Profitant de l'abandon de Marcus Gronholm en Catalogne, Citroën s'est assuré le titre mondial Constructeurs, la marque aux Chevrons ne pouvant plus être rejointe par Peugeot source: sport24.com - Gilles Festor Samedi, Loeb a conforté son avance sur François Duval en remportant trois des cinq spéciales disputées. Sébastien Loeb et son coéquipier François Duval ont poursuivi leur règne sur le Rallye de Catalogne en reléguant un peu plus loin au classement général ce samedi la meute des poursuivants, déjà réduite à faire de la figuration vendredi. Première spéciale annulée Les deux pilotes ont pourtant dû attendre le tout début d'après-midi pour dominer les chronos. En raison du trop grand nombre de spectateurs sur les routes, la première spéciale entre El Lloar et La Figuera était annulée par les organisateurs. Dans le chrono suivant, Giggi Galli retardait à son tour la démonstration des Xsara en faisant preuve de ses excellentes dispositions sur le bitume et remportait l'ES 8. Le Transalpin coiffait d'une courte tête François Duval, qui, pour une fois, terminait devant son coéquipier, quatrième. Malheureusement pour l'Italien et sa Mitsubishi, la joie était de courte durée. Peu après l'aire d'arrivée, le pilote était victime d'une sortie de route qui le contraignait à l'abandon, comme Alex Bengué, un peu plus tôt, trahi par sa boîte de vitesse. Trois doublés pour Citroën Après un passage dans le parc d'assistance et une pause déjeuner, les flèches rouges reprenaient le contrôle de la course. Dans l'ES 9, Sébastien Loeb signait son sixième temps scratch dans cette 41e édition du Rallye de Catalogne, suivi comme son ombre par François Duval qui confortait de son côté son avance sur Marcus Gronholm, troisième au général. La deuxième Peugeot de Bernardi pointait ses pare-chocs juste derrière la 307 du Finlandais. Une excellente quatrième place qui permettait à l'équipage de rentrer dans le top 8 au classement. Le remplaçant de Markko Martin finira la journée à une convaincante sixième place. Sous un soleil rayonnant, Dani Sola (Ford), qui avait stoppé la série de temps scratch de Sébastien Loeb, la veille, en s'adjugeant l'ES 3, était surpris par une portion glissante et partait en tête à queue. Soutenu par tout un peuple, orphelin de leur chouchou Carlos Sainz retraité, l'Espagnol devait se résigner à quitter la course dans la foulée. Le clan Ford n'était malheureusement pas épargné par la malchance dans le chrono suivant, une nouvelle fois remporté par Loeb devant «Obélix». Alors qu'il venait de se hisser à la quatrième place du classement général en profitant de l'abandon de Gigi Galli, Toni Gardemeister tombait lui aussi dans le piège de l'asphalte catalan et de ses portions de sous-bois encore humides. Une sortie de route lui faisait perdre douze minutes et tout espoir de finir dans les dix premiers. L'autre pilote du team, Roman Kresta, était plus chanceux, son tête à queue dans la même portion ne lui faisait perdre «que» vingt secondes.
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