Sa permet aussi d'avoir des frais d'électricité parmis les plus avantageux en Amérique du Nord...
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Oubli les projections de surplus prévus pour AB, ce n'est plus le cas. Ils ont de la misère à stabiliser leurs dépenses même avec autant de revenu.
Pour la périquation, celle-ci va surement disparaitre bien avant 30 ans...
Par contre, les mines que nous avons sont pas autant payant que le gaz actuellement, mais te fait une belle entreprise «vache à lait».
Et qu'est-ce qui va arriver avec l'eau dans 30 ans? Si ça continue, le Qc a une des ressources naturelles la plus importante au monde.
Il est dit que dans cet étude, l'Alberta est trop afférent à la volatilité des marchés.
En plus, comme Francis disait, beaucoup de monde présent en Alberta viennent d'ailleurs. Les belles jobs ne sont pas bonnes et c'est bye bye.
En passant, une étude n'est jamais en profondeur quand elle ne dit pas ce qu'on voudrait qu'elle dise. Ce sont des prévisions et estimations. Par contre, il apporte des éléments comparatifs qui est à prendre en considération et améliorer.
Si tu vends Hydro Québec pour payer ta dette, tu fais quoi la prochaine foi pour payer ta dette. Ordinaire comme solution. La seul vraie solution est que les GVT vive selon ses réels moyens c'est a dire pauvrement et ainsi commencer a repayer la dette ou au moin cesser de l'augmenter.
Les dépenses actuelles ne sont pas si pire vs les revenus. Tu n'as qu'à couper un peu et tu es en équilibre ou surplus. Ne pas oublier que 10% de nos dépenses est relié à la dette. 10% que l'on ne doit plus mettre sur une dette fait un bon cousin et nous sommes proche de l'équilibre (qui pourrait absorber la péréquation ;) )
Il s'agit de projections selon un modèle et des données de base supposées.
Prenons deux évènements:
Quelle aurait été la population du Québec et surtout sa puissance économique s'il n'y avait pas eu les grandes migrations vers les USA dans les 1850-75? --Pour y répondre, faudrait supposer pas mal de choses, dont un modèle.-- Au lieu de le faire avec le passé, l'étude le fait pour l'avenir.
Quel serait la taille de l'économie du Québec s'il n'y avait pas eu cette mouvance des capitaux, des entreprises et des centres de décisions à la suite de 1976? Difficile à dire, mais la situation actuelle éclaire peut-être les projections de l'étude en question.
L'Alberta est actuellement très riche. --Actuellement--. Son problèeme vient du manque de diversité de ses revenus parce que le pétrole , sur une échelle de 30 ou 50 ans, c'est une source fragile.
C'est alors comme pour n'importe qui (les gens des technos en 2000- 2002 ont vu ce que ça voulait dire.): lorsque que tu es hyper spécialisé et que l'économie pique du nez, tu es démuni pour faire face aux factures qui entrent.
L'ontario est assise sur le coeur industriel du Canada: les pays émergents lui font la vie dure. Elle va s'en tirer, mais elle sera moins riche et, par conséquent, devra réduire sensiblement ses dépenses sinon elle continuera avec des déficits monstres comme actuellement.
Paradoxalement, le Québec va mieux se tirer d'affaire parce que depuis 1976, il s'est adapté à vivre avec ce qui lui restait et à bâtir là-dessus. Pas particulièrement dépendant d'une seule ressource comme le pétrole ou d'une très grosse industrie comme l'automobile et passablement diversifié en plus. (Sans faire de politique, dites-vous bien que les entreprises d'ici, de propriétés autres que québécoise, elles ne sont pas ici pour vos beaux yeux. S'ils pouvaient, ils seraient ailleurs ne serait-ce que pour la stabilité politique.)
Dans le contexte, le Québec va continuer son bonhomme de chemin.
L'étude ne dit rien de plus.
Une chose est certaine, c'est que les conclusions de cette étude, comme toutes études sur de longues périodes, est probalement très loin de ce qui va réellement arriver. Trop de variables, trop d'inconnus...