pas une problématique à mon avis... la problématique est ben plus ceux qui refusent de se lever par paresse ou désintérêt généralisé... (on peut passer un bout plus rough dans une vie où la motivation n'est pas grande mais ça ne doit pas devenir une constante sur 10-20 ans)...

En fait, la fonction publique ne déshabille pas Jacques pour habiller Jean... Et habille Jacques et Jean avec une paire de jeans à 50$ et un chandail à 30 $... c'est quand même mieux que j'avoir Jacques avec une paire de culotte à 350$, un chandail à 295 $ et d'avoir Jean avec une vieille paire de jean Cherokee de 10 ans troué et un clisse de vieux t-shirt midtown de 8 ans...

Ce que je n,aime pas.. c'est qu,on habille Robert qui est sur le BS depuis 10 ans et qui se tappe son paquet de tops par jour avec sa 12 de bières et qui dit à ses 8 flots que c,est de meme qu'on doit vivre sa vie... ça, ça m'écoeure rare...

Alain36
25/03/2010, 09h57
C'est quoi un riche au Québec?

Slammer
25/03/2010, 11h31
C'est quoi un riche au Québec?

un bien-heureux (BS) qui travaille au noir et qui fait des etudes sur les medicament les fds???

julienn
25/03/2010, 12h54
Ou comment déshabiller Jacques pour habiller Jean...

Exacte.

Et le ministre des finances est a nous préparer la plus belle preuve de la chose.

Dave
25/03/2010, 14h07
C'est quoi un riche au Québec?

ouff, voilà une bonne question... d'abord, je n'aime pas le terme riche car il fait référence à un facteur qui est d'abord qualitatif et non quantitatif. être millionnaire se quantifie, c'est avoir une valeur nette d'actif de plus de 1 million de dollars, quoique la définition est souvent usurpée. Par la suite, riche, c'est aussi un facteur de comparabilité. être riche, c'est se comparer à quelqu'un ou quelques uns. On peut être plus riche que certains mais plus pauvres que d'autres, selon à qui on se compare. et selon de quoi on se compare. Riche, c'est monétaire ou de santé, du bonheur ou de la famille. Tsé, quand certains disent que la plus belle richesse, c'est la famille, ça montre bien l'ambiguïté du terme riche et richesse.

Par la suite, je pense que c'est la mauvaise question à se poser au Québec. Je pense que les québécois obsèdent sur la richesse, que ce soit du point de vue syndical qui la considère comme dégoûtante que du point de vue libéralisme qui en fait une obsession.

La vrai question, à mon avis, et le vrai problème au Québec, c'est notre incapacité à amener le nb maximum d'individu en % de la population à devenir un acteur dans l'augmentation de l'activité économique. Les économistes parlent bcp de productivité mais voilà un terme qui me rend mal à l'aise parce que je le trouve mal interpréter.

Trop souvent, on associe le terme productivité aux travailleurs uniquement dans le sens des amener à faire plus d'heures. On ne regarde que le point de vue de la productivité "patronnale" mais on regarde peu sous l'oeil de la productivité "collective". Bref, on donne peu d'importance aux vrais défis de la productivité d'un peuple, soit d'augmenter le nb de personne au travail, d'augmenter la compétence de ce nb de personne au travail et d'augmenter la créativité de ces personnes au travail pour qu'elles soient meilleures... Et pourtant, c'est aussi simple qu'une règle de 3, plus que tu as de monde qui travaille, plus qu'ils sont bons et que le output est bon, plus ton peuple produit des biens et des services de qualité, avec une forte valeur ajouté et plus l'activité économique devient intéressante. C'est un triple défi... augmenter le nb de personne en travail, augmenter la compétence, augmenter l'innovation et la créativité. Au Québec, il ne faut plus capoter sur le nb d'emplois à créer, ce n'est plus le vrai problème, il faut plutôt travailler à faire sortir le monde de chez eux pour qu'ils aient occupé un travail dans la société... Bientôt, il y aura plus de poste disponible que de personnes compétentes pour les occupés. Bientôt, ceux qui ne seront pas capable de se trouver un emploi seront dans cette position par leur propre faute, ils seront soit trop paresseux pour aller travailler ou soit incompétent et mal formé. Le constat est dur mais vrai... C'est ben beau avoir des jobs ouvertes mais quand t'as personne de compétent pour l'occuper, ça l'amène rien.

