On a tellement été "drogué" à des doses massives de gouvernement depuis 50 ans, qu'on en est rendu si dépendentiste du gouvernement au point d'en être "gouvernementainomane" ou "gouvernemenholique".:rolleyes:
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Va dire cela à VTEC qui a de la misère à trouver des services éducatifs pour son garçon parce que les CS ont coupé dans le gras mais ils ont oublié l' essentiel. C' est tellement facile de chier sur le gouvernement nanane mais nous en avons besoin à l' occasion. Chacun son tour...
Exactement. On a plein de fonctionnaires administratifs inutiles et on manque de personnel qui offre des services directs à la population.
En fait, je faisait référence à certains groupes qui sont rendus accro comme accro à l'alcool ou la cigarette au lieu d'en utiliser avec modération (car la modération a bien meilleur goût) comme certains "artistes" sans oublier les lobbys, groupes de pressions qui prennent la plus grosse part de la tarte et laisse que des miettes aux autres.
Voilà une lettre courageuse de Mme Houda-Pépin. Par contre le commentaire de Mathieu Bock-Côté est tellement pertinent. Je vous laisse lire son commentaire:La contradiction de Fatima Houda-Pépin
http://storage.canoe.ca/v1/dynamic_r...gravity=centerMathieu Bock-Côté - 15 novembre 2013
Avec raison, plusieurs ont dit grand bien de la lettre publiée par Fatima Houda-Pépin, qui s’inscrit en dissidence avec son parti sur la question de la laïcité. Je cite toutefois cet extrait de sa lettre qui révèle bien dans quelle situation se retrouvent ceux qui voudraient penser la «différence québécoise» dans l’ordre canadien.
«Je suis libérale et fédéraliste et je refuse toute dérive vers le relativisme culturel sous couvert de religion pour légitimer un symbole, comme le tchador, qui est l’expression même de l’oppression des femmes, en plus d’être la signature de l’intégrisme radical».
J’ai bien l’impression que dans le Canada de 1982, il lui faudra trancher entre des préférences irréconciliables. Car le Canada de 1982 conduit inévitablement au «relativisme culturel», dans la mesure où il est programmé idéologiquement au cœur de son texte fondamental. Au Canada, le «relativisme culturel» participe à la définition même du pays, tel que Pierre Elliot Trudeau l’a réinventé.
Soit elle s’entêtera dans le «libéralisme» canadien (qui représente une falsification du libéralisme, dans la mesure où il n’aperçoit le politique qu’à travers le prisme exclusif de la Charte des droits) et le fédéralisme, et dans ce cas, elle acceptera le relativisme culturel et le multiculturalisme. Soit elle renoncera au fédéralisme canadien version 1982 et trouvera alors au Québec une communauté politique fondée sur une autre idée du vivre-ensemble, où le collectif peut encore s’affirmer.
Ce collectif, toutefois, a besoin de la souveraineté politique pour disposer du socle nécessaire à son affirmation, pour éviter d’agir seulement dans les limites que le Canada lui impose. Car le collectif québécois est soumis à la pression idéologique et culturelle constante du régime de 1982. S’il n’en sort pas, il finira par s’y soumettre. On ne peut aujourd’hui réaffirmer le collectif sans transgresser le multiculturalisme canadien. Et on ne peut transgresser le multiculturalisme canadien sans contester le régime de 1982.
Et on ne peut contester le régime de 1982 sans finir par contester le lien fédéral lui-même. À moins de se réfugier dans un Canada imaginaire, avec une nouvelle constitution compatible avec l’idéal de Fatima Houda-Pépin, ce qui n’arrivera jamais de notre vivant, elle est condamnée à accepter une idéologie qu’elle déteste ou à renoncer à un pays qu’elle continue d’aimer.
Quoi qu’il en soit, la position de Fatima Houda-Pépin révèle bien à quel point il est désormais impensable de penser le collectif, et encore moins le collectif québécois, dans les paramètres du fédéralisme de 1982. Il n’y a plus de place pour le collectif québécois, qu’il se manifeste par la langue, les valeurs ou la laïcité.Ou alors, il s’agit d’une place résiduelle. Les fédéralistes inconditionnels l’ont bien compris : c’est pourquoi ils ne revendiquent plus rien. Ils ont accepté le Canada à tout prix.
La position de Fatima Houda-Pépin illustre une facette importante de la «nouvelle question nationale québécoise», telle qu’elle s’est transformée depuis trente ans, et telle qu’elle se dévoile depuis quelques années : le vieux conflit entre le Canada anglais et le Québec français se transforme aujourd’hui en contradiction entre le Canada multiculturaliste et le Québec qui persiste à se définir comme une nation.
