Sébastien Loeb a survolé la première journée du Rallye de Catalogne en remportant cinq des six chronos au programme. Le pilote Citroën devance François Duval et Marcus Gronholm au classement général source: sport24.com - Gilles Festor Sébastien Loeb ne réalisera pas, comme en Corse, le Grand Chelem des spéciales en Catalogne. Le Tricolore qui a largement dominé la première journée du compétition en signant cinq temps scratch, a laissé s'échapper l'ES 3 à Daniel Sola sur Ford. Les Xsara impériales Intenable sur le bitume espagnol, le Français a déjà relégué son coéquipier François Duval, deuxième, à près d'une minute à l'issue de la journée de vendredi. Grâce à un choix de pneumatiques qui s'est avéré payant sous un ciel menaçant qui a même lâché quelques gouttes dans deuxième partie de la journée, l'Alsacien a entamé la journée tambour battant. Le Français s'est adjugé les deux premiers chronos du jour. Il s'en est fallu pourtant de peu pour que le champion du monde ne commette une grosse faute qui aurait pu lui coûter cher: «J'ai attaqué fort d'entrée, tout en me méfiant dans les endroits piégeux. Ca ne m'a pas empêché de me faire une grosse chaleur dans la deuxième spéciale. La protection inférieure a du toucher le sol, dans un droite-gauche à fond, négocié aux alentours de 200 km/h. Cala nous a envoyé roues dans l'herbe... Pffff !». Echaudé, Loeb a peut-être levé le pied inconsciemment dans le chrono suivant. A domicile, Daniel Sola (Ford) a en effet volé la vedette à la Xsara et s'est adjugé l'ES3 devant «Seb», pointé à plus de six secondes. Le Tricolore a ensuite repris sa marche en avant pour remporter les trois derniers tronçons chronométrés. Derrière Loeb, les concurrents se battent pour les accessits. François Duval, qui a reçu des consignes de précaution de la part du patron de Citroën Sport, Guy Fréquelin, a rempli son rôle à merveille en terminant la journée à la deuxième place. Le Belge, coupable d'un écart de conduite dans l'ES 3, a laissé Marcus Gronholm lui chiper provisoirement la place de dauphin mais a vite rectifié le tir dans les spéciales suivantes. A la fin de la journée, «Obélix», devance le Finlandais sur Peugeot qui a levé le pied dans la deuxième partie de la journée.
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