Par conséquent, la mise au rebut de vieux véhicules ne représente pas une grosse réduction de GES, non plus que l'incitatif de 2 000 $ à achat de véhicules à faible consommation d'essence combiné à l'écoprélèvement de 4 000 $ sur les véhicules à forte consommation d'essence, car ces véhicules ne représentent que 5 pour cent des véhicules vendus actuellement. Aucune mesure ne vise les autres 16 millions de véhicules du parc automobile, ni le fait que même les véhicules neufs peu énergivores doivent être bien entretenus pour maintenir leur efficacité énergétique.
"C'est un pas dans la bonne direction, mais c'est loin de résoudre le problème. Un véhicule neuf n'entraîne pas nécessairement de plus faibles émissions et tous les véhicules neufs doivent être entretenus pour polluer moins, affirme le président de l'AIA Canada, Ray Datt. Nous devons instaurer une approche plus globale ciblant tout le parc automobile du Canada, au lieu de nous limiter aux véhicules prêts pour le recyclage et à ceux qui sortent de la chaîne de montage."
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