guy_geo
29/08/2004, 06h36
Pris d'un membre de la France du forum Subaru de Montréal qui n'en reviens pas de la conduite des québécois...
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Autre continent, autres moeurs…
Je n’en reviens toujours pas… Je suis originaire du continent européen (non, je ne suis pas francais)et je suis venu au Québec parce que le rythme de vie était beaucoup plus "cool". Enorme désillusion lorsque j’ai enfourché mon vélo, emprunté des trottoirs et traversé des rues comme piéton ainsi que lorsque j’ai conduit une voiture dans les rues de Montréal et aux alentours.
Ma pression sanguine monte à chaque fois que je me déplace en dehors de chez moi, quelque soit le moyen de transport (à part le bus et le métro, et encore!). J’ai pu constater une indiscipline, une incompétence, une irresponsabilité et une négligence générale que ce soit de la part des piétons, cyclistes et automobilistes à Montréal. Et cela m’a d’autant choqué que le contraste est tellement évident ne serait ce qu’en traversant la frontière américaine. On dirait que les québecois se mettent en mode “combat individualiste” lorsqu’ils se déplacent…
Allons-y pour une journée typique comme piéton: impossible de traverser la rue sur un passage protégé (vous savez, les bandes jaunes peintes sur le sol!) sans risquer de se faire écraser par des conducteurs injurieux malgré le fait qu’ils doivent s’arrêter devant les piétons (retrait de 2 points, 125.00$ d’amende). On continuent avec les cyclistes qui vous frolent sans ralentir sur le trottoir (interdit par le code de la route). Puis on fait bien attention à ne pas se faire écraser par un automobiliste qui va tourner sans regarder au carrefour.
Puis passons à la journée du cycliste par excellence: Première rêgle: toujours espèrer à chaque fois qu’un véhicule approche derrière vous qu’il ne vous touchera pas et qu’il se rappelera qu’il arrive qu’un cycliste fait des fois des écarts… Ecarts difficilement prévisibles puisque peu d’automobilistes regardent avant de monter ou de descendre de leur voiture… N’oublions pas les queues de poissons et autres manoeuvres vicieuses. Les cyclistes sont-ils invisibles?
En voiture, même combat, même stress: pas de clignotants, aucun respect de la signalisation horizontale, on laisse tourner son moteur au ralenti le plus inutilement (pardon, longtemps! possible (et en plus, vous pleurez sur le prix de l'essence!!!), vivent les queues de poisson, on se fait klaxonner avant que le feu passe au vert (laissez moi au moins le temps de démarrer!), on bloque les carrefours quand ca bloque devant, on ne peut passer parce que les piétons ne respectent pas les feux (spécialistes à la tonne sur la rue Mont-Royal et rue St-Catherine!), on n’empêchent les bus de pouvoir utiliser correctement les arrêts de bus en s’arrètant n’importe ou, obligeant les handicapés en chaise roulante à devoir descendre à l’arrêt suivant…
On n’oublient pas les piétons qui s’obstinent à attendre dans la rue que le feu passent au vert obligeant les conducteurs à les froler.
Et les cyclistes qui remontent à sens unique les rues étroites et sans aucunes lumières (si c'est pas du suicide, je ne sais pas ce que sait!). Et qui sont à peu prês 90% à ne respecter aucun feu de circulation (j'en ai vu le faire devant la police... qui n'a pas bougé!) ou d’arrêt obligatoire, etc.
Ah oui, quand le feu passe au orange, on n’accélère pas! Vous savez, automobilistes, que klaxonner (il y en a qui sont três c...!) n’empêche pas les collisions lorsqu’on brule un feu rouge.
Il ya encore beaucoup d’exemples, les énumerer tous me ferait écrire un roman de 500 pages. Je peux vous dire que, finalement, les conducteurs, cyclistes et piétons québécois sont les champions toute catégorie du désordre total de 5 pays industrialisés dans lequel j’ai vécu.
Et je peux vous dire que je suis toujours surpris de voir aussi peu d’accident. (J’ai quand méme vu deux vélos écrasés sur le sol avec une large tache de sang sur le sol, tout ca en deux semaines!).
En tout cas les statistiques prouvent le contraire, icile taux d'accident de la route est le plus élevé! J’ai la nette impression que les québécois ne pensent qu'à courir à tout prix, sans imaginer les conséquenses.
