A
partir de ce mois de mai, le Championnat du monde des Rallyes établira son camp
de base dans l'est méditerranéen pour une séquence de trois épreuves réputées
être les plus éprouvantes de l'année, pour les hommes comme pour les machines
source:
rally.racing-live.com
Que ce soit à Chypre, en Grèce ou en Turquie, le cocktail attendu de chaleur
torride et de pistes de montagne rocailleuses met l'accent sur la performance
dans la durée. Une espèce de marathon à étapes où, pour s'imposer, des qualités
de sprinter doivent faire ménage parfait avec la fiabilité.
C'est vrai pour les voitures, c'est vrai également pour les pneumatiques, et
Michelin, vainqueur l'an dernier sur les chemins de l'Anatolie et du Rallye de
l'Acropole, a préparé ces trois rendez-vous avec soin. A commencer par le
rendez-vous chypriote.
Précédemment aperçu comme "fusible", le pneu était souvent l'élément qui cédait
le premier face à la punition effrayante subie sur ce genre de terrain.
Aujourd'hui, cependant, la génération actuelle de pneus Michelin pour sols
agressifs et leur résistance à l'usure sont devenues des alliés importants pour
les pilotes lorsque la mécanique se met à souffrir dans ces conditions extrêmes.
Car même si le Rallye de Chypre est la manche la plus lente du calendrier, il
est aussi la plus pierreuse et, selon les années, la plus chaude. L'an dernier,
mi-juin, la température au sol dépassait les 50°C et le taux d'abandons avait
atteint un niveau rare. Pour le néophyte de l'île Sébastien Loeb, ce fut un
baptême de feu singulier. Le pilote Citroën a cependant décroché une place sur
le podium final. Cette année, il compte sur ses pneumatiques Michelin pour faire
encore mieux sur un parcours qui emprunte des spéciales plutôt connues...