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To_Yo_Ta
10/02/2004, 12h01
AYOYEEEEEEEEEEEEE..

J'écoute présentement le grand journal avec Gille prouxl et je vois les rues, les arteres, les voitures qui se tortillent pour eviter c'est nid de poules. Incroyable. Un jurerais un chemin du moyen orient.

De plus, ils ont été dans un garage pour vérifier les dommages. Le tire est fendu a un point tel que tu te mets la main dedans. La jante d'aluminium tordu et j'en passe. Des réparations tres dispendieuse a 100% le pneu et entre 500-600$ pour une jante en aluminium a moins que le garage peut la réparer pour 150$ sans compter la direction sous le véhicule...............

Certain d'entrevous habite a MTL. Avez-vous deja eu des réparations de la sorte?

HEILLE, le jour ca va mais le soir, pauvres véhicules, ils sont battuuuuuuuuuuuu........ :(

G@B
10/02/2004, 13h36
Montréal

La Ville n'est pas responsable des dommages causés par les nids-de-poules

http://lcn.canoe.com/archives/lcn/infos/regional/media/2004/02/20040210-122436-g.jpg

Mise à jour: 10/02/2004 12h24




Les automobilistes vont devoir continuer à payer de leur poche pour la plupart des problèmes mécaniques engendrés par les nids-de-poule...

Depuis les cinq dernières années, 17 automobilistes ont intenté une poursuite contre la Ville de Montréal et seulement trois d'entre eux ont obtenu gain de cause.

Selon la Loi sur les cités et villes, les municipalités n'ont pas à payer pour les dommages causés aux pneus et à la suspension des automobiles.

Par contre, les automobilistes pourraient obtenir un dédommagement s'ils réussissent à démontrer qu'il y a eu négligence grossière.

http://lcn.canoe.com/lcn/infos/regional/archives/2004/02/20040210-122436.html




Et l'un des citoyens qui a eu gain de cause devant la Cour et reçu un dédommagement de $607.00 de la ville de Montréal après avoir endommagé sa panne à l'huile sur sa Passat dans un gros nid-de-poule de l'arrondissement St-Laurent avait réussi à prouver que ça faisait 3 jours que le cratère n'était pas réparée. C'est du moins ce qu'on peut lire dans le journal de Montréal de ce matin.

Ça doit faire au moins 3 semaines qu'un gros nid-de-poule attend la floraison du printemps au coin de DeLarousserière direction nord à l'intersection de la rue Sherbrooke dans l'est de la ville. Impossible de le manquer lors du virage à gauche vers sherbrooke ouest. Depuis l'entrée en vigueur de la mégaville fusionnée, j'ai rarement vu autant d'improvisation au niveau de la haute gestion. Dommage que nous ne pouvons pas les poursuivre, il y aurait moins de décrottages de nez dans certains bureaux capitonnés.

MAIS! Ce n'est pas fini!




Nids de poule, les automobilistes peuvent poursuivre la Ville de Montréal

:arrow: par: Journal de Montréal Le 10 février 2004

Surprise, alors qu'on est en plein festival des nids-de-poule, on apprend que vous pouvez poursuivre la Ville pour des bris à votre automobile en frappant un trou dans la chaussée, même si ça concerne un pneu, une jante ou la suspension... ou tout autre bris.

:arrow: La surprise a été révélée hier par le quotidien The Gazette qui a rendu public le cas d'un automobiliste d'Ottawa, Neil Aranoff, qui a obtenu un dédommagement de 607, 23$ de la Ville de Montréal pour les dommages à la panne à l'huile de sa Volkswagen Passat 1999 par un nid-de-poule lors d'une ballade sur le boulevard Sainte-Croix, dans l'arrondissement Saint-Laurent, à la fin de juillet 2002.

C'est tellement une surprise que, 11 ans après l'adoption de l'article 604 de la Loi des cités et villes, le président même de l'Association de protection des automobilistes (APA), Georges Iny, pourtant en poste depuis 15 ans, croyait qu'il était impossible de faire la moindre réclamation contre les municipalités pour des bris sur la voie publique.

