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Faudrait finir la 30 sur la rive-sud, la 440 à Laval, la 640 sur la rive-nord, la 35 jusqu'au Vermont,...
Le calendrier du développement des autoroutes est en retard de 25 ans, au Québec. Pis ceux qui comptent sur le gouvernement Charest pour faire avancer les choses, dites-vous qu'il a "gelé" les principaux projets, comme la Notre-Dame, à Montréal.
La 55, entre le pont Laviolette et la 20, sur la rive-sud, dans la région du Centre-du-Québec, en est un bel exemple. L'ancien gouvernement a commencé la construction de la première chaussée, en deux sections. La première section, entre St-Célestin et St-Léonard-d'Aston a été ouverte en novembre dernier.
Les ponts et viaducs de la deuxième section sont déjà tous complétés, mais le nouveau gouvernement a cru bon de sauver de l'argent en "gelant" la construction de la deuxième section. Résultat: La 55 se termine sur le 9e Rang de St-Léonard-d'Aston, et traverse le village, comprenant un parc industriel et une zone scolaire. Les cultivateurs vont avoir du fun l'année prochaine, avec leur machinerie.
Alors attendez-vous à faire du slalom entre les nids-de-poule pendant tout l'hiver. Et pour des nouvelles routes, prenez votre mal en patience.
Bye!
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Il y a eu beaucoup de vertes et des pas mûrs sur Charest
http://207.253.99.112/Autonet/Forum/...en/2856-1.html
Et pour en revenir aux routes, je crois qu'il va falloir des parternariats avec les entreprises privés que ce soit pour la 30, la 35, la 73 vers St-Georges, la 50, la 20 entre Cacouna et Rimouski, la 175, la 185, la 65 (Autoroute de l'Amiante qui était supposé de lier Thetford Mines à la 20)
la 55 était supposé passer par Danville, Warwick et St-Albert, la 410 au sud de Lennoxville.
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L'un des plus gros problèmes avec le réseau routier, encore plus que la couleur du gouvernement, c'est ce que j'appelle la "structurite". Je m'explique.
À chaque fois que l'on exprime le besoin d'une nouvelle route, il faut commencer par savoir à quel endroit on va faire passer cette route. Puis on fait faire une étude environnementale du projet, qui elle, sera étudiée à son tour devant le BAPE, pour savoir quels sapins couper, et si ça va déranger les poissons de faire les piliers du pont de telle ou telle largeur. Et s'il y a trop de mécontents, à l'une ou l'autre étape de ce long processus, on recommence.
En bout de ligne, on se retrouve 4 ou 5 ans plus tard, le budget initial du projet quasiment défoncé, juste en études et contre-études. Combien de millions ont été dépensés pour la seule rue Notre-Dame, à Montréal, et à ce jour, on n'a pas bouché un seul nid-de-poule.
Autre exemple: L'autoroute 30, entre la 15 sud et Kahnawake. Ça fait 40 ans que l'emprise de la route 132 a été achetée pour ça. Mais là, on veut faire passer la 30 "dans le champ", pour ne pas déranger le "paysage visuel" de ces beaux "centre-ville" de Candiac, Delson, Ste-Catherine et St-Constant, que représentent les abords de cette section de la 132. Avez-vous passé là, en été??? Ça ressemble à des champs en friche. Du moins les bouts qui ne sont pas encore envahis par des "cours à minounes".
Selon moi, c'est ça, le gros du problème de nos gouvernements, toutes couleurs confondues. Ça coûte aussi cher, d'un gouvernement à l'autre, c'est juste le nom sur le chèque qui change. Sauf qu'à la fin, on avance pas, on recule.
Bye!