TR3CK
25/09/2004, 01h35
Connaisez-vous ce qu'est la radio DAB? C'est un standard de radio numerique terrestre gratuite et/ou payante utiliser dans beaucoup de pays dans le monde, sauf les Etat-Unis qui eux l'ont banni, et qui devrait etre le sucesseur a la radio FM.
Saviez-vous que le CRTC a choisi il y a quelques annees ce standard pour la radio numerique au Canada et qu'il y a deja quelques dizaines de station qui diffuse en numerique au pays? Probablement pas.
Ce que beaucoup de monde connaissent par contre c'est la radio par satellite payante aux Etat-Unis de Sirus et XM Radio. Et ils tantent de venir s'etablir au Canada.
Le probleme avec le DAB au Canda que c'est que le CRTC ont choisi d'autres frequences que celle choisi en europe et ailleur, alors les radio DAB faite pour le Canada sont tres rare. Donc pas beaucoup de monde en ont, resultat personne en entend parler.
Mais ca devrait changer bientot, on devrait commencer a entendre parler de plus en plus du DAB:
Radio numérique: Astral se joint à CHUM
Marie Tison
21 septembre 2004 - 07h54
Astral Media (ACM.A) a décidé de joindre ses forces à celles de CHUM pour présenter un projet de radio numérique au CRTC en novembre prochain.
« Nous sommes rendus à l'étape où la radiodiffusion canadienne doit évoluer et se convertir au numérique », a affirmé le président d'Astral Media Radio, Jacques Parisien, en entrevue téléphonique hier. Il a fait valoir qu'en Europe, la radio numérique était déjà très appréciée des consommateurs, attirés par le choix offert et la qualité du son.
« Au Canada, nous ne sommes pas là du tout, nous sommes en retard, nous sommes au Moyen Âge », a déploré M. Parisien.
En réponse à un appel lancé par le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes), l'entreprise ontarienne CHUM a déposé en février dernier un projet de radio numérique à canaux multiples. Le projet, appelé CHUM Subscription Radio Canada offrira au début 50 stations différentes, toutes conçues et réalisées au Canada. Ce nombre passera progressivement à une centaine.
CHUM a pris contact avec Astral pour une participation au projet. L'entreprise québécoise a aussi discuté avec les responsables des deux autres projets actuellement devant le CRTC, Canadian Satellite Radio, un partenariat entre l'homme d'affaires torontois John Bitove Jr et la société américaine XM Satellite Radio Holdings, et un projet présenté par la Société Radio-Canada et une autre entreprise américaine, Sirius.
« Nous avons choisi le projet de CHUM pour une raison principale, a déclaré M. Parisien. C'est la seule demande qui respecte les exigences du CRTC en ce qui concerne le contenu canadien. »
Il a affirmé que les deux autres projets consistaient simplement à prendre le service de radio numérique par satellite qui existe déjà aux États-Unis et de l'offrir sur le marché canadien, avec l'ajout de quelques stations locales.
C'est ainsi que Canadian Satellite Radio n'offrira que quatre stations canadiennes sur un total de 101 stations. Pour sa part, le projet SRC-Sirius proposera 78 stations dont quatre canadiennes. Deux de ces dernières stations existent déjà: il s'agit des radios culturelles de la CBC et de la SRC. « C'est un débordement américain », a dit M. Parisien.
Il a affirmé que CHUM et Astral n'auront aucune peine à créer assez de contenu pour alimenter une cinquantaine, puis une centaine de stations différentes. Il a rappelé que les deux entreprises étaient des radiodiffuseurs et des télédiffuseurs d'expérience, qui pouvaient compter sur toute la technologie et les logiciels nécessaires pour développer du contenu radiophonique.
« Il ne s'agit pas de réinventer la roue, mais de prendre notre expertise et nos contenus et d'en faire une nouvelle application », a-t-il déclaré.
Le vice-président au développement d'Astral Media Radio, Denis Rozon, a affirmé que le développement du contenu ne constituera qu'une petite partie des investissements nécessaires pour lancer et faire fonctionner le service, soit 88 millions sur sept ans.
« Le gros de l'investissement se fera dans l'infrastructure, soit le fait de bâtir les réseaux dans chacun des grands centres urbains pour permettre la distribution du service », a-t-il affirmé.
Contrairement aux deux autres projets, le service de CHUM et d'Astral ne sera pas distribué par satellite, mais par émetteurs terrestres. Le récepteur radiophonique personnel, qui coûtera une centaine de dollars ou moins, permettra de syntoniser également les quelques stations audionumériques qui existent déjà mais qui ont bien peu d'auditeurs à ce jour, faute de récepteurs audionumériques faciles d'accès.
L'abonnement au service de CHUM et d'Astral coûtera 9,95 $ par mois, soit quelques dollars de moins que les deux autres projets en lice. Les auditeurs auront accès à des stations en anglais, en français. Ils pourront également choisir des stations spécialisées dans divers genres musicaux, comme le rap, le country, le jazz ou le blues. Ces stations auront cependant un point commun: l'absence complète de publicité.
