Voir la version complète : Publicité et démission... comment juger de la crédibilité d'un article.
Francis F
18/03/2011, 22h12
http://jalopnik.com/#!5782691/how-the-detroit-news-sold-its-soul
Scott Burguess est critique automobile au prestigieux journal "The Detroit News". Il fait l'essai de la Chrysler 200. Et il semble ne pas avoir tellement apprécié la voiture. Et il a accouché d'un texte assez direct et coloré. Un concessionnaire Chrysler n'a pas aimé et le journal a édité son article en ligne. Burguess ne l'a pas pris et a quitté le journal.
Qu'on soit d'accord ou non avec l'article de Burguess, comment peut-on accepter que la presse se fasse museler par des annonceurs ? L'exemple ici concerne un journal de Detroit et un concessionnaire Chrysler local, mais rien ne dit que ça ne se passe pas ici au Québec. Bon, en réalité, mon petit doigt me dit que c'est largement répandu depuis longtemps. Mais on a ici une preuve de la corruption journalistique.
Mais surtout, bravo à l'homme qui se tient debout devant ceux qui tentent de le censurer.
Pas nouveau...combien de fois des journalistes ont ete oblige de ne pas parle d'un produit a cause que la compagnie fesait de la pub dans le journal? dans ce cas-ci, bravo au journaliste.
Johnny-Bobby
19/03/2011, 12h15
http://www.leftlanenews.com/motivati...confirmed.html
Bon, on continue ici. Mes commentaires rejoignent pas mal l'opinion de Francis là-dessus.
Cette histoire de Scott Burgess a fait couler beaucoup d'encre cette semaine. Bon, ils ont tenté de recoller les morceaux mais on sent que la pression est forte.
Je parie que des situations semblables se sont déjà produites au Québec et au Canada, de textes émasculés avant même d'être publiés ou à la suite de plaintes de gros annonceurs privés. Mais avec expérience et une certaine réserve, les chroniqueurs apprennent à marcher sur la ligne pour ne pas avoir de problème, lire, ne pas perdre les privilèges de voitures fournies par les manufacturiers et invitations "spéciales" toutes dépenses fournies.
Faut donc lire entre les lignes et ne pas avoir peur de se forger notre propre opinion. Tant pis pour ceux et celles qui ont besoin d'opinions et d'informations plus solides, vous allez rarement les obtenir en lisant les "essais" et chroniques populaires.
Vive les forums auto ou on peut encore exprimer nos opinions personnelles sur le merveilleux monde de l'automobile sans trop craindre la censure pour plaire aux annonceurs...
need_for_speed
19/03/2011, 22h02
Vive les forums auto ou on peut encore exprimer nos opinions personnelles sur le merveilleux monde de l'automobile sans trop craindre la censure pour plaire aux annonceurs...
Bien d'accord!
Je suis sur que ça se fait plus qu'ont pense. Souvenenez vous de Mishow qui a eu une poursuite ya quelque années.
http://jalopnik.com/#!5782691/how-the-detroit-news-sold-its-soul
Scott Burguess est critique automobile au prestigieux journal "The Detroit News". Il fait l'essai de la Chrysler 200. Et il semble ne pas avoir tellement apprécié la voiture. Et il a accouché d'un texte assez direct et coloré. Un concessionnaire Chrysler n'a pas aimé et le journal a édité son article en ligne. Burguess ne l'a pas pris et a quitté le journal.
Qu'on soit d'accord ou non avec l'article de Burguess, comment peut-on accepter que la presse se fasse museler par des annonceurs ? L'exemple ici concerne un journal de Detroit et un concessionnaire Chrysler local, mais rien ne dit que ça ne se passe pas ici au Québec. Bon, en réalité, mon petit doigt me dit que c'est largement répandu depuis longtemps. Mais on a ici une preuve de la corruption journalistique.
Mais surtout, bravo à l'homme qui se tient debout devant ceux qui tentent de le censurer.
Le journal a pris la décision de modifier un article: qu'ils en assument la responsabilité. Si ce n'est pas fondé, leur crédibilité en souffrira et ils devront vivre avec les conséquences.
Si Burguess a écrit un article incendiaire, c'est son problème à lui. Si c'est fondé, un autre journal voudra le récupérer. Si ce n'est pas fondé, lui aussi perdra en crédibilité avec les conséquences que ça comporte.
Pas prêt à donner la communion sans confession aux journalistes. Si on prend ceux qui nous entourent, je vois bien plus de la "manipulation d'opinions" que des "informations tout courts".
Vive les forums....ouin, comme si on aurait la verite absoulue. Chacun tire sa couverte de son bord et ca fait des chicanes :P
need_for_speed
20/03/2011, 21h09
Vive les forums....ouin, comme si on aurait la verite absoulue. Chacun tire sa couverte de son bord et ca fait des chicanes :P
Comme d'habitude, tu comprends tout croche!
C'est pas ce Johnny a dit. Il n'est pas question de savoir qui a raison ou pas, mais plutôt de pouvoir émettre son opinion en toute franchise et sans craindre de se faire éditer par un constructeur automobile!
ouin, dans ce cas la, oui, j'ai comprit tout croche. Mais disons que certain aime bien faire changer les idees des autres :)
Le journal a pris la décision de modifier un article: qu'ils en assument la responsabilité. Si ce n'est pas fondé, leur crédibilité en souffrira et ils devront vivre avec les conséquences.
