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Duke
22/10/2004, 13h06
La conduite hivernale


Freiner en douceur, avec et sans ABS

Le freinage est une manœuvre délicate lorsqu’effectuée sur chaussée glissante. Si votre véhicule est doté d’un système antiblocage (ABS), appuyez fortement sur la pédale et maintenez-la enfoncée pour permettre au système de « pomper » les freins. Comme l’ABS assure une plus grande stabilité au véhicule, vous serez alors plus en mesure de contourner un obstacle. En revanche, si votre véhicule ne possède pas d’ABS, vous devez pomper les freins assez rapidement, mais pas trop, en maniant le volant de façon à contourner les obstacles éventuels, si l’adhérence latérale des pneus le permet.

Contrôle du dérapage avant et arrière

Si votre véhicule dérape de l’avant, diminuez la pression sur l’accélérateur et braquez les roues dans la direction de la courbe, tout en regardant dans la direction où vous voulez diriger le véhicule. Lorsque c’est l’arrière du véhicule qui dérape, vous tournez le volant dans la direction où l’arrière a commencé à déraper, en portant toujours votre regard dans la direction souhaitée. Dans les deux cas, pour que l’opération réussisse, douceur, rapidité et présence d’esprit s’imposent.

Routes glissantes et dérapages

La conduite hivernale dicte d’éviter les départs en trombe. À cet effet, appuyez doucement sur l’accélérateur de façon à ne pas faire « patiner » les roues. En procédant de cette manière, vous vous assurez d’une meilleure traction, en plus de prévenir d’éventuels dérapages. Abstenez-vous de faire patiner les roues d’un véhicule à traction avant, lorsqu’elles sont braquées au maximum vers la gauche ou la droite. À défaut de suivre ce conseil, les joints de cardan risquent de s’endommager.

Respect des distances

En hiver, la prudence impose de conserver un espace plus grand entre son véhicule et celui qui précède. Comme les distances de freinage sont supérieures sur une chaussée glacée ou enneigée, cet espace devrait représenter un temps d’au moins huit à dix secondes. Pour déterminer cette distance, il suffit de prendre un point de repère comme un arbre, un panneau de signalisation ou tout autre objet fixe. Lorsque le véhicule qui vous précède arrive à la hauteur de ce point de repère, ajustez votre vitesse pour atteindre cet endroit en huit à dix secondes.

Conduite en douceur

Dès qu’on soupçonne que la chaussée présente un risque, que ce soit à cause de la neige ou de la glace, la règle d’or est d’y aller doucement avec accélérateur. Respecter cette consigne permet aux pneus de mieux adhérer à la chaussée. C’est aussi en douceur qu’on doit manier le volant pour conserver le contrôle du véhicule. Pour vous rassurer et tester vos réflexes en cas de dérapage, par exemple, vous pouvez pratiquer quelques manœuvres de ce genre là où il y ne peut y avoir de conséquences désagréables, comme un vaste stationnement désert.

De chaussée sèche à chaussée enneigée

Lorsqu’on quitte la ville pour la campagne, l’état de la route peut passer subitement d’une chaussée sèche à une chaussée enneigée ou glacée. Pour plus de sécurité, on diminuera donc sa vitesse afin d’éviter d’être surpris par un changement soudain de l’adhérence des pneus à la chaussée.

Chaussée et « glace noire »

Une chaussée peut paraître sèche alors qu’elle est recouverte de « glace noire », c’est-à-dire pratiquement invisible. En fait, ce type de glace apparaît surtout lorsque la température se maintient à environ 0 ºC. Dans ces conditions, évitez tout mouvement brusque et réduisez votre vitesse.

Pression des pneus

Il est faux de croire qu’en dégonflant légèrement les pneus, on obtient une meilleure traction dans la neige. En fait, on devrait plutôt l’augmenter légèrement puisqu’à chaque baisse de température de 6 ºC, et ce, à partir évidemment de la température à laquelle les pneus ont été gonflés, la pression diminue d’une livre. Pour un rendement maximal, le mieux est de respecter la pression recommandée par le fabricant du véhicule.