Pourquoi courir si on ne peut y arriver en un seul morceau?
Bonne chance...
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Autre continent, autres moeurs…
Je n’en reviens toujours pas… Je suis originaire du continent européen (non, je ne suis pas francais)et je suis venu au Québec parce que le rythme de vie était beaucoup plus "cool". Enorme désillusion lorsque j’ai enfourché mon vélo, emprunté des trottoirs et traversé des rues comme piéton ainsi que lorsque j’ai conduit une voiture dans les rues de Montréal et aux alentours.
Ma pression sanguine monte à chaque fois que je me déplace en dehors de chez moi, quelque soit le moyen de transport (à part le bus et le métro, et encore!). J’ai pu constater une indiscipline, une incompétence, une irresponsabilité et une négligence générale que ce soit de la part des piétons, cyclistes et automobilistes à Montréal. Et cela m’a d’autant choqué que le contraste est tellement évident ne serait ce qu’en traversant la frontière américaine. On dirait que les québecois se mettent en mode “combat individualiste” lorsqu’ils se déplacent…
Allons-y pour une journée typique comme piéton: impossible de traverser la rue sur un passage protégé (vous savez, les bandes jaunes peintes sur le sol!) sans risquer de se faire écraser par des conducteurs injurieux malgré le fait qu’ils doivent s’arrêter devant les piétons (retrait de 2 points, 125.00$ d’amende). On continuent avec les cyclistes qui vous frolent sans ralentir sur le trottoir (interdit par le code de la route). Puis on fait bien attention à ne pas se faire écraser par un automobiliste qui va tourner sans regarder au carrefour.
Puis passons à la journée du cycliste par excellence: Première rêgle: toujours espèrer à chaque fois qu’un véhicule approche derrière vous qu’il ne vous touchera pas et qu’il se rappelera qu’il arrive qu’un cycliste fait des fois des écarts… Ecarts difficilement prévisibles puisque peu d’automobilistes regardent avant de monter ou de descendre de leur voiture… N’oublions pas les queues de poissons et autres manoeuvres vicieuses. Les cyclistes sont-ils invisibles?
En voiture, même combat, même stress: pas de clignotants, aucun respect de la signalisation horizontale, on laisse tourner son moteur au ralenti le plus inutilement (pardon, longtemps! possible (et en plus, vous pleurez sur le prix de l'essence!!!), vivent les queues de poisson, on se fait klaxonner avant que le feu passe au vert (laissez moi au moins le temps de démarrer!), on bloque les carrefours quand ca bloque devant, on ne peut passer parce que les piétons ne respectent pas les feux (spécialistes à la tonne sur la rue Mont-Royal et rue St-Catherine!), on n’empêchent les bus de pouvoir utiliser correctement les arrêts de bus en s’arrètant n’importe ou, obligeant les handicapés en chaise roulante à devoir descendre à l’arrêt suivant…
On n’oublient pas les piétons qui s’obstinent à attendre dans la rue que le feu passent au vert obligeant les conducteurs à les froler.
Et les cyclistes qui remontent à sens unique les rues étroites et sans aucunes lumières (si c'est pas du suicide, je ne sais pas ce que sait!). Et qui sont à peu prês 90% à ne respecter aucun feu de circulation (j'en ai vu le faire devant la police... qui n'a pas bougé!) ou d’arrêt obligatoire, etc.
Ah oui, quand le feu passe au orange, on n’accélère pas! Vous savez, automobilistes, que klaxonner (il y en a qui sont três c...!) n’empêche pas les collisions lorsqu’on brule un feu rouge.
Il ya encore beaucoup d’exemples, les énumerer tous me ferait écrire un roman de 500 pages. Je peux vous dire que, finalement, les conducteurs, cyclistes et piétons québécois sont les champions toute catégorie du désordre total de 5 pays industrialisés dans lequel j’ai vécu.
Et je peux vous dire que je suis toujours surpris de voir aussi peu d’accident. (J’ai quand méme vu deux vélos écrasés sur le sol avec une large tache de sang sur le sol, tout ca en deux semaines!).
En tout cas les statistiques prouvent le contraire, icile taux d'accident de la route est le plus élevé! J’ai la nette impression que les québécois ne pensent qu'à courir à tout prix, sans imaginer les conséquenses.
Pourquoi courir si on ne peut y arriver en un seul morceau?
Bonne chance...
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