Une bagarre d'anthologie Nouvelle-Zélande : Citroën Sport - Arrivée source: rally-live.com Au terme d'un intense et exceptionnel duel de trois jours, Sébastien Loeb, Daniel Elena et leur Citroën C4 WRC terminent à seulement 3 dixièmes de seconde du vainqueur, lors de la 37e édition du Rally New Zealand. Sur la seconde voiture de l'équipe Citroën Sport, la course sage et pleine d'enseignements de Dani Sordo/Marc Martí, s'est achevée en sixième position. La conclusion du rallye de Nouvelle-Zélande avait pour cadre la magnifique région de Raglan, en bordure de la mer Tasmane. Une boucle de trois spéciales, incluant la célébrissime Whaanga Coast, allait être parcourue à deux reprises, soit 93 km contre le chronomètre. Les 3,14 km de l'ultime passage dans la super-spéciale devaient clore les débats et allaient s'avérer décisifs. La pluie tombée durant la nuit, la probabilité de voir le terrain sécher et les possibles averses annoncées par le prévisionniste de Météo France Sports, l'un des partenaires techniques de Citroën Sport, donnaient à ce dimanche des allures de cauchemar en matière de choix de pneus. Equipé de gommes BFGoodrich "soft" identiques à celles de Marcus Grönholm, l'équipage Citroën s'est lancé dans la bataille "armé" d'une avance de 1s7...un souffle ! A la fin de la première boucle, Sébastien et Daniel regagnaient l'assistance déplacée de Raglan, en tête de la course, avec un écart passé à 2s9. « Je n'ai pas très bien débuté la journée », expliquait Seb. « Dans l'épreuve d'ouverture (ES12), l'adhérence était inexistante, j'ai eu du mal à trouver le bon rythme. Marcus est repassé devant pour un dixième de seconde. La suite s'est mieux déroulée. Je me suis appliqué. J'ai profité d'une Citroën C4 WRC très efficace pour attaquer très fort, signer deux meilleurs temps (ES13/14) et reprendre la tête. Avec moins de trois secondes de marge, la fin d'étape promettait d'être intense. » Cette prédiction était d'autant plus vraie que le casse-tête du choix des pneus réapparaissait pour le sprint final. L'équipage du Double Chevron s'élançait avec des gommes un peu plus dures que celle de leur rival. Sébastien entamait l'après-midi partagé entre l'envie de conserver son bien et la volonté de ne pas commettre de fautes.
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