C'est devenu une habitude. Et ses adversaires semblent même céder à la résignation source: lequipe.fr Pour la troisième fois consécutive, la quatrième même dans l'absolu,
Sébastien Loeb (Citroën Xsara) a éclaboussé de toute sa classe le rallye
Monte-Carlo, 1re épreuve du Championnat du monde et affiché une totale
suprématie pour s'imposer largement dimanche à Monaco. Le champion du monde est
imbattable sur les routes de l'arrière-pays niçois, dans la course la plus
prestigieuse de la saison. Sébastien Loeb, crédité d'un 15e succès en carrière,
a confié que pour lui, sa plus belle victoire restait... celle qui lui avait été
retirée en 2002. «2002 ! J'avais gagné cette année là. Elle est toujours restée pour moi comme
ma première victoire en Mondial. Après on me l'a retirée. Mais je n'en ai pas
trop tenu compte parce que j'étais monté sur le podium en vainqueur du rallye,
j'avais eu la coupe du vainqueur. Bon je l'ai rendue. A la rigueur la coupe ce
n'est pas ce qui m'intéressait. Les points à l'époque, ce n'est pas ce qui
comptait. A ce moment-là, le plus important était de démontrer que j'avais ma
place dans une équipe officielle. Et ça, je l'avais fait. A la limite, cela m'a
été bénéfique parce que l'on a beaucoup parlé de moi dans la presse. Donc je
n'ai pas de regret. Après je dirais 2003 et le triplé Citroën. J'avais eu la
joie de terminer devant deux énormes champions, Carlos Sainz et Colin McRae. «La recette ? C'est surtout de ne pas mettre le copilote au volant (rires).
Non, il n'y a pas de recette. Un des facteurs cette année, ce sont les pneus,
les Michelin étaient mieux que les Pirelli. Je dirais que c'est un peu la
lecture du terrain, l'anticipation des pièges. Il faut avoir aussi de bons
ouvreurs. J'avais tous les pièges dans les notes. Et puis, je roule toujours
comme je le sens. Quand je suis bien, en confiance avec la voiture, que la route
n'est pas piégeuse, je roule comme sur un circuit, au maximum. Quand je sens
qu'il peut y avoir de l'inconnu, je me mets un peu sur la défensive. C'est
indispensable de réagir comme ça au Monte-Carlo. A bloc tout le temps, ça ne
passe jamais sur cette épreuve. On a vu au Monte-Carlo que l'on était au-dessus du lot. Il est sûr toutefois
que sur d'autres rallyes cela ne sera pas aussi facile. A commencer dans trois
semaines en Suède, où je m'attends à ce que l'on ait des Gronholm, Solberg
difficiles à battre. Et, puis, il faut aussi voir ce qui se passera sur les
rallyes terre. Aujourd'hui pas mal d'équipes sont en Pirelli, nous on est en
Michelin. Au Monte-Carlo on avait l'avantage, en Suède il faudra voir. Cela est
toujours difficile d'une année sur l'autre. Quelle voiture a évolué ? Est-ce que
Pirelli a trouvé des évolutions ? De notre côté, je crois que l'on a progressé
sur la terre. J'espère que cela se concrétisera en course. Je suis assez content
des essais que nous avons effectués. J'espère bien qu'on sera dans le coup.
Après il y a des inconnues. La Peugeot n'a jamais roulé avec des Pirelli avant.
On sait que l'an dernier, les Pirelli fonctionnaient très bien sur la neige, sur
la terre. Pour l'instant, il est difficile de tirer des conclusions. Je n'ai pas eu de contact ce week-end. Je me suis occupé de ma course. Rien a
signalé pour l'instant de ce côté là».
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