J'ai lu bcp de données économique ces derniers temps et la donnée la plus intéressante, c'est le % de personne de 15 à 64 ans qui travaille, on est à 60% au québec (62 au canada dans l,ensemble, 67 % en Alberta). On dit souvent de cette donnée qu'il faut la relativer parce que les étudiants de plus de 15 ans sont compté masi ne travaille pas... et aussi qu'il y a des retraités, des invalides aussi qui ne travaillent pas... je veux bien prendre cette donnée, mais au québec, on garde un taux de décrochage over la moyenne nationale et on a un taux d'emploi under... ça en prendrait en clisse des retraités et des invalides... et bien, WTFF (f**king f**k), des jeunes lâchent l'école mais ne vont pas travailler... ils font autre chose... Pas besoin de dire que la productivité collective en prend une claque de ce genre de phénomène où tu as des hommes et des femmes qui ne travaillent pas et ne vont pas à l'école. T'as du monde qui refuse le travail... Je dis pas d'aller travailler 50 hrs semaine mais tant qu'à moi, 20-30hrs, c'est mieux que 0.

Et tout ce monde sur la voie d'évitement, pas besoin de dire que ça demande plus de jus et d'effort au monde qui travaille, que ça freine notre capacité économique collective... ça demande plus d'heures de travail, ça veut dire plus d'impôts pour les soutenir, plus plus plus... Jamais je vais chiâler contre les fonctionnaires, leur paie ou what-so-ever d'une personne qui se lève le matin et qui travaille.

Moi, j'en ai contre ceux qui refuse de prendre part à l'activité économique parce qu'ils foutent rien de leur journée...

Alain36
25/03/2010, 15h24
C'est peut-être parce qu'au Québec, on ne valorise pas l'activité économique, non? Combien de fois avez-vous déjà entendu ou même dit "j'fais pas de temps supplémentaire, il s'en va tout en impôt." ou "j'veux pas une augmentation trop grosse parce que je vais changer de bracket d'impôt."? C'est un signe que notre modèle fiscal est un frein à la productivité, donc à l'essor économique.

Pourquoi des parents sur le BS iraient travailler au salaire minimum alors qu'ils ont tout ce qu'il faut tout cuit dans la bouche? Pis ne sortez pas l'idée d'augmenter le salaire minimum, ça règle rien, ça fait seulement que de l'inflation pis augmenter le décrochage.

Dave
25/03/2010, 16h04
C'est peut-être parce qu'au Québec, on ne valorise pas l'activité économique, non? Combien de fois avez-vous déjà entendu ou même dit "j'fais pas de temps supplémentaire, il s'en va tout en impôt." ou "j'veux pas une augmentation trop grosse parce que je vais changer de bracket d'impôt."? C'est un signe que notre modèle fiscal est un frein à la productivité, donc à l'essor économique.

Pourquoi des parents sur le BS iraient travailler au salaire minimum alors qu'ils ont tout ce qu'il faut tout cuit dans la bouche? Pis ne sortez pas l'idée d'augmenter le salaire minimum, ça règle rien, ça fait seulement que de l'inflation pis augmenter le décrochage.

Pour la fiscalié, c'est largement surévalué à mon avis. Peu de monde atteigne réellement le taux marginal de 48,2%. Pour la majorité des travailleur, on parle de 35% de taux marginal. je pense que plusieurs refusent de faire du temps supplémentaire parce qu,à un moment donné, y'a pas juste ça dans la vie. quand t,es marié ou avec un conjoint, que t,as des enfants, si tu lèves le matin pour aller travailler et faire ta part, c,est déjà un plus à mon avis. pis tant qu'à travailler pour assurer confort à son foyer et sa famille, aussi bien les voir et profiter des trop court moment passé avec eux. mis à part quelques bibittes, pas grand monde ne se valorise et trippe seulement au travail. Passé 50 à 60hrs au travail par semaine, c'est long...

Pour l'impôt globalement, je ne pense pas qu'il faut refuser une paie plus grande dans l'optique de changer de braquet, c'est un peu con comme pensée, mais je dirais que l'imposition globale, ça finit davantage par amener un mal du québec chez les travailleurs fortement qualifié et bien rémunéré. ça écoeure de travailler fort pour s'en faire bcp enlever, surtout si on se compare à ailleur sur le continent. ça donne une envie d,aller voir ailleurs...