Avantage du pneu d’hiver

L’avantage du pneu d’hiver par rapport au pneu quatre saisons réside dans la composition du caoutchouc. En effet, vers -8 ºC à -10º C, le caoutchouc d’un pneu quatre saisons commence à durcir. C’est ainsi qu’il perd de son élasticité à -15 ºC, ce qui entraîne une diminution marquée de l’adhérence à la chaussée. Le pneu d’hiver, par contre, ne subit cet effet que vers - 40 ºC. Le dessin plus agressif de sa semelle assure aussi une meilleure traction sur les différentes surfaces hivernales.

Quatre pneus d’hiver identiques

La stabilité d’un véhicule dépend, entre autres, de l’adhérence des pneus à la chaussée. En hiver, vous obtiendrez la meilleure adhérence possible grâce à quatre pneus d’hiver identiques, maintenus à la pression recommandée par le fabricant. Les pneus quatre saisons, qui constituent un compromis entre les pneus d’été et les pneus d’hiver, n’offrent quant à eux leur plein rendement que sur une chaussée bien dégagée.

Essuie-glaces et verglas

L’hiver, fermez toujours la commande des essuie-glaces avant de couper le contact. En procédant autrement, les essuie-glaces se mettront immédiatement en mouvement dès la mise en marche du véhicule. S’ils sont emprisonnés dans la glace ou dans la neige, on risque alors de griller le fusible ou pire, le moteur qui les actionne.

Essuie-glaces et neige

Il est très important de bien déneiger l’espace entre le capot et le bas du pare-brise afin de permettre aux essuie-glaces de s’arrêter complètement au bout de leur course. Étant donné que la neige qui s’accumule à cet endroit empêche les essuie-glaces de revenir à leur position initiale, le moteur des essuie-glaces exerce une pression constante, risquant ainsi de s’endommager.

Visibilité maximale

Avant même de prendre le volant, en hiver, vous devez déneiger votre voiture et vous assurer que le pare-brise, la lunette arrière, les glaces latérales, les rétroviseurs, les phares et les feux sont bien dégagés. Utilisez aussi le dégivreur de lunette et le dégivreur de pare-brise pour obtenir la meilleure vision possible.





Les grands froids

Réussir son démarrage

Pour réussir son démarrage lorsque la température avoisine les -15 ºC, branchez le chauffe-moteur deux à trois heures avant le départ. Assurez-vous que la prise de courant et la rallonge fonctionnent. Avant de tenter le démarrage, consultez le manuel du propriétaire à la section « Démarrage par temps froid » et suivez la procédure recommandée. Gardez à l’esprit que le fait de rater son démarrage et noyer le moteur peut entraîner des frais de remise en marche s’élevant facilement à plus de 100 $, soit le montant qu’il en coûte pour utiliser un chauffe-moteur pendant environ deux hivers. Il en coûte en effet environ 45 $ en électricité pour l’utilisation d’un chauffe-moteur pour l’hiver.

Gel du mécanisme de l’accélérateur

Avec les périodes de gel et de dégel qui ponctuent l’hiver, il est conseillé, lorsqu’on prend place dans sa voiture, de vérifier si la pédale d’accélération n’est pas collée par le givre. En effet, le gel du mécanisme de l’accélérateur peut faire en sorte que le moteur s’emballe sur place ou sur la route, ce qui peut causer des accidents ou des dommages importants au véhicule.

Chauffe-moteur et disjoncteur

La plupart des résidences modernes sont dotées de boîtes électriques à disjoncteurs de mise à terre sur la ou les prises électriques extérieures. Si le câble est plongé dans l’eau ou dans la neige, il est fréquent de voir le disjoncteur revenir en position fermée (OFF) lorsque qu’on branche le chauffe-moteur. Pour plus de sécurité, assurez-vous que la prise est sèche avant de brancher le chauffe-moteur et évitez de laisser la fiche du câble d’alimentation électrique traîner dans l’eau ou la neige.

Branchement du chauffe-moteur

À partir de –15 º C, il est suggéré de brancher le chauffe-moteur d’un véhicule. En plus de faciliter le démarrage, cette mesure permet d’obtenir plus rapidement de la chaleur à l’intérieur du véhicule et de ce fait, de dégivrer les vitres plus rapidement. En écourtant la période de réchauffement du moteur, vous contribuez aussi à diminuer la pollution de l’atmosphère et à économiser du carburant. De plus, un grand nombre de pannes pourraient être évitées si on avait pris soin de brancher le chauffe-moteur environ trois heures avant le départ.