Cette notion fait même partie des recommandations et avis envoyées par l'APA à ses membres. Au bureau du ministre des Affaires municipales, Jean-Marc Fournier, Stéphane Gosselin a confirmé qu'il n'y a aucune exonération des villes pour négligence.

« Cette exonération des municipalités a été ajoutée à la Loi des cités et villes lors du transfert, dans le cadre de la réforme Ryan, de la voirie locale aux municipalités. »

L'article 604.1 indique notamment qu'une municipalité n'est pas responsable d'un bris causé par l'état de la chaussée aux pneus ou au système de suspension d'un véhicule.

Pas pour les jantes

Marianne Aubert, de la Ville de Montréal, précise que « les jantes font partie du système de suspension ». Toutefois, M. Gosselin explique que s'il y a négligence de la Ville, même pour un nid-de-poule, la municipalité peut être condamnée à rembourser les dommages. « S'il s'agit d'un nid-de-poule immense, présent depuis trois jours, il peut y avoir une responsabilité. »

Georges Iny voit dans cette décision du 16 juin 2003 du juge Claude Filion, de la Cour des petites créances, une ouverture puisqu'il y est question de la notion de négligence au même titre que pour un trottoir glissant, sans référence à l'article 604.1.

« Depuis 1993, on croyait qu'il fallait prouver une faute lourde de la Ville. Ce jugement change les recours possibles. D'autant plus que par les temps qui courent, nous recevons de nombreux appels pour des bris qui ne concernent pas que les pneus et les suspensions. »

http://www.autonet.qc.ca/Nouvelles/AutoNouvelles/Stories.cfm?storyID=11104



:?:

dunlop5120
11/02/2004, 03h22
J'ai jamais eu de dommage, mais beaucoup de frousse et des gros BANG arrivent souvent. Le seul secret c'est de rouler moins vite, faire attention et éviter les artères où il y a beaucoup de poids lourds qui passent.

G@B
11/02/2004, 08h49
Gérald Tremblay déclare la guerre aux nids-de-poule!

:arrow: Jean-Maurice Duddin - Journal de Montréal 11/02/2004 06h44





«Avec un budget de 3,8 milliards, il n’y a aucune raison – je dis bien aucune raison – qu’il y ait des nids-de-poule partout dans les rues. Ce n’est plus une question d’argent, c’est une question de sécurité.»
Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, avait le sens de l’humour d’un gardien de prison, hier, en patrouillant les rues endommagées du centre-ville : «Ça n’a pas de bon sens !
Je n’ai jamais vu les rues dans un si mauvais état, jamais vu Montréal dans un si piteux état. Les gens ont raison de se plaindre. Et ce n’est pas moi qui vais trouver des excuses. On n’a rien à faire avec les excuses. Il y a des trous dans les rues et on va les boucher. C’est ça qu’on a à faire.»

Fini les zigzags!

Visiblement pompé par l’état lamentable des chaussées, M. Tremblay n’en revient pas qu’il faille «zigzaguer dans les rues» pour éviter les trous.

«C’est dangereux. Pas juste pour les automobilistes, mais pour les piétons, les cyclistes. À partir de maintenant, les cols bleus des 27 arrondissements sont affectés en priorité, 24 heures par jour, sept jours par semaine, aux nids-de-poule. Les Montréalais vont voir un changement.» Le maire ne parle pas à travers son chapeau.

:arrow: Il a lui-même donné l’ordre par téléphone, hier matin, aux 27 directeurs d’arrondissements de Montréal. Il était en furie : il n’avait pas vu un seul camion de cols bleus boucher des nids-de-poule de la matinée.

Jusqu’au printemps

Et ce n’est pas un message de circonstance, pour faire plaisir à la galerie, répondre aux médias, pour ensuite passer à autre chose.

