Mettons les choses au claire, 99% des cas ou il y a vraiment une économie de $ potentiel à faire l’acquisition d’un véhicule au US s’applique a certain véhicule de $50,000 et plus. De plus pour être vraiment avantageux ça doit être des achats comptant. Il y a toujours des exceptions mais ça demeure limité. Pour les concessionnaires de luxe ça demeure un problème important.

Il y a deux situations qui sont bien différentes,

LE NEUF.
Comme concessionnaire je suis tenu à acheter des véhicules de la division canadienne du manufacturier avec qui j’ai une franchise. Celui-ci établie le PDSF de ses véhicules sur plusieurs facteurs incluant son coût de faire des d’affaire au Canada (Pub, taxes, valeur du $, représentation…), il prend aussi en considération le volume de vente du segment vs sa disponibilité de produit vs la demande de celui-ci et s’ajuste ensuite au niveau compétitivité du marché local (incitatifs, taux, % de location…). Il faut comprendre qu’il y a des différences majeures entre les deux pays dans le volume de vente, les politiques monétaires, les disponibilités de produits, les % de pénétration achat vs location, les coûts d’opérations, toute ces variables font en sorte que plus le coût du véhicule est élevé plus il peut y avoir une différence en $ absolue entre les deux pays.

Pour moi comme concessionnaire je n’ai malheureusement aucun contrôle sur cette situation mais je s’ai que j’ai besoin du profit généré par ces ventes perdu pour me permettre d’offrir à la clientèle un meilleur service.

L’USAGÉ.
Pour l’usagé c’est différent, je suis mieux équipé pour m’adapté aux fluctuations du marché. En fait n’ai qu’a réagir et faire l’acquisition la ou le prix est le plus avantageux, faire le même profit et vendre un même véhicule moins cher. Je peux faire face à la compétition avec les mêmes outils.