Si Burguess a écrit un article incendiaire, c'est son problème à lui. Si c'est fondé, un autre journal voudra le récupérer. Si ce n'est pas fondé, lui aussi perdra en crédibilité avec les conséquences que ça comporte.
Pas prêt à donner la communion sans confession aux journalistes. Si on prend ceux qui nous entourent, je vois bien plus de la "manipulation d'opinions" que des "informations tout courts".
Je suis d'accord avec cette prudence là... si l'article était du bashing sans argumentaire cohérent, ça vaut pas mieux...
mais d'une certaine façon, faut pas se le cacher, dans 9 cas sur 10, on parle bcp plus de censure que de bashing à amortir...
Pour les amateurs de golf, Golf digest avec sa hot list est de plus en plus sous ce genre de pression... à force de ne nommer que les majors et gros annonceurs publicitaires sur la hot list, la crédibilité en prend un astie de coup...
Il y a toujour deux cotés a une médaille, des journalistes donnent souvent des informations tiré par les cheveux et même qualifie certains produits sans preuve et surtout par sentiments personnels. L'autre coté ce sont les compagnies qui essaie de diriger les journalistes de facon a ce que leurs produits soient bien percus. Sans doute que l'article en question était possiblement poursuivable en justice ce que l'éditeur ne veut pas, le texte a été modifié pour éviter une poursuite. Juste a écouter RPM et on peut souvent trouver matière a poursuite, selon moi les compagnies sont très patientes parfois.
Francis F
21/03/2011, 18h01
Il y a toujour deux cotés a une médaille, des journalistes donnent souvent des informations tiré par les cheveux et même qualifie certains produits sans preuve et surtout par sentiments personnels. L'autre coté ce sont les compagnies qui essaie de diriger les journalistes de facon a ce que leurs produits soient bien percus. Sans doute que l'article en question était possiblement poursuivable en justice ce que l'éditeur ne veut pas, le texte a été modifié pour éviter une poursuite. Juste a écouter RPM et on peut souvent trouver matière a poursuite, selon moi les compagnies sont très patientes parfois.
J'ai lu l'article original et l'article modifié. Il n'y avait aucune matière à poursuite. Aucune diffamation ou fausse information. En gros, le message de l'article, c'est que la Chrysler 200 est un "bandaid car" par rapport à la Sebring (c'est drôle parce que j'ai utilisé ce terme - en français - bien avant Burgess) . Elle est sans aucun doute meilleure que la Sebring, mais elle n'est pas en mesure d'affronter la concurrence. L'article n'est pas du bashing, mais une revue négative d'une voiture, exprimée de façon certes colorée, mais toujours appuyé de faits et d'exemples. Dans le cas qui nous concerne, l'article a été adouci pour éviter de froisser un annonceur. Et le journal ne l'a jamais nié. D'ailleurs, le pire dans tout ça, c'est que l'annonceur, c'est un concessionnaire et non pas Chrysler. Les constructeurs doivent accepter les critiques.
Le cas de RPM est différent parce qu'il donne souvent de la fausse information en ondes. Ça, ça peut faire mal injustement à un constructeur. Mais si la qualité et les prestations du véhicules déçoivent le journaliste, oui ça peut nuire aux ventes, mais c'est justifié. Les compagnies ont à être patientes et à éviter les poursuites. Ça paraîtrait très mal une entreprise qui poursuit un journaliste. Ayoye. Ce serait une attaque à la liberté de la presse. Un peu comme si Céline Dion poursuivrait un journaliste qui lui ferait une critique négative.
wowlesmoteurs
21/03/2011, 18h31
Sans doute que l'article en question était possiblement poursuivable en justice ce que l'éditeur ne veut pas, le texte a été modifié pour éviter une poursuite. .
lis le don l'article en question, la version original et le corrigé, ensuite tu commenteras. pour l'instant tu raconte des niaiseries....
lis le don l'article en question, la version original et le corrigé, ensuite tu commenteras. pour l'instant tu raconte des niaiseries....
Si tu étais capable de lire et comprendre que je ne parlais pas exclusivement de ce cas. mais que c'était plus général, ta réplique idiotte tu l'aurais garder pour une autre foi ;)
wowlesmoteurs
21/03/2011, 21h20
Si tu étais capable de lire et comprendre que je ne parlais pas exclusivement de ce cas. mais que c'était plus général, ta réplique idiotte tu l'aurais garder pour une autre foi ;)
alors tu est le seul a comprendre............. parce que quand on lis ta réplique, rien n'indique ce que tu raconte la....
Un peu comme si Céline Dion poursuivrait un journaliste qui lui ferait une critique négative.
eueueue, ca te rappel pas un certain Bye bye??? Meme plus le droit de rire du monde :P
Très intéressant à lire
http://www.thetruthaboutcars.com/2011/03/scott-burgess-found-a-chrysler-he-likes-its-called-the-sebring/
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