«À la prochaine tempête de neige, les cols bleus vont y voir pour ensuite, dès après, se remettre sur les nids-de-poule. Ça va durer jusqu’au printemps. Les Montréalais ne reverront pas de nids-de-poule dans la ville. Là, on est obligé de s’attaquer au problème de façon temporaire. Au printemps, on va aller au fond. On va consacrer l’argent qu’il faut.»

Et pour être certain de marquer le coup, le maire a intercepté des cols bleus, hier après-midi. Il a pris la pelle et il a lui-même bouché des trous.

«Ce n’est pas compliqué. On verse l’asphalte, on l’étend, puis on passe à un autre trou..», a-t-il dit.

Comme l’eau

Le maire Tremblay dit que l’état lamentable des rues et des infrastructures de la ville est le résultat de 20 ans de laisser-aller.

«C’est la même chose pour l’eau. Cette année, on a pris une décision – créer un fonds à l’aide d’une taxe de un cent pour l’eau – et dans 20 ans, on aura un réseau d’aqueduc de première qualité. Il va falloir faire la même chose pour les rues. Il y a eu trop de laisser-aller. C’est fini ce temps-là. On va s’occuper des vrais problèmes. L’état des rues, c’est le cœur même de la ville.»


http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2004/02/20040211-064448.html



C'est fou à quel point certains décrotteux de nez à cravates buveurs de café tiède sortent de leur euthanasie cérébrale quand les médias ont les caméras braquées vers le désopilant résultat de leur manque de planification. Et encore là, y aura fallu que le Grand Boss, le maire Tremblay fassent 27 coups de téléphone pour s'assurer que la job serait faite d'un bout à l'autre de l'île car les gestionnaires des arrondissements n'avaient pas encore cru bon malgré le battage médiatique, d'assigner des équipes d'ouvriers à cette tâche.

Si on peut le soupçonner un tantinet de vouloir capitaliser politiquement en le voyant ce matin en frontispice du journal de Montréal en train de patcher un nid-de-poule, le maire Tremblay a par contre été en mesure de constater l'un des effets pervers d'une décentralisation trop forte.

Idem pour le chargement de la neige. La décision après chaque chute de neige importante de la charger ou simplement de la tasser revient à un rond de cuir grassement payé qui porte le pompeux titre de chef de section. Il y en a un dans chaque arrondissement (les exterminateurs n'ont pas encore trouvé de solutions permanentes d'éradication) et il ne relève pas du pouvoir central à l'hôtel de ville. Donc, après une tempête, selon la cellule qui gère, un quartier peut être rapidement déneigé alors que le quartier voisin restera embourbé dans les banquises urbaines jusqu'à la prochaine chute de neige. Même ville de Montréal, différentes gestions.

J'peux bien me donner le droit de chiâler, j'ai un compte de taxes foncières qui lui ne se fait pas prier pour que mon porte-feuille crache le cash...

Gemini
11/02/2004, 20h17
C'est vrai comme tu dis qu'il y a probablement un intérêt médiatique derrière sa démarche, mais je dois avouer qu'autant j'ai détesté Tremblay comme ministre libéral (vous rappellez-vous des grappes industrielles? :wink: ), autant je le trouve sympathique dans son travail de maire. Et d'un semblant d'efficacité. En tout cas, il semble s'intéresser aux préoccupations terre-à-terre de ses citoyens: le déblaiement, les nids-de-poule, le réseau d'aqueduc... C'est en un sens réconfortant de savoir qu'il a les pieds sur terre.

G@B
12/02/2004, 05h51
C'est vrai comme tu dis qu'il y a probablement un intérêt médiatique derrière sa démarche, mais je dois avouer qu'autant j'ai détesté Tremblay comme ministre libéral (vous rappellez-vous des grappes industrielles? :wink: ), autant je le trouve sympathique dans son travail de maire. Et d'un semblant d'efficacité. En tout cas, il semble s'intéresser aux préoccupations terre-à-terre de ses citoyens: le déblaiement, les nids-de-poule, le réseau d'aqueduc... C'est en un sens réconfortant de savoir qu'il a les pieds sur terre.