Moteur noyé

Si, à la suite de plusieurs essais de démarrage, vous constatez que le niveau d’huile
du carter est plus élevé que la normale ou que l’huile est très fluide et dégage une odeur d’essence, il est fort possible que de l’essence se soit accumulée à l’intérieur du carter d’huile à moteur. Dans ce cas, il est recommandé d’effectuer un changement d’huile et de filtre. Étant abrasive, l’essence atténue les propriétés de l’huile et de ce fait, peut entraîner une usure prématurée du moteur.

Choix de l’huile à moteur

Durant la saison froide, apportez une attention particulière au choix de l’huile à moteur. À cet égard, choisissez une huile dont la viscosité est appropriée aux basses températures. Des renseignements à ce sujet figurent dans le manuel du propriétaire. Pendant les mois de janvier et de février, considérés comme les mois les plus froids de l’année, l’utilisation d’une huile synthétique au lieu de l’huile ordinaire peut faciliter les démarrages si on n’a pas la possibilité de brancher le chauffe-moteur.

Survoltage, radio et phares

Lors du survoltage de la batterie de votre voiture, assurez-vous que la radio de même que les phares sont éteints. En effet, l’élévation brusque de la tension électrique pourrait endommager la radio et des composantes électroniques. Pour utiliser la procédure de survoltage et de démarrage correcte, consultez le manuel du propriétaire. Afin d’éviter les risques de surtension, faites fonctionner le dégivreur de lunette arrière et la chaufferette avant d’enlever les câbles de survoltage lorsque le moteur a démarré.

Entretien de la batterie

Selon sa provenance, un véhicule peut être équipé d’une batterie ne nécessitant aucun entretien, à entretien réduit ou avec entretien. La première ne demande qu’un entretien minime, soit des contacts toujours propres. Les deux autres types possèdent cependant des orifices de remplissage grâce auxquels on peut vérifier le niveau d’électrolyte de la batterie et procéder si nécessaire aux corrections qui s’imposent. Cette vérification fort simple permet de retirer le maximum de la batterie.

Gel des conduits d’essence

Si le moteur de votre voiture perd de sa puissance sur la route, sans qu’aucune lampe témoin ne s’allume, il se peut que les conduits d’essence soient gelés. En ce cas, rangez-vous sur l’accotement, actionnez les signaux d’urgence et laissez tourner le moteur au ralenti. Lorsque le moteur semble tourner normalement, vous pouvez vous engager sur la route. Veillez aussi à ce que le moteur ne cale pas; sinon, vous risquez de ne pas pouvoir redémarrer. À la suite de cet incident, prenez soin de rajouter au réservoir un antigel à conduite de carburant approprié, lors de votre prochain plein d’essence.

Tension des courroies

La température froide met à rude épreuve la batterie d’une voiture. Afin qu’elle puisse donner son plein rendement, la ou les courroies d’entraînement de l’alternateur doivent être suffisamment serrées. Pour cette raison, faites vérifier la tension des courroies, lors d’un changement d’huile, par exemple.

Ensemble de câbles volants

Un ensemble de câbles volants peut être très pratique pour le survoltage. Choisissez alors des câbles adéquats : en cuivre et recouverts de caoutchouc, d’une longueur minimum de trois mètres et flexibles au froid. Les câbles doivent aussi être aussi munis de pinces adéquates. Il est recommandé d’utiliser le calibre 4, ce chiffre étant la dimension du câble sans enveloppe.

Câbles électriques du démarreur

L’un des points les plus négligés lors de chaque vérification saisonnière est le câble électrique du démarreur. Situé à un endroit où le gel, le calcium et l’eau l’attaquent constamment, ce câble est la cause de nombreux problèmes de démarrage. Il devrait être enlevé et nettoyé annuellement, de même que le connecteur en cuivre qui se trouve sur le démarreur. Demandez à votre garagiste de faire ce travail.


Prévention lors des grands froids

Que vous rouliez en ville ou à la campagne, certains précautions sont de mise : faire le plein d’essence et avoir un contenant d’antigel pour conduits d’essence convenant au système d’alimentation de la voiture, éviter autant que possible de rouler dans la neige mouillée ou les flaques d’eau (le démarreur pourrait geler). Enfin, il vaut mieux ne pas trop « serrer » le frein à main car il risque de rester collé si les câbles qui le font fonctionner n’ont pas été récemment lubrifiés.

