Francis F
12/03/2012, 20h29
Nouveau chapitre dans le conflit de travail opposant des employés d'Air Canada à leur employeur. Les revendications des travailleurs sont à l'opposé des offres de la compagnie. On se dirige vers un conflit. Votes de grève et préavis de lockout. Conflit de travail classique ?
Pas du tout. Puisque Calin Ravinescu, le président d'Air Canada a un complice. Stephen Harper. Pour faire avaler de force les offres patronales, le président d'Air Canada a demandé au dictateur canadien une loi spéciale (la deuxième en moins d'un an) afin cette fois-ci non seulement d'interdire la grève, mais d'imposer les conditions de travail.
Je suis contre les syndicats. En 2012, ils ne servent plus à rien. Par contre, le gouvernement fédéral, de par la loi sur le code canadien du travail, leur donne le droit d'exister. Et il leur donne aussi le droit de grève. Sauf dans le cas des services publics essentiels. Une telle loi n'a jamais été votée dans une entreprise privée comme Air Canada. Or, le gouvernement fédéral prétend qu'Air Canada est un service essentiel. C'est là où je n'embarque plus. Air Canada est loin d'être un sevice essentiel. Il a des concurrents qui opèrent dans presque toutes les destinations d'Air Canada. D'ailleurs, le peu de destinations exclusives à Air Canada sont souvent assurée par des sous traitants comme Jazz, non concernées par cette grève. Autrement, tant pour les vols locaux, continentaux ou internationaux, il existe toujours des concurrents pour assurer les vols. Comment le gouvernement peut-il appliquer ses lois à son bon plaisir quand ça l'arrange ?
Si le gouvermenent ne reconnait plus le droit à la syndicalisation, qu'il les interdise tout simplement au lieu de faire fi des lois pour privilégier un employeur.
Pas du tout. Puisque Calin Ravinescu, le président d'Air Canada a un complice. Stephen Harper. Pour faire avaler de force les offres patronales, le président d'Air Canada a demandé au dictateur canadien une loi spéciale (la deuxième en moins d'un an) afin cette fois-ci non seulement d'interdire la grève, mais d'imposer les conditions de travail.
Je suis contre les syndicats. En 2012, ils ne servent plus à rien. Par contre, le gouvernement fédéral, de par la loi sur le code canadien du travail, leur donne le droit d'exister. Et il leur donne aussi le droit de grève. Sauf dans le cas des services publics essentiels. Une telle loi n'a jamais été votée dans une entreprise privée comme Air Canada. Or, le gouvernement fédéral prétend qu'Air Canada est un service essentiel. C'est là où je n'embarque plus. Air Canada est loin d'être un sevice essentiel. Il a des concurrents qui opèrent dans presque toutes les destinations d'Air Canada. D'ailleurs, le peu de destinations exclusives à Air Canada sont souvent assurée par des sous traitants comme Jazz, non concernées par cette grève. Autrement, tant pour les vols locaux, continentaux ou internationaux, il existe toujours des concurrents pour assurer les vols. Comment le gouvernement peut-il appliquer ses lois à son bon plaisir quand ça l'arrange ?
Si le gouvermenent ne reconnait plus le droit à la syndicalisation, qu'il les interdise tout simplement au lieu de faire fi des lois pour privilégier un employeur.