Peu importe, c'est le policier qui voit les photos qui décide, un peu comme avec un radar conventionnel.
Roulement de tambour, tenez-vous bien, vous allez tomber en bas de votre chaise...
9000 billets de courtoisie ont été produits lors de la première semaine pour l'ensemble des 15 appareils au Québec.
Ce qui confirme ce que je pensais, il y a un policier par machine, ce policier peut produire une douzaine de billets par heure, 7 heures par jour. Donc, le bottle neck est vraiment les policiers pis vous pouvez oublier la rumeur d'achat de 1000 machines... y aura pas assez de policiers disponibles pour produire les constats.
Je vous prédis que le projet-pilote sera un échec car ça sera très déficitaire. De plus, même si ces machines ont un impact très localisé (oui, il y aura moins d'accidents aux endroits où il y aura une machine), le bilan global ne sera pas meilleur.
Donc, un policier produit une douzaine de billets par heure avec un photo-radar... vous trouvez que c'est beaucoup? Sachez qu'un patrouilleur seul qui fait du radar sur l'autoroute 20 en Montérégie peut en produire une dizaine à l'heure et il pourrait en faire beaucoup plus (près d'une vingtaine à l'heure) s'il avait un terminal véhiculaire avec une imprimante.
Le syndicat des policiers a une main mise sur le système des photos-radars et c'est lui qui aura le dernier mot. Inutile de vous dire qu'il n'est pas favorable à ce système...
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