Avant le Rallye du Japon source: rally.racing-live.com Il suffit à Sébastien Loeb de marquer six points de plus que son premier adversaire direct au championnat pour coiffer une seconde couronne de Champion du Monde. De ce fait, Seb jouera avant tout ses chances au championnat... Qu'avez-vous retenu du Rally Japan 2004 ? « Les spéciales sont rapides. Le sol rappelle celui du Rallye de Grande-Bretagne. J'aurais dit 'en plus sec' si nous n'avions pas eu une édition du Wales Rally particulièrement sèche. Autre différence, la route est globalement plus étroite que dans les forêts galloises, et le manque de visibilité dû aux hautes herbes qui la bordent avaient causé des soucis de notes à certains. C'est du moins ce qui ressortait des conversations que nous avions entre nous. Dans ces bas-côtés, 'couper' la corde est un peu hasardeux : les hautes herbes peuvent cacher un fossé ou quelque chose de dur et en deux passages de reconnaissances, il n'est pas possible de faire un inventaire complet. Toutefois, ce point est surtout gênant pour nous le premier jour. Ensuite, si tout va bien, il y a du monde devant... » Comment se comportait, et devrait se comporter votre Xsara sur ce terrain ? « L'an dernier, nous étions plutôt bien, avec six spéciales gagnées. Nous étions dans le rythme de la bagarre en tête jusqu'au samedi matin. Nous attendions les spéciales de la première boucle du jour plus sèches, et nous avions chaussé en conséquence des pneus qui se sont retrouvés un peu durs pour un terrain ayant viré au 'gras'. Ensuite, notre tactique a changé. Mais j'ai gardé le souvenir d'une Xsara précise - qualité indispensable dans l'étroit et le 'masqué' - et qui motriçait bien. Il n'y a pas de raisons pour qu'elle ait perdu ces qualités. Elle les a même améliorées. Et les Michelin Z 'BTO' ne nous ont jamais déçu jusqu'ici. Quel que soit le terrain, ils permettent un pas en avant... » Comment allez-vous conduire votre course ? « Je donnerai la priorité au championnat. Le Rally Japan n'est pas celui que je désire le plus gagner. Ceci posé, je ne vais pas être original en disant que je partirai au rythme où je me sens bien. Au Pays de Galles, je me sentais formidablement en confiance avec la voiture. J'ai bien sûr pris quelques risques, sans avoir l'impression qu'ils soient inconsidérés. Si je suis au même niveau de confiance à Obihiro, si mon rythme 'naturel' permet de viser la victoire, j'essaierai d'aller la chercher. Si je vois que suivre le rythme du ou des premiers exige une prise de risque exagérée, je me concentrerai sur le championnat, en espérant conclure. Ce serait bien d'arriver en Corse l'esprit libéré... Parce que le Tour de Corse est, parmi les rallyes qui restent, celui que j'ai le plus envie de gagner ! »
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