Et l'homosexualité n'est pas toléré dans certains coins et il est interdit de ses tenir par la mains...
Version imprimable
Seulement dans mon ancienne commission scolaire, cette année les demandes d' accomodements furent: 1- Des lieux de prières dans les écoles secondaires et Centres pour adultes. 2- Séparer les garçons et les filles dans les cours d' éducation physique. 3- Interdire la musique à la cafétéria et dans les salles de repos. 4- Nourriture halal. 5. Pas d' examens pendant les fêtes religieuses et le ramadan. 6. Interdiction aux filles d' utiliser les piscines en même temps que les garçons. Il y en a d' autres... Ces demandes sont formulées à chaque rentrée. Certaines écoles essayent d' accomoder, d' autres non, faute de locaux, de moyens financiers , etc,... Mais c' est toujours redondant. Sans une Charte qui fixe des balises et met un hola à toutes ces demandes, le nombre de demandes d' accomodements raisonnables ( sic et resic ) ira en augmentant. Ces demandeurs se disent qu' un moment viendra où les dirigeants scolaires finiront par céder devant ces incessantes demandes. Surtout que la clientèle demanderesse augmente à chaque année. Le temps pourrait jouer pour eux. C' est leur game. Comme des enfants qui exigent continuellement de leurs parents des candies en espérant que ceux-ci cèdent à la fin.
Comme tu le sais un musulman ne peut pas être atteint de cette terrible maladie. Le grand Mahomet l' a écrit tout récemment, il y a quelques années. Tout comme le porc est un animal infect et impur. Prendre un spaghetti , sauce bolonaise, te conduira aux enfers éternels. Serrer la main à une musulmane et cette dernière devient sale et impure. Je leur laisse tout le loisir de vivre leur philosophie dans le privé de leur logis. Comme le végétarien n' ira pas obliger les restaurateurs à ne pas servir de viande dans leurs établissements.
ça c'est aussi une question de bon jugement...mais comme tu dois le savoir, beaucoup de direction prennent ses postes pour le salaire mais n'ont aucune capacité de gestionnaire ou encore de couilles...
Le monde «normal» a aussi une quantité énorme de demandes. Tout dépend du niveau de couille que la direction a, c'est accepté ou non.
Exemple l'an passé, on a eu un voisin qui a fait une demande que les enfants ne crient pas lorsqu'ils sont dehors! Il est allé à faire 3-4 plaintes à la police vu que les enfants faisaient du bruit quand ils étaient dehors.
Il y a eu des demandes de ne pas avoir d'examen le vendredi ni lundi vu des tournois de hockey. Aussi, pas d'examen le jeudi matin car un coach a décidé de mettre une pratique de hockey pendant les hrs de l'école et que les parents sont tournés vers l'école pour accommoder plutôt que le coach. là, on parle au primaire!
Autre exemple, nourriture végétarien...quoi on fait par rapport à cette demande vs les demandes religieuses? Si Georges Laraque vient voir une directrice pour lui dire qu'il ne veut pas que son enfant mange quoi ce soit à base animal...quoi qui va arriver?
Quoi on fait avec les fausses allergies alimentaires? Celle sans preuve médicale? on accommode?
Mais dans tes exemples, c'est pourquoi je suis pour la charte, mais faut aussi voir les autres laissé aller.
Mais je suis quand même pas d'accord de bannir des choses qui n'influence pas le travail. je me fais plus déranger au travail à cause de f(*?*& Canadiens ou Sénateurs que la religion. à vrai dire, j'ai eu à superviser trois musulmans et les seules demandes a été que ces personnes puissent prendre congé pour aller à la musqué...Pas trop compliqué..surtout que notre convention dit que nous avons droit à l'horaire variable. J'ai eu aussi la même demande de congé de mon employé ontarien pour assister au «Thanksgiving NFL» et aux séries de la NHL...
Laquelle des nations autochtones ? Récemment les Attikameks demandaient une juste compensation auprès du fédéral concernant l' inondation de leurs terres lors de la création du Réservoir Gouin au début du siècle. Les Cris sont plutôt en mode gestion, les Algonquins revendiquent surtout des terres que les Cris se sont appropriées, les Mohawks gèrent leurs casinos, leur mauvaise gestion et la contrebande de cigarettes, ils sont donc tranquilles pour l' instant. Ceux qui méritent notre écoute demeurent les Innus de la Côte-Nord qui sont en négo avec Hydro.
