N'ayant jamais eu la chance/malchance de plaider ma non-culpabilité en cours et suite à l'aventure de Chang, j'aimerais bien connaître vos aventures et leurs résultats !
Je vais répéter toute l'histoire, comme ça personne n'aura perdu de bouts de celle-ci.
Le 19 mai dernier, je revenais de Montréal et je m'en allais vers Sherbrooke. C'était l'après-midi, j'avais fini mes cours quelques jours auparavent et j'étais d'humeur joyeuse. J'avais le régulateur de vitesse à 125 km/h. Là, alors que j'ai dépassé une van, je me suis retrouvé dans la voie de gauche derrière une Mercury Grand Marquis, qui roulait à 90 km/h. J'ai ralenti et je suis resté derrière lui pendant cinq longues minutes, alors que d'autres automobilistes moins patients que moi se faufilaient entre l'auto que je conduisais et la van. Un a même failli perdre le contrôle.
Je me suis placé de façon à remplir son miroir à gauche et son miroir intérieur. Il ne pouvait pas ne pas me voir dans la position que j'étais. Ça n'a pas marché. Je me suis alors dit que je devrais peut-être lui faire la morale et de le dépasser par l'accotement de la voie de gauche. J'ai bien regardé en avant de la Grand Marquis et plus loin sur l'accotement. Personne.
J'ai alors rétrogradé en quatrième, puis en troisième, question que le gars m'entende et j'ai foncé sur l'accotement. Entre nos miroirs, il ne devait pas avoir grand place. Sauf que je n'ai jamais vu la police qui s'envenait en sens inverse et qui est allé me chercher. Le policier m'a tout simplement mes cartes et il m'a dit que je serais avisé quand je passerais en cour par l'entremise d'une lettre envoyée par un huissier. Le policier a ensuite couru après l'autre avec son bateau. Je les ai rattrapés et le policier a eu des troubles à le faire tasser.
Devant le juge, qui a analysé les faits et les dits des deux parties, probablement grandement influencé par les déclarations du vieux monsieur: "Je roule pas souvent à 90, parce que le minimum, c'est 60." "Non, je ne reconnais pas ce véhicule ( dans lequel j'étais )." "Je ne regarde pas trop souvent en arrière parce que j'ai peur de perdre la route."
Le juge a déclaré que nous étions aussi dangereux l'un que l'autre, et qu'il ne serait pas équitable de me pénaliser. Je m'en suis tiré à très bon compte, ayant à payer $150 de frais de cour, de huissier et d'administration.
Je ne sais pas moi-même, mais bientôt je devrais être convoqué, j'ai contesté un billet cet hiver...
J'avais négligé de renouveller mes plaques au mois d'août et mon permis venais de tomber à échéance. Bon, j'ai payé le 404 dollards pour les plaques en plus de payer pour les plaques, bien sûr. Puis j'avais un autre billet à moitié rempli par le policier de, devinez combien, 404 autres beaux dollards pour mon permis! La négligence du policier va probablement me sauver. C'est la préposée au comtoir qui m'a suggéré de contester le billet en question.
Le problème, dans tout ça, c'est qu'on me faisait parvenir (en passant, ils ne sont pas obligé de le faire) le renouvellement à mon ancienne adresse où habite maintenant un tamoul baragouinant le français...
Comment se fait-il que quand les policiers m'arrêtaient, ça m'est arrivé trois fois depuis mon déménagement, ils indiquaient pourtant ma nouvelle adresse! On vient me dire, après m'avoir arrêté sans raison en pleine tempête de neige à la sortie d'un hôpital, «votre adresse n'est pas la bonne»! Crisss!
Bien sûr, n'en demandons pas trop aux policiers! C'est trop difficile d'articuler : «Vous devriez faire vérifier votre adresse, vous ne reçevrez pas votre renouvellement!» Comme si j'ai rien que ça à penser moi alors que ma blonde acouchait...
Oh et puis, j'ai téléphoné le 15 juin pour savoir si c'était normal que 5 mois plus tard je n'ai pas eu encore de nouvelles de la cours. «Oui-oui, on n'a pas encore reçu la copie du billet»...
La justice et vous...
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