Ça recommence. La session est plate, les associations étudiantes ont fait le plein de futurs syndicalistes en manque d'action. Et là, paf ! Le gouvernement annonce une augmentation des fras de scolarité. Nous sommes ceux qui paient le moins au Canada et probablement au monde. L'état est endetté et on sait tous que l'éducation coûte cher. Et que dans une société, le concpet de justice sociale, c'est que tous fassent leur part en fonction de leurs moyens. On demande donc maintenant aux étudiants de faire leur part. Mais non. Les étudiants ne peuvent pas faire leur part. Si les frais de scolarité augementent, les étudiants n'auront plus les moyens d'étudier. Leurs dettes vont exploser. Mais en réalité, la vraie raison de cette frustration, c'est qu'ils ne pourront plus faire le party comme avant au lieu d'étudier. Ils devront travailler pour payer leurs études. Ouch. Pas facile travailler. Mais tellement utile pour voir comment fonctionne le vrai monde. Et le plus drôile, c'est de voir les associations étudiantes crier un discours dans les médias alors que l'opinion réelle des étudiants est toute autre. Évidement, ils préfèreraient ne pas avoir d'augmentation. Mais la plupart comprennent qu'ils doivent faire leur part. Et surtout, ils ne veulent pas de grève qui va remettre en cause leur session. Session au cours de laquelle ils ont mis des efforts. Mais évidement, les syndicalistes étudiants contrôlent l'accès aux assemblées étudiantes aux poissons qui vont voter pour la grève... ce qui fausse les votes et crap la session des vrais étudiants sérieux. Au grand plaisir des cégepiens de 31 ans qui en sont rendus à leur 18è session et 4è grève générale.