Je peux me tromper mais je pense où tu veux en venir avec ton propos. Tu coupes les cheveux en quatre. Seuls les autochtones ne sont pas des immigrés donc les canadiens français, anglais, irlandais et écossais n' ont pas plus de droits que les 50 000 immigrants que le Québec accueille depuis les récentes années du fait que nous sommes tous des immigrants et seuls les nations autochtones sont chez elles. Ouf ! Alors la logique serait que le Canada et les USA ont usurpé le territoire et ne devraient pas revendiquer l' Etat-Nation et la notion de pays indépendant. Un grand territoire fourre-tout. Désolé mais tous les pays du monde se sont construits par un peuple conquérant qui a délémité son territoire et imposer ses valeurs, ses lois, sa culture et sa langue. Le Québec ne fait pas exception à la règle. Les Québécois " de souche " ont conquis ce territoire par la loi du nombre après la Conquête de 1760 et il est normal de passer des lois pour défendre ce territoire. Comme le Canada, les USA et tous les autres pays ou territoires. Aux USA les amérindiens ont été exterminés en grand nombre, dans le ROC ils ont été assimilés en grand nombre ( sauf au BC notamment) et au Québec ils se sont isolés dans des Réserves fédérales. Il ne faut pas passer sa vie à s' excuser de cet état de fait. Les amérindiens forment une très petite minorité au Québec et la majorité québécoise doit les respecter et protéger leurs cultures et modes de vie. Le Québec se doit d' offrir aux nouveaux arrivants-immigrants les mêmes droits concernant la citoyenneté : assurance-maladie, assurance-emploi, l' éducation, égalité des sexes et des races etc...Mais la majorité, tout en respectant les droits-civiques des immigrants occupant le territoire, peut passer toutes les lois nécessaires pour préserver son territoire, sa culture, ses valeurs et sa langue. Désolé mais tous les pays du monde agissent en ce sens y compris le Canada et les USA. Que le Québec soit un pays ou une province canadienne ne change rien car le parlement du Québec a toutes les compétences constitutionnelles et législatives . Nier aux Québécois de souche ce droit sous le seul prétexte que des autochtones sont arrivés avant eux et qu' ils ne sont que des immigrants ( nos ancêtres ont bâti ce territoire depuis plus de 400 ans ) est plus que de l' angélisme mais du nihilisme.
Si vous avez lu mes derniers commentaires sur la Charte savent que je suis globalement pour. Mais dans mon commentaire ( no 99 ) je déplorais que l' on interdise la kippa et le foulard auprès des employés du secteur public. Ma position a évolué dans le sens où la laicité devrait être ouverte ( avec accomodements ) ou réelle ( sans accomodements). La première possibilité est quasi-impossible à gérer, la seconde trop strict. Présentement je penche plutôt vers une laicité réelle mais avec une exception. Celle du droit acquis. Toute personne qui travaille pour l' État ( bref qui a sa permanence ) et qui porte le foulard et la kippa pourrait le garder selon son bon vouloir mais tout nouvel employé lui serait interdit de même alors pour l' impossibilité de se retirer pour 5 ans ( renouvelable ) tel que proposé actuellement. Je crois que ce serait un compromis plus qu' honorable qui saurait raillier la grande majorité des Québécois qui n' aiment pas la chicane. Ce serait une preuve de bonne foi qui viendrait confirmer la laicité de l' État et offrir aux jeunes la possibilité de s' intégrer plus facilement à la société laique tout en permettant aux plus vieux une certaine sérénité dans l' expression de leur culture. C`est auprès de ces mêmes " plus vieux " que la société d' accueuil testera leur bonne foi. Cette idée me vient suite à une discussion avec une bonne amie musulmane ( enseignante ) dont sa fille se destine à l' enseignement et qui serait d' accord à ne pas porter le foulard pour exercer cette profession.
La situation des autochtones est paradoxale.
D'une part, on leur attribue des subventions qui reviennent à une fortune par individu et qui sont le plus souvent gérées au seul profit "du plus fort de la poche". Et cela, c'est sans compter toutes leurs exemptions d'impôts et de taxes.
Bon, ok, disons qu'ils étaient là avant tout le monde.
À côté de cela, le système des réserves les a conduit à des conditions de vie aussi pires qu'au Bengladesh.
