Dakar :
Autos - Etape 6
source:
raid.racing-live.com
Course
auto à rebondissement entre Smara et Zouerat, entre le Maroc et la Mauritanie,
où les têtes sont tombées sur les 492 km de la spéciale ! Celles de McRae -
Thörner victimes d'un tonneau époustouflant sur plus de 150 mètres. Pas de mal
pour le duo même si, Tina se plaint de la nuque et que les deux acteurs furent
ramenés sur le bivouac de Zouerat.
« C'est la vie, la course », lâchait l'Ecossais presque pour s'excuser devant
Gilles Martineau, le manager du team Nissan Rally Raid, plutôt déconfit. Car,
aucune nouvelle ne parvenait sur le cas Ari Vatanen dont on n'est sans nouvelle,
les chances de Nissan reposant désormais sur le sud-africain Giniel de Villiers
qui ne fait pas de bruit, ne joue pas la star et qui oeuvre avec sagesse et
précision.
Quant à Robby Gordon, l'américain de chez VW, ses chances se sont envolées non
seulement après sa pirouette matinale mais par une fracture du pont qui
immobilise son Touareg juste avant le CP1.
Un Dakar se joue à la tactique, sur la longueur, ce que Mitsubishi a compris
depuis longtemps tout comme Jean-Louis Schlesser qui fait le mort depuis le
départ et qui revient à pas de géant.
Stéphane Peterhansel et Jean-Paul Cottret remportent l'étape d'aujourd'hui
appliquant la tactique de la régularité. Ils étaient partis en 29ème position ce
matin (place qu'ils occupaient à l'arrivée de l'étape précédente après trois
crevaisons). Ils précèdent le Touareg de Bruno Saby à 5'03'' et le Buggy 2 roues
motrices de Jean-Louis Schlesser à 6'04''. Suivent Luc Alphand à 6'31'' et le
BMW X5 de Al Attiyah qui fait habitacle commun avec le français Alain Guehennec,
à 6'56''.
Changement de leader au général, le grenoblois Saby prend le commandement devant
Peterhansel à 7'26'', Alphand à 9'17'', Schlesser à 10'04, Al Attiyah à 11'33 et
Jutta Kleinschmidt à 12'30...
Une journée mémorable avec un grand vent de sable, de grosses frayeurs et un
zeste de suspense qui n'est pas sans déplaire aux observateurs qui depuis le
départ considèrent que les hommes de tête appliquent des vitesses peu adaptées à
cette course d'endurance.