Astral détiendra une participation de 19,9 % dans le projet. Si le CRTC donne le feu vert, Astral pourra faire passer cette participation à 50 %.
Saviez-vous que le CRTC a choisi il y a quelques annees ce standard pour la radio numerique au Canada et qu'il y a deja quelques dizaines de station qui diffuse en numerique au pays? Probablement pas.
Ce que beaucoup de monde connaissent par contre c'est la radio par satellite payante aux Etat-Unis de Sirus et XM Radio. Et ils tantent de venir s'etablir au Canada.
Le probleme avec le DAB au Canda que c'est que le CRTC ont choisi d'autres frequences que celle choisi en europe et ailleur, alors les radio DAB faite pour le Canada sont tres rare. Donc pas beaucoup de monde en ont, resultat personne en entend parler.
Mais ca devrait changer bientot, on devrait commencer a entendre parler de plus en plus du DAB:
Radio numérique: Astral se joint à CHUM
Marie Tison
21 septembre 2004 - 07h54
Astral Media (ACM.A) a décidé de joindre ses forces à celles de CHUM pour présenter un projet de radio numérique au CRTC en novembre prochain.
« Nous sommes rendus à l'étape où la radiodiffusion canadienne doit évoluer et se convertir au numérique », a affirmé le président d'Astral Media Radio, Jacques Parisien, en entrevue téléphonique hier. Il a fait valoir qu'en Europe, la radio numérique était déjà très appréciée des consommateurs, attirés par le choix offert et la qualité du son.
« Au Canada, nous ne sommes pas là du tout, nous sommes en retard, nous sommes au Moyen Âge », a déploré M. Parisien.
En réponse à un appel lancé par le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes), l'entreprise ontarienne CHUM a déposé en février dernier un projet de radio numérique à canaux multiples. Le projet, appelé CHUM Subscription Radio Canada offrira au début 50 stations différentes, toutes conçues et réalisées au Canada. Ce nombre passera progressivement à une centaine.
CHUM a pris contact avec Astral pour une participation au projet. L'entreprise québécoise a aussi discuté avec les responsables des deux autres projets actuellement devant le CRTC, Canadian Satellite Radio, un partenariat entre l'homme d'affaires torontois John Bitove Jr et la société américaine XM Satellite Radio Holdings, et un projet présenté par la Société Radio-Canada et une autre entreprise américaine, Sirius.
« Nous avons choisi le projet de CHUM pour une raison principale, a déclaré M. Parisien. C'est la seule demande qui respecte les exigences du CRTC en ce qui concerne le contenu canadien. »
Il a affirmé que les deux autres projets consistaient simplement à prendre le service de radio numérique par satellite qui existe déjà aux États-Unis et de l'offrir sur le marché canadien, avec l'ajout de quelques stations locales.
C'est ainsi que Canadian Satellite Radio n'offrira que quatre stations canadiennes sur un total de 101 stations. Pour sa part, le projet SRC-Sirius proposera 78 stations dont quatre canadiennes. Deux de ces dernières stations existent déjà: il s'agit des radios culturelles de la CBC et de la SRC. « C'est un débordement américain », a dit M. Parisien.
Il a affirmé que CHUM et Astral n'auront aucune peine à créer assez de contenu pour alimenter une cinquantaine, puis une centaine de stations différentes. Il a rappelé que les deux entreprises étaient des radiodiffuseurs et des télédiffuseurs d'expérience, qui pouvaient compter sur toute la technologie et les logiciels nécessaires pour développer du contenu radiophonique.
« Il ne s'agit pas de réinventer la roue, mais de prendre notre expertise et nos contenus et d'en faire une nouvelle application », a-t-il déclaré.
Le vice-président au développement d'Astral Media Radio, Denis Rozon, a affirmé que le développement du contenu ne constituera qu'une petite partie des investissements nécessaires pour lancer et faire fonctionner le service, soit 88 millions sur sept ans.
« Le gros de l'investissement se fera dans l'infrastructure, soit le fait de bâtir les réseaux dans chacun des grands centres urbains pour permettre la distribution du service », a-t-il affirmé.
Contrairement aux deux autres projets, le service de CHUM et d'Astral ne sera pas distribué par satellite, mais par émetteurs terrestres. Le récepteur radiophonique personnel, qui coûtera une centaine de dollars ou moins, permettra de syntoniser également les quelques stations audionumériques qui existent déjà mais qui ont bien peu d'auditeurs à ce jour, faute de récepteurs audionumériques faciles d'accès.
L'abonnement au service de CHUM et d'Astral coûtera 9,95 $ par mois, soit quelques dollars de moins que les deux autres projets en lice. Les auditeurs auront accès à des stations en anglais, en français. Ils pourront également choisir des stations spécialisées dans divers genres musicaux, comme le rap, le country, le jazz ou le blues. Ces stations auront cependant un point commun: l'absence complète de publicité.
Astral détiendra une participation de 19,9 % dans le projet. Si le CRTC donne le feu vert, Astral pourra faire passer cette participation à 50 %.