Fait dur.
Maintenant, ils réclament des territoires pour en retirer des droits sur les ressources. Comme ces territoires sont peu habités ou presque pas, l'état a tendance à leur céder.
Le hic, c'est qu'ils n'ont pas "occupé" la plupart de ces territoires, ils y ont seulement passé pour se rendre ailleurs.
Entrevue intéressante. Je m' excuse pour la longueur mais je considère ce témoignage digne de mention et qui vient enrichir en toute sérénité le débat.ÉGALITÉ, ÉGALITÉ, LAÏCITÉ
http://www.vigile.net/local/cache-vi...1451-1847e.jpg
Marie-Claude Lortie
La Presse +
dimanche 29 septembre 2013
http://www.vigile.net/local/cache-vi...8044-21794.jpg
Je rencontre Djemila Benhabib, auteure, candidate péquiste aux dernières élections et surtout féministe d’origine algérienne, au restaurant Helena, dans le Vieux-Montréal. Elle revient à peine d’Afghanistan.
C’est là qu’elle se trouvait quand la Charte des valeurs québécoises a été déposée, au début du mois. C’est là qu’elle était quand tout le monde la cherchait pour commenter le fameux document, sachant qu’elle milite depuis des années contre l’intégrisme religieux, contre l’acceptation du voile islamique dans la fonction publique, surtout dans l’enseignement, et pour une laïcité plus claire au Québec.
Djemila était à Kaboul pour le travail et elle a dû y porter le voile parce que là-bas, les femmes n’ont tout simplement pas le choix. Quel paradoxe pour celle qui a quitté son pays d’origine quand ce genre d’obligation politique s’est abattue sur les femmes. « J’avais de la difficulté à entendre », dit-elle en parlant du tissu qui couvrait ses oreilles il y a encore quelques jours.
Djemila Benhabib s’est fait connaître ici en publiant il y a quatre ans un premier livre, intitulé Ma vie à contre-Coran, où elle raconte son cheminement de l’Algérie à Montréal, comment elle est devenue une militante pro-laïcité et pourquoi elle estime que l’égalité entre hommes et femmes dans nos sociétés est menacée, notamment, par les percées ici de l’intégrisme religieux musulman. L’an dernier, elle s’est présentée pour le Parti québécois à Trois-Rivières, où elle habite maintenant. Elle a quitté son emploi dans la fonction publique fédérale et enseigne à l’Université du Québec de l’endroit.
Djemila revient d’Afghanistan, donc, et entre un caldo verde et un pavé de flétan, on parle de son voyage. Des femmes qui n’avaient pas le droit de sourire, de rire, de danser ou de chanter du temps des talibans et qui aujourd’hui veulent vivre plus que jamais. « Il y a une obsession, une rage, une passion pour la vie chez les femmes là-bas », dit-elle. « Ces femmes résistent. »
On n’a pas idée de ce qu’elles ont pu endurer sous l’ancien régime. Il reste encore des aberrations, comme cette femme que Djemila a vue, transportée dans le coffre d’une voiture plutôt qu’à l’avant, avec un seul homme dans l’habitacle. L’époque talibane fut tragique. Interdiction de travailler, interdiction de se faire soigner. « Même marcher dans la rue, pour elles, c’était comme aller sur la Lune. »
Les contraintes inégalitaires imposées aux femmes dans les communautés musulmanes obsèdent Djemila. Le code moral que le voile impose. Comment il nous pousse, même ici, vers des attitudes différentes. Dès que le voile arrive dans une pièce, on cesse de parler du même sujet, comme si on reculait dans le temps.
Le bout de tissu comme tel ne la gêne pas, mais plutôt les relations inégalitaires dont il est l’expression la plus évidente. « Si ça s’arrêtait là… Mais le voile, c’est toute une façon de concevoir les relations hommes-femmes. La façade visible d’un système. »
À ceux qui disent que pour un vaste nombre de femmes musulmanes, le voile est un choix, Mme Benhabib répond en parlant d’aliénation, d’endoctrinement, d’intériorisation, d’une éducation qui imbibe l’âme de réalités qu’on croit incontournables, de l’imposition d’un modèle de féminité qu’on finit par établir comme unique, incontournable. « Les ruptures sont très importantes pour s’en découdre », dit-elle. Nécessité d’une force et d’un courage immenses. Possibilité de cassures affectives graves. « Ça demande une force de caractère inouïe. »
C’est pourquoi Mme Benhabib croit qu’il faut apporter des arguments à celles qui veulent s’en défaire et n’osent pas. Se préoccuper au moins autant de ces femmes que de celles qui pourraient quitter le territoire ou ne pas postuler à un emploi si le voile devenait interdit.
