PousPous
16/08/2004, 19h26
Le PQ demande le remboursement de la TVQ pour les véhicules hybrides
Presse Canadienne (PC)
Le Parti québécois réclame l'abolition de la taxe de vente pour ceux qui achètent un véhicule écologique.
Le porte-parole du PQ dans les dossiers d'environnement, Stephan Tremblay, député de Lac-Saint-Jean, a adressé lundi une lettre en ce sens au ministre des Finances du Québec, Yves Séguin.
« Nous voulons dans le prochain budget une exonération de la taxe de vente pour quiconque achète ou loue un véhicule neuf ou usagé qui fonctionne en tout ou en partie avec une énergie propre,» a dit le député Tremblay, en rendant publique sa lettre adressée au ministre Séguin.
M. Tremblay vient d'ailleurs d'acquérir lui-même une Honda Civic qui fonctionne à la fois au carburant conventionnel et à batterie électrique.
Il affirme que son véhicule consomme environ 5 litres d'essence au 100 km, soit deux fois moins qu'un véhicule équivalent fonctionnant à l'essence.
M. Tremblay réalisera ainsi une économie d'essence de 500 $ par année, tout en apportant une importante contribution à la réduction des gaz à effet de serre, tel que le réclame le Protocole de Kyoto entériné par le gouvernement canadien et par l'Assemblée nationale du Québec.
Deux compagnies, Honda et Toyota, offrent actuellement au Québec des véhicules hybrides fonctionnant à la fois à l'électricité et à l'essence. Dès 2005, toutefois, plusieurs autres compagnies commercialiseront de tels véhicules, notamment Daimler-Chrysler, Ford et General Motors.
Le député Tremblay a convenu que de tels véhicules coûtent généralement plus cher à l'achat que leur équivalent fonctionnant uniquement à l'essence. Dans le cas de sa Honda Civic, l'écart est de 10 000 $.
Mais cette somme est compensée par les économies d'essence, et le sera encore plus si le gouvernement québécois donne suite à la proposition du Parti québécois d'abolir la taxe de vente sur l'achat de véhicules écologiques, croit-il.
Le député de Lac-Saint-Jean a rappelé que le secteur des transports est responsable à lui seul de 38 % des émissions de gaz à effet de serre et que tout objectif de réduction de ces gaz doit passer par l'automobile.
Une réduction de la taxe de vente, qui est de 7,5 % au Québec, se traduirait par une économie d'environ 2 400 $ pour l'acheteur d'un véhicule hybride, a noté le député Tremblay.
Des mesures incitatives de ce gente sont déjà en vigueur dans certaines provinces canadiennes. En Ontario, le gouvernement offre aux consommateurs un remboursement de 1 000 $ pour l'achat de tels véhicules tandis qu'à l'Ile-du-Prince-Edouard, le remboursement de la taxe de vente va jusqu'à 3 000 $.
Il ne s'est vendu l'an dernier au Québec qu'une centaine de véhicules du genre mais M. Tremblay croit qu'une mesure de remboursement de la TVQ pourrait augmenter considérablement l'intérêt des consommateurs pour ce genre de véhicules.
Si sa passe, je suis acheteur d'une hybride.
Presse Canadienne (PC)
Le Parti québécois réclame l'abolition de la taxe de vente pour ceux qui achètent un véhicule écologique.
Le porte-parole du PQ dans les dossiers d'environnement, Stephan Tremblay, député de Lac-Saint-Jean, a adressé lundi une lettre en ce sens au ministre des Finances du Québec, Yves Séguin.
« Nous voulons dans le prochain budget une exonération de la taxe de vente pour quiconque achète ou loue un véhicule neuf ou usagé qui fonctionne en tout ou en partie avec une énergie propre,» a dit le député Tremblay, en rendant publique sa lettre adressée au ministre Séguin.
M. Tremblay vient d'ailleurs d'acquérir lui-même une Honda Civic qui fonctionne à la fois au carburant conventionnel et à batterie électrique.
Il affirme que son véhicule consomme environ 5 litres d'essence au 100 km, soit deux fois moins qu'un véhicule équivalent fonctionnant à l'essence.
M. Tremblay réalisera ainsi une économie d'essence de 500 $ par année, tout en apportant une importante contribution à la réduction des gaz à effet de serre, tel que le réclame le Protocole de Kyoto entériné par le gouvernement canadien et par l'Assemblée nationale du Québec.
Deux compagnies, Honda et Toyota, offrent actuellement au Québec des véhicules hybrides fonctionnant à la fois à l'électricité et à l'essence. Dès 2005, toutefois, plusieurs autres compagnies commercialiseront de tels véhicules, notamment Daimler-Chrysler, Ford et General Motors.
Le député Tremblay a convenu que de tels véhicules coûtent généralement plus cher à l'achat que leur équivalent fonctionnant uniquement à l'essence. Dans le cas de sa Honda Civic, l'écart est de 10 000 $.
Mais cette somme est compensée par les économies d'essence, et le sera encore plus si le gouvernement québécois donne suite à la proposition du Parti québécois d'abolir la taxe de vente sur l'achat de véhicules écologiques, croit-il.
Le député de Lac-Saint-Jean a rappelé que le secteur des transports est responsable à lui seul de 38 % des émissions de gaz à effet de serre et que tout objectif de réduction de ces gaz doit passer par l'automobile.
Une réduction de la taxe de vente, qui est de 7,5 % au Québec, se traduirait par une économie d'environ 2 400 $ pour l'acheteur d'un véhicule hybride, a noté le député Tremblay.
Des mesures incitatives de ce gente sont déjà en vigueur dans certaines provinces canadiennes. En Ontario, le gouvernement offre aux consommateurs un remboursement de 1 000 $ pour l'achat de tels véhicules tandis qu'à l'Ile-du-Prince-Edouard, le remboursement de la taxe de vente va jusqu'à 3 000 $.
Il ne s'est vendu l'an dernier au Québec qu'une centaine de véhicules du genre mais M. Tremblay croit qu'une mesure de remboursement de la TVQ pourrait augmenter considérablement l'intérêt des consommateurs pour ce genre de véhicules.
Si sa passe, je suis acheteur d'une hybride.