Un jour, elle devra choisir
Parlant de Fatima Houda-Pépin,
http://jomarcotte.wordpress.com/2013...-les-liberaux/
Citation:
Je viens d’écouter la députée musulmane, Fatima Houda-Pépin, sur les ondes de Radio-Canada, à l’émission de Bazzo. Elle dit qu’elle est une femme de l’écrit mais elle se fait très bien comprendre par la parole. Avant que les partis et les différents groupes pro ou anti-charte ne fassent de la récupération politique de ses propos, voici ce qu’elle a précisé ce matin. Elle est contre la charte telle que rédigée actuellement, elle sera toujours une libérale fédéraliste et a toujours été loyale envers son parti et son chef. Elle déplore que le projet de Charte divise les Québécois, trouve que les seuls gagnants à l’heure actuelle sont les intégristes et fait le constat que les gens, en général, ne comprennent pas vraiment la nature du débat.
Fatima (je me permets d’utiliser son prénom – c’est si joli) confie néanmoins qu’elle a tout fait pour que le Parti libéral participe au débat de façon non partisane. Le "J’ai tout fait" m’a semblé un S.O.S., si vous voulez mon avis. Son rêve: que tous les partis déposent leurs projets et qu’il y ait dialogue. "Mon chef connaît très bien mes positions sur la laïcité et la neutralité de l’État", confie-t-elle. Plusieurs discussions ont eu lieu entre elle et lui, même avant qu’il ne remporte la chefferie.
La question qui tue et qu’elle a posée de vive voix sur les ondes: "Y a-t-il une place au Parti libéral pour une diversité d’opinions?" On sait qu’il n’y en a pas dans le mouvement souverainiste, rappelons-nous de l’expulsion de Maria Mourani du Bloc québécois et des diverses manifestations de "Toé, tais-toé", mais qu’en est-il du PLQ? Couillard relèvera-t-il le défi de joindre l’action à ses multiples déclarations portant sur un PLQ-nouveau? Un PLQ qui débat? Véritablement? Hmmm…
La forteresse anti-charte du PLQ vient de se briser. Et plus loin que ça, la ligne d eparti vient de se briser. Une bonne chose. Ça va remettre en doute la légitimité de Couillard, un méprisable opportuniste du niveau de François Legault.
Mais plus loin que ça, on a une situation particulière. Un député d'arrière banc prétend qu'une femme portant un tchador pourrait se présenter et se faire élire pour le PLQ. Fatima Houda-Pépin, une vétérante du PLQ, sort de ses gonds et remet en question cette affirmation en plus de faire part de sa position qui diffère de celle de son parti. Bravo pour son courage et pour la manière élégante de l'affirmer. Maintenant, on a un Philippe Couillard qui s'est planté durant son point de presse. Après avoir appuyé son député d'arrière banc sur la légitimité d'une députée portant le tchador et après avoir exigé un geste de sa vétérante, il dit clairement que jamais il n'acceptera qu'une femme portant un tchador se présente pour le PLQ. Qu'il ne signera jamais sa mise en candidature.
Alors, il est de quel côté ? Du côté de la charte ou contre la charte ? Ah oui, il est du côté électoraliste, une girouette qui va au gré des sondages.
Une caricature d'Ygreck
http://ygreck.typepad.com/.a/6a00d83...a14c970b-800wi
Bon, pendant que Pauline parle d'économie, le PLQ et la CAQ parlent de laïcité. Le PLQ commence à penser à proposer sa charte. Pas le choix avec les pressions internes du parti et la forte volonté de la population. À la CAQ, c'est drôle parce que les militants veulent la charte telle que proposée par le PQ... Conflits à prévoir.
Qui aurait cru que le PQ serait le seul parti sans luttes intestines ?
Le premier objectif d'un parti, ce n'est pas son programme, mais la prise du pouvoir.
Il n'y a pas à dire, le dossier brasse la cabane.
L'enjeu est électoraliste en bout de ligne, mais les effets secondaires sont énormes.
Prenons le PLQ: qui aurait imaginé qu'un député ose briser la ligne de parti et défier le chef sans claquer la porte ou se la faire montrer?
Couillard est mal pris. Difficile à dire s'il est maladroitement dogmatique ou simplement otage du lobby juif.
Complètement loufoque leur position: d'une part, ils ne jurent que par le multiculturalisme avec sa sacralisation des différences sans égard aux heurts que cela peut produire dans l'ensemble de la population.
Pas grave si le foulard écoeure Joe Bleau et sa tribu, faut leur permettre de vivre leurs différences.
En même temps cependant, eux, ils ne permettent aucune différence de pensée à l'intérieur de leur parti. Allo la logique!!
De la manière que c'est parti, Pauline 1ère de la Casserole est en train de monter sa réélection grâce à l'ineptie de Couillard. Legault est encore pire.
Il y a un autre enjeu: à tort ou à raison, il y a un paquet de québécois qui voient l'acceptation du foulard comme de l'à plat ventrisme, "se faire manger la laine sur le dos..." Les insultes des aliénés et des aliénées de Muslim Joe du genre "vous êtes des chiennes..." (ça s'est passé encore récemment dans une épicerie pas loin d'ici) contribuent à réveiller un vieux cauchemar. Il n'y a pas grand monde au Québec qui ne diront pas que "cela ne se reproduira pas".
Le déclencheur est déplorable, mais pas le résultat.