Pour le salaire minimum, tu as encore raison, l'augmenter ne change rien. anyway, on assiste à un nouveau phénomène de société au Québec, même les emplois de base sont rendu dur à combler. Des épiceries, les Wallmart ont de la misère à recruter du personnel, WTFF... Et là, tu mets la donnée sorti plus tôt, le 60% en relation avec ce genre d'emploi non comblée... bâtard, y'a problème en quelque part. en plus, contrairement à nos voisins, on peut pas dire que les québécois se repeuple en mongol, donc l'hypothèse des femmes à la maison qui s'occupe des 4 à 5 enfants ne tient pas la route, déjà qu'avec les CPE, difficile de justifier de rester à la maison quand tu as des garderies subventionnée à gros frais.

Au québec, la méthode douce pour ramener le monde sur la marché du travail a été largement utilisé et au final, les résultats sont très mitigés pour ne pas dire désastreux... Comme un collègue me disait, ça va prendre un gars avec des couilles de béton qui va accepter d'avoir du monde dans la rue pendant 4 ans de son mandat mais qui va faire le ménage en ne pensant pas se faire réélire... Johnny "Clownus" Charest, pour moi, proche de la pensé libérale impartiale, il a perdu bcp de mon respect depuis la dernière élection... ce gars là ne pense qu'en fonction de ses élections et de se faire réélire... facque il se fout de ce qui devrait être bon pour le peuple, il pense à ce qui est bon pour lui... une astic de joke...

Slammer
25/03/2010, 16h27
Bon texte Dave...

et j'ajouterais qu'on a les frais de scolarite les moins eleve au canada et on a le plus haut taux de decrochage, alors, ca donne quoi d'avoir les etudes presque gratuite si personne en profite???

Dave
25/03/2010, 16h44
Bon texte Dave...

et j'ajouterais qu'on a les frais de scolarite les moins eleve au canada et on a le plus haut taux de decrochage, alors, ca donne quoi d'avoir les etudes presque gratuite si personne en profite???

C'est une question très complexe qui meritera qu'on s'y attarde pour vrai un jour ou l'autre malgré le fait que ça va japper en chien... en fait, le problème, c'est qu'on ne fait pas mieux qu'ailleurs... si on était meilleur, on dirait que notre approche est la bonne mais ce n'est pas le cas... Bref, une boîte de pandore qu'il faudra ouvrir un jour ou l'autre...

Comme les CPE... pratique mais cher en chien... de mon côté, j'aimais quasiment mieux l'idée du bon de garde de Dumont, plus démocratique... mais ça faisait câlicement pas l'affaire des syndicats...

togo
25/03/2010, 20h03
Cette fois, 100% d'accord avec tes textes, Dave.

C'est tout un assainissement des moeurs qu'on a besoin.
- Un paquet de jeunes sont trop lâches pour même essayer d'apprendre quelque chose alors qu'on leur offre gratuitement le système d'éducation le plus souple et le plus polyvalent de toute notre histoire.
- Un paquet de travailleurs sont trop paresseux pour faire des heures supplémentaires au dessus de leur gros 35-40 en prétextant les impôts auxquels, à l'évidence, ils ne comprennent rien.
-Dans l'entreprise, c'est un concours à celui qui réussira le plus d'évasions fiscales.

On peut réellement se demander combien de temps la société pourra tenir comme cela.

Boud
25/03/2010, 22h36
C'est peut-être parce qu'au Québec, on ne valorise pas l'activité économique, non? Combien de fois avez-vous déjà entendu ou même dit "j'fais pas de temps supplémentaire, il s'en va tout en impôt." ou "j'veux pas une augmentation trop grosse parce que je vais changer de bracket d'impôt."? C'est un signe que notre modèle fiscal est un frein à la productivité, donc à l'essor économique.



http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201003/24/01-4263752-la-fiscalite-est-elle-competitive-au-quebec.php

Boud
25/03/2010, 22h48
Moi je pense qui faudrait arrêter de chialer et se retrousser les manches.

Au lieu de chercher des solutions et vraiment s'améliorer, c'est toujours la même affaire. Les fonctionnaire gagnent trop cher, ils se pognent le cul, y'en a trop...

Moi, je pense qu'on est un peuple assez lâches (Lucien Bouchard l'a dit récemment et ça n'a pas bien passé).

Justement, les gens ne veulent pas faire d'OT pour pas payer d'impôt...en fait, c'est qu'ils ne veulent pas plus travailler, c'est tout! La raison de l'impôt est facile à donner, mais ce n'est pas la vraie...

On est lâches. C'est plus facile chialer contre les fonctionnaires que de travailler nous autres mêmes. C'est plus facile dire que c'est la faute de l'autre au lieu de se regarder dans le miroir.

