En Coupe Nextel de NASCAR lorsqu'on parle d'un «500» en terme de course, c'est pour identifier une épreuve d'importance; la plus importante des importantes étant le Daytona 500 du mois de février considéré comme le Superbowl du stock-car. Source: pierre lecours/Journal de Montréal Depuis l'an dernier, grâce à l'initiative du promoteur Claude Aubin à l'autodrome de St-Eustache, les pilotes québécois aussi ont droit à leur course d'envergure, le Desmeules Dodge 500 que l'on présentera dimanche après-midi. Il y a 13 mois (15 août 2004), c'était l'inconnu pour les 29 pilotes qui ont accepté le drapeau vert au lancement de cette épreuve de quatre heures. Cette année on sait un mieux à quoi s'attendre. C'est un véritable marathon pour des pilotes semi-professionnels habitués de disputer des épreuves hebdomadaires de 100 ou 150 tours. C'est un gros défi à relever. Faut savoir que ce sont des pilotes de week-end qui ont besoin de travailler pour gagner leur vie la semaine, que ce soit dans la démolition comme les frères Sylvain et Martin Lacombe, dans un garage comme Leclerc et Allard à moins d'être copropriétaire de deux concessions Honda comme Theetge. Physiquement, ils n'ont pas le temps de consacrer quelques heures par jour à leur entraînement. C'est le soir après leur boulot qu'ils doivent préparer eux-mêmes leur bolide. Pour eux, c'est d'imiter les grands mais dans des conditions qui ont rien de comparable. Personne va arriver à St-Eustache dans son jet privé. Ils sont plus du genre à conduire le camion avec la remorque à l'arrière ! Bonne première expérience La première expérience l'an dernier a été couronnée de succès alors que neuf pilotes étaient dans le même tour après quatre heures de course dans des conditions difficiles car le nouveau revêtement asphalté s'était dégradé. «Cela avait été une bonne course, intéressante même, de nous dire Yvon Vannini, un vieux routier du stock-car québécois. Tout le monde l'avait aimée et on ne sait jamais ce qui peut survenir lors d'une course aussi longue.» L'important c'est d'avoir plusieurs voitures en piste. Il y a rien d'intéressant à voir tourner en rond une quinzaine de voitures pendant quatre heures et plus. «Je m'attends à en avoir entre 30 et 36,» affirme le directeur Donald Forté de la nouvelle série LMS/Castrol. Évidemment ce ne sont pas toutes des voitures avec un potentiel pour gagner, mais au moins une dizaine de pilotes peuvent rêver à la victoire. Il y a des favoris comme Sylvain Lacombe, Donald Theetge, Karl Allard, Jean-François Dery qui ont déjà gagné cette année, mais pas loin derrière eux on peut mentionner les noms de Claude Leclerc, malgré ses 63 ans, André Beaudoin, Jacques Laperle, Richard Beauchamp, Normand Lavigueur, Marc-André Cliche, Yvon Bédard.
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