« On parle toujours d’empêcher quelques femmes voilées de travailler, mais on ne parle pas de celles pour qui ce serait une libération. »
Et puis, ajoute-t-elle, « pourquoi mettre dos à dos émancipation citoyenne et financière » ?
Pourquoi placer le travail avant la liberté et l’égalité ?
Mme Benhabib se dit très sensible à l’argument de l’accès au travail. Et de la liberté religieuse aussi. Elle est prête à en discuter. Veut ouvrir le dialogue. Avoir la chance d’expliquer aux orthodoxes que, selon elle, la neutralité de l’État est ce qui défend le mieux la liberté religieuse.
Mme Benhabib revient d’Afghanistan, mais elle revient aussi toujours un peu de France où habitent ses parents. En banlieue parisienne, à Saint-Denis, « au cœur de l’islamisme ». Depuis leur déménagement là-bas dans les années 90, elle a vu l’environnement changer, l’estompement graduel de la mixité sociale. « Maintenant, on voit des femmes portant le voile intégral. Il y a même des coiffeurs halal », note-t-elle.
Un seul voile intégral ne la dérange pas nécessairement.
La progression,
Une petite caricature d'Ygreck, si ça peut remonter le moral.
http://ygreck.typepad.com/.a/6a00d83...2d8b970b-800wi
Cette hystérique que nous avons vu dernièrement à TLMP, cette femme a vécu un gros problème dans son pays d'origine (ce qui ne représente pas systématiquement la même chose dans les autres pays musulmans) et se défoule sur le voile comme une frustrée tandis que Lortie essai de faire croire que le féminisme est en danger à cause du voile ! On nage dans le délire totale. La preuve, les sorties successives des anciens ténors du PQ: Parizeau, Bouchard et Landry. Que les frustrés de la campagne rentrent dans leur trou définitivement ou qu'ils consultent un psychologue, quand c'est rendu que t'es pas capable de voir un simple voile sur des cheveux....:roll: Tout ce merdier pour peut-être voir la castafiore aller en élection cette automne, WOW, brillante stratégie sur le dos d'une minorité très, très silencieuse.
Ce que tu ne comprends pas, c'est que ce voile sur les cheveux, c'est pas juste un bout de tissus. C'est un symbole de la soumission des femmes. Et si quelqu'un n'est pas capable de mettre sa religion de côté pendant ses heures de travail, une consultation avec un psychiatre est plus que nécessaire.
tu porte bien un casque de moto sur ton avatar.... :P Et voire un sympole pour un simple tissus, ca merite aussi une consultation chez le Dr Maillou.
Charte des valeurs québécoises - Alors, que fait-on?
5 octobre 2013 | Bernard Descôteaux | Québec
http://www.ledevoir.com/documents/im...tos/charte.jpg
Consultez tous nos textes sur la Charte des valeurs québécoises La polarisation de l’opinion publique québécoise autour de la Charte des valeurs du gouvernement Marois a incité deux anciens premiers ministres à intervenir dans le débat. Jacques Parizeau et Lucien Bouchard ont tous deux appelé au compromis. Il faudra y venir sans aucun doute, à la condition toutefois d’aller au bout de ce débat.
Une frange importante de la population québécoise avait d’emblée jugé inutile ce projet de charte, y voyant tout juste une tactique visant à détourner l’attention d’enjeux prioritaires tels le chômage et le développement économique. C’est le discours que tient encore aujourd’hui le Parti libéral de Philippe Couillard. Si oui, il faut se préoccuper d’économie et des finances publiques, on ne doit pas tenter de réduire le projet de charte à une simple stratégie électoraliste du Parti québécois. Ce qui est encourageant d’ailleurs est que le débat outrepasse les lignes de partis et qu’il soit engagé dans la voie d’une réflexion collective. Le montre bien l’assortiment de textes et d’opinions que nous publions dans notre édition de ce samedi.
L’ancien premier ministre Jacques Parizeau demandait dans son intervention dans Le Journal de Montréal : « Alors que fait-on ? » Reprenons cette question à laquelle la réponse la plus évidente est qu’il faut poursuivre le débat. Le pire des scénarios serait de mettre rapidement le couvercle sur la marmite pour passer à autre chose. Il s’agit d’un débat à l’évidence difficile, qui, comme tout débat de société, demande qu’il se fasse hors de toute précipitation.
Il y a un parallèle évident à faire ici avec cet autre grand débat de société qu’est l’euthanasie. Des points de vue opposés se sont exprimés vivement, qui ont conduit à un consensus sur les soins en fin de vie. La société québécoise a eu le courage de mener ce débat qui soulevait de nombreuses questions morales et juridiques. La démarche suivie a été à ce point porteuse que voilà maintenant les autres provinces prêtes à s’en inspirer.
De la même manière, il faut pour la Charte des valeurs aller au fond des choses. Il serait de fait assez facile aujourd’hui de trouver un consensus construit sur le plus petit dénominateur commun que sont les quatre éléments suivants : 1. reconnaissance juridique de la neutralité de l’État à l’égard des religions ; 2. adoption de règles régissant l’octroi d’accommodements dits raisonnables ; 3. interdiction du port du voile intégral pour recevoir ou donner des services publics ; 4. interdiction du port de signes religieux ostentatoires par des agents de l’État ayant des fonctions coercitives comme les policiers et les juges.
S’en tenir à cela serait occulter le débat du port de signes religieux par les agents « ordinaires » de l’État, tout particulièrement celui sur le port du voile. On est là au coeur du débat. On ne trouvera sans doute pas une réponse dans une acceptation ou une interdiction universelle du port de signes religieux. Au contraire, il faut porter un regard sur la dimension politique que peuvent avoir certains d’entre eux.
Comme le signale dans nos pages ce samedi Nadia Alexan, une professeure retraitée d’origine égyptienne, ce bout de tissu n’a rien d’anodin. Il « véhicule le prosélytisme d’un islam fanatique et totalitaire », écrit-elle. Ce serait se voiler les yeux de croire que le Québec échappe totalement à ce prosélytisme. Ne peut-on se demander si l’interdiction du port du voile ne devrait pas être étendue aux écoles, les enseignants étant des personnes en exercice d’autorité ? Il faut une réponse claire à cette question.
Alors, que fait-on ? Poursuivons notre réflexion, tout ardue qu’elle soit, car tout n’a pas encore été dit. Il revient toutefois au gouvernement Marois de la faciliter en clarifiant ses intentions, y compris à propos de son échéancier électoral. Ce débat n’est surtout pas fait pour une élection
Le procès du passé
5 octobre 2013 | Louis O’Neill - Professeur émérite à l’Université Laval et ministre des Affaires culturelles sous le gouvernement de René Lévesque | Québec
http://media3.ledevoir.com/images_ga...9842/image.jpg Photo : Illustration Tiffethttp://www.ledevoir.com/documents/im...tos/charte.jpg
Consultez tous nos textes sur la Charte des valeurs québécoises On peut s’interroger sur la pertinence de lancer le projet d’une Charte des valeurs québécoises, surtout que celui qu’on nous présente semble plutôt mal ficelé. Mais tout mal ficelé qu’il soit, il est là, sur la table. Reste à savoir comment on peut l’améliorer. Pour le moment, il donne lieu à un vif débat où se confrontent des opinions fort divergentes.
De part et d’autre, les bons arguments ne manquent pas. Ni ceux qui ne pèsent pas lourd. Par exemple, celui qui s’appuie sur le procès du passé pour revendiquer un avenir sans racines. On ne s’est pas, dit-on, libéré de quatre siècles d’oppression pour s’enfoncer dans une nouvelle servitude, celle que nous réservent des croyances récemment importées. Un porte-parole de la laïcité pure et dure va jusqu’à affirmer que nous avons déjà subi jadis la domination de talibans de souche, des talibans de chez nous, et que cela suffit. À ses yeux, notre passé se résume à une grande noirceur qui aura duré quatre siècles. Combien malheureux fut ce peuple qui est le nôtre !
J’ai de la difficulté à avaler cette relecture de l’histoire. Samuel de Champlain, Jean Talon, François de Montmorency Laval, Marie de l’Incarnation, Marguerite Bourgeois ; ou encore les fondateurs de paroisses, d’écoles primaires et secondaires, de collèges classiques, d’hôpitaux, de coopératives, de syndicats, d’institutions vouées au mieux-être collectif ; ou ces travailleurs et travailleuses qui ont courageusement défriché et construit le pays ; ou encore ces leaders politiques qui ont milité pour l’émancipation politique et le développement de la nation québécoise et dont beaucoup étaient des chrétiens avoués et sans complexe : tous des talibans ou des victimes de talibans, ces bâtisseurs d’un nouveau pays ?
Un État laïque, des institutions démocratiques, la liberté religieuse et la liberté d’expression, des lois qui favorisent l’égalité et la solidarité : ces acquis font aussi partie de l’héritage que nous ont légué les supposés talibans qui nous ont précédés. Est-il possible que tous ces acquis historiques aient germé au sein d’une grande noirceur et sous une implacable oppression ?
Oui, sans doute, des lourdeurs sociales ou religieuses ont pesé sur la vie collective. Le poids de la condition humaine s’est fait sentir ici comme ailleurs. Mais le passé ne fut pas que cela. Il fut aussi marqué de multiples initiatives libératrices dont l’enracinement chrétien est indéniable. Des racines qui donnent des ailes et font partie de nos raisons d’espérer. Ce serait un étrange paradoxe que de rêver de lendemains qui chantent alors que le passé n’aurait été qu’un cumul d’échecs et de servitudes.
[…] Difficile de s’affirmer avec fermeté quand on doute de soi et qu’on méprise son propre héritage. Il peut alors arriver que la seule apparition d’un voile suffise pour susciter un malaise.
Louis O’Neill - Professeur émérite à l’Université Laval et ministre des Affaires culturelles sous le gouvernement de René Lévesque
C'est bien clair que rien ne se réglera tant qu'on ne commencera pas appeler les choses par leur nom.
Actuellement, on nage dans un concentré d'hypocrisie, surtout de la part des fanatiques musulmans.
Dans La Presse de ce matin , qui est pourtant pro-voile, il y a cet Imman qui confirme pour la 100ème fois que le voile n'est pas religieux.
Prétendre le contraire, bullshit. Alors, qu'est-ce que ça cache?
Les Shaffia qui ont tué leurs filles, les zigottos qui demandent des certificats de virginité, les huluberlus qui voulaient faire sauter un train...c'est pas de l'invention. Il n'y aura que les fanatiques pour prétendre que c'est marginal et que ça ne témoigne de rien. Commode pas à peu près la religion lorsqu'elle sert à justifier son pathos.
D'un autre côté, les tenants de l'anti-voile (il n'y a rien d'autre en cause) devront sortir de leur fausse rectitude et reconnaître que c'est le voile et rien d'autre qui dérange.
...et que ça les dérange parce qu'il n'y a pas de place pour ce genre de chose.
Xénophobe? so what? Si c'était seulement l'ombre de la vérité, les muslim freaks n'auraient même pas eu le droit de mettre les pieds ici.
On est tous immigrants? il y a encore une différence entre 400 ans d'histoire et 6 mois de résidence.
Il n'est pas uniquement question de protéger les femmes contre les détraqués. il est question de leur donner confiance en eux et à les amener à réaliser que les femmes sont égales aux hommes. Ça les amène aussi à mieux s'intégrer à la société.
Et c'est la même chose pour les turbans ou tout autre signe ostentatoire. Les gens sont identifiés et stigmatisés dans le milieu de travail et par la clientèle.
Le meilleur exemple est le coin de Côte-des-Neiges/Décarie. Dans ce secteur, il y a beaucoup de musulmans (pauvres) et beaucoup de juifs (riches). Donc dans le milieu de travail du commerce de détail, il y a beaucoup de musulmans de différentes souches et origines. Souvent des gens dont le travail doit faire vivre la famille. Il y a peu de juifs, souvent des jeunes étudiants à temps partiel qui vit chez papa et maman. Ça crée des tensions... Ensuite, la clientèle juive et riche qui va écraser les musulmans plus pauvre. Enlève le voile ou les signes religieux et la dynamique change. La personne n'est plus identifiable au premier coup d'oeil. De plus, sans signe religieux, la discrimination est plus difficile. Les immigrants vont donc plus facilement d'intégrer à la communauté. C'est avec une bonne intégration qu'on va avoir une immigration appréciée et active.
Et le message passé est clair... les extrémistes ne sont pas bienvenus chez nous.
Commencons a melanger le monde du meme quartier avant tout....les envoyer a la meme ecole, apprendre la meme langue, etc....et l'integration va se faire mieux. Ce n'est pas en fesant des quettos qu'on va regler le probleme. C'est un anglophone de Westmount qui a dit ca il y a quelque annees et ils s'est fait traite de traiter par ses propres confrere....
Tu as tout à fait raison. Et c'est aussi là que le PQ s'est planté avec sa charte des valeurs. Ils n'ont parlé que de religion en laissant la langue de côté. La langue française, c'est probablement encore plus important pour les québécois que la laïcité. C'est le coeur de notre culture.
Et je l'ai souvent proposé... j'ai même déjà réussi à convaincre des anglophones... éliminons les écoles anglophones. Ayons seulement des écoles. Tout le monde à la même école. Une école où tous les programmes seraient revus entièrement. Mais où à la fin du secondaire, tous les étudiants ressortiraient avec un français parfait, un anglais excellent et une base dans une 3è langue. La relève sera alors prête à faire face aux défis internationaux.
Et concernant les ghettos... on gère très mal l'immigration. Les immigrants devraient se faire imposer une ville ou une région en arrivant. Endroit qu'ils devraient habiter pendant X années. Et on gère pour séparer les gens d'une même origine (en tenant toutefois compte des familles élargies). Ça évite les quariters italiens, juifs, arabes... et ça aide les immigrants à mieux s'intégrer à la société. J'avais une collègue bosniaque qui était un modèle d'immigrante. Musulmane, mais jamais elle n'en parlait. Elle parlait un excellent français et y avait inclus des expressions très locales. Elle écoutait ses téléromans et en jasait avec les autres dans la salle de repos. Jamais elle n'a été victime de propos racistes. Pourquoi ? Elle était bien intégrée à notre société. Et ça ne l'empêchait pas de nous raconter certaines choses de son pays. J'en ai appris beaucoup en jasant avec elle.
Le chef Appollo a bien dit la situation à tout le monde en parle, mais j'expensionnerais (je ne sais pas si ce mot existe:) ) sa vision aussi à tout les québécois qui sont souvent envieux et chialeuses. Chialeux c'est une chose, mais critiquer et faire de quoi, c'est autre chose.
Ben, ben...'garde donc ça...
Ça s'adonne que si les filles Shaffia ont été tuées c'est pas seulement parce qu'elles refusaient de porter le voile qui n'est que la pointe de l'iceberg, mais parce qu'elle voulait aussi et surtout s'affranchir du droit de propriété que les hommes de la maison exerçaient sur elles.
C'est de cela que les gens parlent quand ils disent que le voile n'est pas anodin, bien au contraire.
Les Shaffia --qui étaient peut-être en service commandé-- ont envoyé tout un message. On peut s'expliquer la trouille de nombre de musulmanes à la seule pensée de l'enlever. Le lavage de cerveaux fait le reste. Typique de la situation, elles vont même invoquer une fausse piété pour en masquer les vraies raisons.
Va voir l'histoire du voile, la vraie, et tu verras que c'est une bricole qui a été utilisé par les machos du coin pour montrer bien clairement leur droit de propriété sur les femmes. Pas de religion dans ça.
Bon nombre de musulmanes ont, avec raison, envoyé paître un système datant de l'âge de pierre. Regarde seulement comment elles s'habillent. Sont probablement pas moins pieuses que les autres. Je parle de vraie piété.
Reste qu'il semble y avoir des contestataires chez les voilées, surtout celles qui le portent avec une coquetterie consommée. On devine un message à leur propriétaire:" O.K., j'ai pas le choix, je vais le porter, mais en attendant mieux, va te faire foutre espèce de gros con."
Je te parle de ce que je vois au centre ville.
Les musulmanes émancipées s'habillent comme la moyenne des québécoise. Aussi sexy, pas moins.
Pour les autres, tu ne peux pas t'empêcher de te demander comment cela peut être possible.
S'il y a une place sur la terre ou une femme peut envoyer promener un homme qui abuserait d'elle, c'est bien au Québec. Et, elle aura toute la société et tout le système judiciaire pour l'appuyer.
Cette égalité homme-femme est une de nos plus grande force.
Ceci dit, il y a effectivement des cas individuels, mais ce n'est aucunement érigé en système.
Ouf, de la science fiction ton histoire: J'habites à Côte-des-neiges dans la montagne, je travaille à l'hôpital Ste-Justine, je marche pour aller travailler et je marche pour faire toutes mes commissions. De plus, dans le cadre de mon travail, j'ai dû aller consulter des gens au bureau municipale de l'arrondissement Côte-des-neiges. Tu sais quoi ? imagines-toi donc, qu'en parlant avec 2 architectes de l'arrondissement dont une musulmane, ceux-ci me disaient comme quoi il y avait une relative paix sociale dans ce quartier malgré la multitude de communautés qui se côtoient, et moi qui marche tous les jours, je n'ai pas senti de tension entre les communautés contrairement à ce que tu dis... Quand j'étais à Cartierville, il y avait au moins 5 musulmanes voilées à la garderie de mon gars. Là-dessus, 1 était assez âgée (50 ans) et C-É-L-I-B-A-T-A-I-R-E ! La charte n'est qu'une stratégie électoraliste du PQ pour aller chercher des votes à l'extérieur de Montréal ou CERTAINS ont peurs des méchants envahisseurs. En plus Drainville, la Castafiore et Lisée n'ont pas préparé le terrain et n'ont pas réfléchis à la question d'où la sortie des anciens ténors du PQ cette semaine ! c'est pas pour rien que la ville de Montréal, les hôpitaux, le regroupement des entreprises veulent s'exclure de cette charte telle qu'elle est présentée en ce moment.
Je sais que tu aimes bien élargir les débats pour noyer le sujet, mais si ça ne te dérange pas, on va règler les problèmes un par un. Le voile ne concerne pas les québécoises battues. Pour ça, on pourrait partir un autre sujet. Et je me porte volontaire pour castrer à froid un batteur de femme si on m'en donne le droit.
Je ne vois aucuns stéréotypes là...
Ahh borné. Regarde, tu veux faire enlever le voile à cause tu dis que c'est un signe de soumission de la femme. MOI, je te dis qu'actuellement, on dirait que seulement les musulmans soumait leurs femmes, mais ce n'est pas le cas. Pas plus compliqué.
Tes idoles tel que Parizeau et Bouchard pensent comme moi.
C'est vrai que ce n'est pas que les musulmans qui soumettent leurs femmes. Personne n'a jamais dit le contraire. La charte ne se veut pas une solution à tout. Elle se veut une solution à la soumission des femmes musulmanes. Pour le reste, ça peut se combattre d'autres façons. Et c'est un tout autre débat. Et notons que le voile est interdit en Turquie chez les employés de l'état, pays islamique dirigé par des islamiques. Pourquoi ? Parce que le gouvernement a décidé que ça n'avait pas sa place en public. Si ça n'A pas sa place dans des pays musulmans, pourquoi ça l'aurait ici ?
Je vais te le dire pourquoi ça a sa place ici. Parce qu'on est mou et qu'on accepte n'importe quoi ! Qu'on mette notre pied par terre et qu'on décide de ce qui se passe chez nous !
Mets-toi à jour le grand
http://www.lapresse.ca/international...r-le-voile.php
J'étais pas au courant... faut dire que c'est très récent. Mais c'Est pas parce que la Turquie recule de 50 ans en arrière qu'il faut suivre leur exemple.
!!!Tu associes à un même niveau des cas d'exception à celui d'une généralisation.
Reste dans la bonne moyenne: là, si tu me dis que la moyenne des femmes au Québec ont le même type de relation que la moyenne des musulmanes...c'est qu'on ne doit pas vivre sur la même planète.
Si tu n'en es pas convaincu, essaie le truc des fanas musulmans avec ta conjointe: s'il te reste assez de morceaux après, tu viendras nous raconter.:)
Plus 100 ans que 50 en arrière.
Dans les années '20 la Turquie est devenu le premier pays musulman "laic". Constitutionnellement, l'armée était gardienne de cet état de fait.
Il y a quelques années, disons 5 ans, les islamistes ont pris le pouvoir. L'armée n'a pas vu venir le coup et, progressivement, tout l'état major a été remplacé par des hommes de même idéologie. Facile alors de transporter le coran à leur Assemblée nationale.
Le voile est réapparu. Récemment, les choses se sont mises à barder quand le PM a voulu interdire l'alcool.
C'est la prochaine Syrie. Les russes doivent se frotter les mains.