On est un peuple qui regarde les autres autour au lieu de se prendre en main. Le petit fonctionnaire gagne un bon salaire pis ça de l'air facile sa job, au lieux d'améliorer mon sort, je vais essayer que lui en ait un moins bon...

Ça me fait tellement chier les gens qui font juste chialer sans faire quoi que ce soit. Quand j'entends la vieille bonne femme se plaindre du système de la santé, des jeunes, du monde trop riche, des fonctionnaires pis du déficit, ça me donne le goût de gerber. Qu'est-ce que fait cette même personne pour aider la société? Elle fume, boit du Coke à longueur de journée pis écoute TVA.

Quand un gars de mon BACC chiale contre la santé, le déficit, les fonctionnaires pis les grèves de chargés de cours quand lui préfère ne pas travailler durant sa session parce qu'il aurait une moins grosse bourse, ça me donne envie de frapper.

Je suis écoeuré du maudit chialage contre tout.

Slammer
26/03/2010, 08h56
moi, je suis payer a la semaine, alors, ca change strictement rien pour moi l'over...meme que c'est mieux, je met mes heures en conge heheheheh

berlu
28/03/2010, 16h37
Il est vrai que mes enfants ont quitté l'Université mais j'admets que les frais de scolarité sont beaucoup trop bas. Si je me souviens dans les années 70 ça me coûtait environ 500$ par session. 40 ans plus tard ce n'est pas plus que 1200$. Ridicule. Aussi, les frais de scolarité devraient s'articuler en fonction des études. Un bac en lettres devrait coûter BEAUCOUP moins cher que des études en médecine . Le médecin va gagner beaucoup plus et ses études coûtent beaucoup plus à l'Université. Quand les jeunes vont payer2000.$ ou 3000.$ la session, ils vont prendre leurs études au sérieux. Au secondaire et au CEGEP, ils vont prendre les bonnes options et acquérir plus rapidement de la maturité. Les emplois d'été vont servir à autre chose que les crisses de cell à 50.00$ par mois, la minoune, la plasma etc. Je suis sévère mais je crois que hausser substantiellement les frais de scolarité va faire diminuer le décrochage scolaire. J'ai pour exemple les jeunes de ma génération qui quittaient leur village pour aller étudier en ville. Avec la bouffe et le logement à payer, les prêts-bourses étaient utiles et tu ne perdais pas ton temps à fouerer car tu n'avais pas l'argent pour. Tu avais aussi la fierté de revenir dans ton patelin avec un diplôme. Les études étaient VALORISÉES. C'étaient le moyen d'accéder à une meilleure qualité de vie que la génération précédente, ceux qui travaillaient manuellement à la sueur de leur front dans les années 50 et 60., sans syndicats ( pour Saintor et Dave ) . Je m'éloigne du sujet, je m'en excuse mais ce thème me passionne et me transporte.

merlin_toutankhamon
28/03/2010, 23h07
...dans les années 70 ça me coûtait environ 500$ par session.

C'est aussi ce que ça me coûtait en 88-90 (ens. en éd. phys.)

RacingTeacher
29/03/2010, 07h26
Il est vrai que mes enfants ont quitté l'Université mais j'admets que les frais de scolarité sont beaucoup trop bas. Si je me souviens dans les années 70 ça me coûtait environ 500$ par session. 40 ans plus tard ce n'est pas plus que 1200$. Ridicule. Aussi, les frais de scolarité devraient s'articuler en fonction des études. Un bac en lettres devrait coûter BEAUCOUP moins cher que des études en médecine . Le médecin va gagner beaucoup plus et ses études coûtent beaucoup plus à l'Université. Quand les jeunes vont payer2000.$ ou 3000.$ la session, ils vont prendre leurs études au sérieux. Au secondaire et au CEGEP, ils vont prendre les bonnes options et acquérir plus rapidement de la maturité. Les emplois d'été vont servir à autre chose que les crisses de cell à 50.00$ par mois, la minoune, la plasma etc. Je suis sévère mais je crois que hausser substantiellement les frais de scolarité va faire diminuer le décrochage scolaire. J'ai pour exemple les jeunes de ma génération qui quittaient leur village pour aller étudier en ville. Avec la bouffe et le logement à payer, les prêts-bourses étaient utiles et tu ne perdais pas ton temps à fouerer car tu n'avais pas l'argent pour. Tu avais aussi la fierté de revenir dans ton patelin avec un diplôme. Les études étaient VALORISÉES. C'étaient le moyen d'accéder à une meilleure qualité de vie que la génération précédente, ceux qui travaillaient manuellement à la sueur de leur front dans les années 50 et 60., sans syndicats ( pour Saintor et Dave ) . Je m'éloigne du sujet, je m'en excuse mais ce thème me passionne et me transporte

excellente opinion que je partage également

lizlec
29/03/2010, 09h20
excellente opinion que je partage également

X2!!!