Portières et serrures gelées

On ne doit jamais forcer une vitre de portière « collée » par le froid, sous peine de briser le mécanisme interne qui actionne la vitre. En effet, les dommages à un système de lève-glaces électrique peuvent s’avérer très coûteux. L’habitacle se réchauffant quelques minutes après le démarrage, le tout reviendra généralement à la normale.

Par ailleurs, pour éviter le gel des portières, procurez-vous un lubrifiant à base de silicone et vaporisez celui-ci sur un linge pour ensuite le passer sur les caoutchoucs autour des portières. Vaporiserez directement le lubrifiant sur les serrures.

Trousse d’urgence hivernale

En cas de panne ou pour contrer toute situation d’urgence, conservez dans votre véhicule une trousse composée des éléments suivant : lampe de poche, allumettes, balai à neige, grattoir et pelle, plaques antidérapantes, liquide à lave-glace, câbles de survoltage de calibre 4 ou 6, contenant d’antigel pour conduits d’essence; petite trousse à outils (tournevis, pinces, etc), produit pour enlever la rouille (utile pour les boulons de roue en cas de crevaison) et enfin, un produit lubrifiant contenant du silicone (pour les fils de bougies).



Divers

Utilité des enjoliveurs de roues

Plusieurs automobilistes circulent l’hiver avec une voiture dépourvue d’enjoliveurs. Pourtant, il faut savoir que ces derniers protègent de la rouille les boulons de la roue. D’une part, sans enjoliveur, il sera difficile d’ôter la roue, en cas de crevaison, et d’autre part, il sera également ardu d’enlever le tambour de la roue, lors du remplacement des freins.

Stationnement à l’abri du vent

Lorsque la neige est poussée par le vent, il est sage d’éviter de stationner sa voiture face au vent ou dans les endroits fortement exposés au vent. De cette façon, on évite que le compartiment moteur se remplisse de neige qui, sous l’action de la chaleur dégagée par le moteur une fois en marche, fondra et provoquera des problèmes d’humidité et un risque de panne.

Tapis d’hiver supplémentaire

Si vous décidez d’équiper votre voiture d’un tapis d’hiver supplémentaire, ce dernier doit dégager complètement la pédale d’accélération. D’une part, un tapis coincé sous l’accélérateur peut provoquer une perte de puissance lors d’un dépassement, et d’autre part, nuire au démarrage dans le cas où le moteur est noyé et que l’accélérateur doit être poussé à fond.


* Source: CAA QC

Konnan
22/10/2004, 17h13
Oufff, je trouve qu'ils en mettent un peu trop épais, mais en général c'est des bons conseils!

pl9171
22/10/2004, 18h56
Bordel, trop long à lire......... :!:

Francis F
22/10/2004, 19h44
Visibilité maximale

Avant même de prendre le volant, en hiver, vous devez déneiger votre voiture et vous assurer que le pare-brise, la lunette arrière, les glaces latérales, les rétroviseurs, les phares et les feux sont bien dégagés. Utilisez aussi le dégivreur de lunette et le dégivreur de pare-brise pour obtenir la meilleure vision possible.

Point très important. Tant pour votre sécurité que pour celle des autres. J'en ai parlé dans un autre topic, l'hiver dernier, un 45 pieds a perdu un bloc de glace du toit de la remorque. Ça a causé 2200 $ de dommage à ma voiture. Et la compagnie de transport a été obligée de payer, puisque c'est considéré comme du vandalisme. Donc pas de No Fault. Bref, mal déneiger votre voiture pourrait vous coûter cher et mettre des vies en danger.

PatB
22/10/2004, 22h09
Point très important. Tant pour votre sécurité que pour celle des autres. J'en ai parlé dans un autre topic, l'hiver dernier, un 45 pieds a perdu un bloc de glace du toit de la remorque. Ça a causé 2200 $ de dommage à ma voiture. Et la compagnie de transport a été obligée de payer, puisque c'est considéré comme du vandalisme. Donc pas de No Fault. Bref, mal déneiger votre voiture pourrait vous coûter cher et mettre des vies en danger

Tu vois.... Quand tu veux, tu es capable de dire des choses constructives.

sans rancunes... :wink:

V@nquish
23/10/2004, 07h29
ohhh baveux baveux :lol: :P

PatB
23/10/2004, 17h00
Il le mérite un peu :wink: