C'est quoi la course automobile pour vous ?
Dimanche après-midi, j'ai regardé 2 courses qui m'ont inspiré ce sondage...
À midi, départ du Grand Prix du Brésil. La course à l'européenne. La dernière de l'année. 20 concurrents, les 8 premiers marquent des points. On privilégie la performance. On minimise les interventions de voitures de sécurité (pas assez à mon goût) et on roule sous la pluie. Résultat : le championnat s'est joué dans le dernier virage de la dernière course de l'année...
À 15h30, c'était le Nascar au Texas, un ovale de 1,5 miles. 38 courses dans l'année. Pour les 10 dernières, on remet les 12 premiers au championnat à égalité et on repars pour la "chase". Donc on oublie le spectaculaire début de saison de Kyle Bush. On met des drapeaux jaunes pour toutes sortes de raisons suspectes lorsqu'un meneur prend trop d'avance. Et à chaque neutralisation, le premier pilote à un tour du meneur peut reprendre son tour. On veut du spectacle à tout prix.
Il y a aussi le Rallye. Plus difficile à suivre sur place ou à la télé puisque beaucoup plus long. Probablement le type de course le plus exigeant pour le pilote qui n'a pas droit à l'erreur. Mais difficile à suivre, long, mais tellement spectaculaire !
Finalement, il y a les épreuves d'endurance, genre 24 heures du Mans. Encore une fois, difficile à suivre sur 24 heures, et surtout difficile de suivre les classements des différentes classes... un peu comme si on faisait courrir des F1 avec des GP2 et des F3...
Moi, je préfère la monoplace sur circuit routier ou urbain. Les courses durent généralement 2 heures, idéal pour une retransmission télé et pas trop ennuyant. Et avec le final de dimanche, que demander de mieux comme spectacle ? Ce que j'aimerais voir, c'est une course de Nascar sans neutralisation. Pour qu'un pilote qui se creuse une avance puisse en profiter durant toute la course. Je trouve ridicule l'idée de Nascar de mettre les 12 premiers à égalité en fin de saison. Ridicule aussi de permettre à un pilote trop poche pour rester dans le tour du meneur malgré une tonne de drapeaux jaunes, d'y retourner.