A l'issue de l'étape liaison
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raid.racing-live.comComme beaucoup d'autres motards, l'Ivoirien Pascual Vigneron est tombé
en panne sèche lors de la septième étape entre Zouerat et Tichit, mais il a été
aidé par un sauveur inattendu : « J'ai attendu plus de deux
heures à 12 kilomètres de l'arrivée, mais aucune des voitures ou des motos qui
sont passées ne se sont arrêtées. » raconte-t-il.
Puis il poursuivait : « Puis dans le noir, j'ai vu un mec qui
poussait une mobylette. Je lui ai demandé s'il n'avait pas du carburant. Il m'a
dit que c'était du mélange. Il m'a demandé d'où je venais. Je lui ai répondu que
j'étais Ivoirien. Il m'a dit : « T'es mon frère ! » et il m'a filé deux litres
de mélange avec sa gourde d'eau. Quand j'ai voulu le dédommager, il m'a dit que
c'était gratuit. »
Le motard amateur Franck Cinier a dû recourir aux grands moyens pour
prévenir un début de déshydratation. « Comme je n'avais rien
mangé, ni bu depuis plus d'une heure, j'ai bu l'eau du sabot qui se trouve de
part et d'autre du moteur ! » sourit-il. « C'est de
l'eau chaude avec de petits relents d'huile. C'est dégueulasse, mais ça a marché
! » Ce novice a en effet réussi à terminer sa première grosse étape avant
minuit.
Petite annonce... Les 660 km de spéciale ont
toutefois laissé des traces chez Franck Cinier.
« Je vends ma 660 rallye Facto le 20 janvier ! »
s'est-il amusé. « C'est une première main
et elle n'a qu'un mois. Je l'échange contre un sac de golf,
car ma décision est prise: en rentrant, je me mets au golf
avec mon copain Willy (Jobard). » Après plusieurs
heures dans les dunes, cet autre motard amateur a toutefois
posé ses conditions. « On évitera les
bunkers et j'espère que le green n'est pas en herbe à
chameaux. »