Je te donne raison là-dessus Gemini. Gérald Tremblay n'a pas l'air d'un gars méchant pour deux cennes. Je dirais même qu'il a l'air animé d'une certaine naïveté mais jusqu'à maintenant, il a été très vite à s'organiser à quelques occasions comme ce fut le cas lors des risques d'inondations sur le bord des rives pour ne citer que cet exemple.

Ça reste un politicien avec tout ce que cela implique mais il doit de plus composer dans son propre parti avec des pro-fusionnistes et des défusionnistes radicaux. Le problème le plus grand du maire Tremblay sera de garder un pouvoir central fort tout en donnant plus d'autonomie aux arrondissements pour empêcher l'éclatement du défusionnisme de masse. L'idée de nommer éventuellement les présidents d'arrondissements au titre de ''mini-maires'' est une idée plutôt farfelue mais ça va satisfaire l'égo de quelques anciens maires déchus par la grande fusion.

Pour graviter dans ce milieu-là depuis 14 ans Gemini, je peux te dire que les décisions de gestion les plus stupides et les plus incohérantes se prennent au niveau local, dans les arrondissements par des gestionnaires hautains qui se croient de véritables chefs d'États. Et un habile filtre de politicailleux empêchent l'hôtel de ville d'être au courant de tout ce qui se magouille dans les émirats décentralisés l'empêchant du même coup d'assurer une certaine homogénéité des services dispensés à la population. C'était déjà comme ça avec 9 arrondissements, imagine maintenant avec 27!

Au moins, Tremblay est sur le terrain alors que Pierre ''Bonzaï" Bourque, cet ex-maire fleuriste dictacteur était à Shangaï aux frais des contribuables à se prélasser en kimono quand sa ville connaissait des turbulences
Mission économique qu'il disait....

Minou
12/02/2004, 17h31
Salut G@B,

As-tu, dans le cadre de ton travail pour la cité du Trou de Beigne, déjà mis les pids au Centre Environnemental de St-Michel? Dixit la carrière Miron.

Je viens d'en faire l'entretien de la station météorologique aujourd'hui.

Tactique
12/02/2004, 19h35
Il y a eu trop de laisser-aller. C’est fini ce temps-là. On va s’occuper des vrais problèmes.
...on va s’occuper des vrais problèbzzz... zzz... rrron... zzz...

G@B
13/02/2004, 07h32
Salut G@B,

As-tu, dans le cadre de ton travail pour la cité du Trou de Beigne, déjà mis les pids au Centre Environnemental de St-Michel? Dixit la carrière Miron.

Je viens d'en faire l'entretien de la station météorologique aujourd'hui.

J'y ai souvent mis les pieds ou plutôt les...roues sur le site pour aller domper des rebuts d'excavations dans le cadre de certaines de mes fonctions mais ça n'a jamais été mon secteur de travail. Je peux te dire que le trou s'est pas mal rempli en 14 ans, c'est incroyable.
Malgré les capteurs de biogaz, je me demande bien par contre quels seront les effets à long terme sur la santé des travailleurs permanents qui oeuvrent sur le site. Ces travailleurs(euses) ont littéralement le cul à longueur d'année assis sur une montagne de déchets de toutes sortes qui fermentent et décomposent.

La santé des travailleurs n'a jamais été une préoccupation pour la Ville. Un jardiniers col bleu non fumeur a contracté un cancer des voies respiratoires en travaillant dans les serres du Jardin Botanique régulièrement exposées à de l'épandage de pesticides il y a deux ans. Il est malheureusement décédé. Qu'est-ce qui a changé? Les femmes enceintes sont maintenant affectées ailleurs...

Mais là je m'égare du sujet principal...ah oui, au fait, le fameux nid-de-poule traitre sur l'intersection DeLarousselière/Sherbrooke qui attendait les premiers bourgons du printemps depuis 3 semaines a été patché hier soir! :bravo: Un répit pour nos pneus et suspensions.