Dave
29/03/2010, 15h26
Il est vrai que mes enfants ont quitté l'Université mais j'admets que les frais de scolarité sont beaucoup trop bas. Si je me souviens dans les années 70 ça me coûtait environ 500$ par session. 40 ans plus tard ce n'est pas plus que 1200$. Ridicule. Aussi, les frais de scolarité devraient s'articuler en fonction des études. Un bac en lettres devrait coûter BEAUCOUP moins cher que des études en médecine . Le médecin va gagner beaucoup plus et ses études coûtent beaucoup plus à l'Université. Quand les jeunes vont payer2000.$ ou 3000.$ la session, ils vont prendre leurs études au sérieux. Au secondaire et au CEGEP, ils vont prendre les bonnes options et acquérir plus rapidement de la maturité. Les emplois d'été vont servir à autre chose que les crisses de cell à 50.00$ par mois, la minoune, la plasma etc. Je suis sévère mais je crois que hausser substantiellement les frais de scolarité va faire diminuer le décrochage scolaire. J'ai pour exemple les jeunes de ma génération qui quittaient leur village pour aller étudier en ville. Avec la bouffe et le logement à payer, les prêts-bourses étaient utiles et tu ne perdais pas ton temps à fouerer car tu n'avais pas l'argent pour. Tu avais aussi la fierté de revenir dans ton patelin avec un diplôme. Les études étaient VALORISÉES. C'étaient le moyen d'accéder à une meilleure qualité de vie que la génération précédente, ceux qui travaillaient manuellement à la sueur de leur front dans les années 50 et 60., sans syndicats ( pour Saintor et Dave ) . Je m'éloigne du sujet, je m'en excuse mais ce thème me passionne et me transporte.

Je ne vois pas trop pourquoi je suis cité dans ce message... Je n,ai jamais été contre la syndicalisation mais je serai toujours contre la corruption et les abus de pouvoir. Contre le militantiste contre productif. je suis contre les mesures de nature illégale et contre ceux qui se pensent au dessus des lois. Ce que les syndicats font bcp par ailleurs au Québec...

Pour le reste, difficile d'être contre l'éducation dans mon cas après avoir passé 18 ans aux études et finir avec 2 baccs et 1 dess... et dire que je devrai y retourner encore si je veux devenir enseignant d'université...

Pour le décrochage, c'est un sujet qui est aussi passionnant car il implique de l'analyse matricielle à plusieurs niveaux et dans plusiuers directions... Aussi, il implique bcp la manipulation de l'opinion publique... même chose pour les frais de scolarité... qui a vraiment intérêt à ce que les frais restent bas ? Ceux qui ne veulent pas sortir du système. Les 8 ans au cégep, les 6 ans d'université sans diplôme... qui contrôle généralement les association étudiante ? Souvent, c'est ce monde là... Les assos sont souvent des regroupements de personne bcp plus vieille... mais ce qui me désole le plus, c'est la non spécialisation de la main d'oeuvre. Du monde sans secondaire, sans métier, avec rien... Capable de rien faire, envie de rien faire. ben beau les syndicats pour protéger ce monde là qui travaille comme journalier mais quand t'es rien à la base, une paire de bras sans tête... t'es cuit... t'as pas de valeur... et j'ai de la misère à croire qu'il a du monde qui font exactement ce choix là de vie... devenir rien ! syndrôme du petit pain...

Boud
29/03/2010, 17h40
Il faut faire attention. Il y a beaucoup de journaliers...avec de l'éducation. Des DEC, des BACC et des DEP. De mon expérience dans une usine, je dirais même que près de la moitié ont une formation. Ils sont là pour la paie, mais n'aime pas leur emploi...

Dave
30/03/2010, 09h34
Il faut faire attention. Il y a beaucoup de journaliers...avec de l'éducation. Des DEC, des BACC et des DEP. De mon expérience dans une usine, je dirais même que près de la moitié ont une formation. Ils sont là pour la paie, mais n'aime pas leur emploi...

Le vrai problème n'est pas ceux qui travaillent mais ceux qui ne travaillent pas...