Avant le Tour de Corse source: rally.racing-live.com Après avoir remporté son deuxième titre de Champion du Monde au Japon, Sébastien Loeb se présente au départ du Tour de Corse l'esprit libéré et avec comme objectif d'accrocher enfin la manche française à son palmarès. Pouvez-vous nous dire ce qui reste LE souvenir de chacune de vos cinq précédentes participations ? « En 1999, avec la Saxo, on avait failli 's'y mettre' sur la bosse de Calvese, mal évaluée. A ce qu'on m'en a dit, notre envolée avait eu un certain succès auprès du public. L'année suivante est forcément inoubliable : nous disposions pour la première fois d'une World Rally Car. En 2001, nous voulions gagner en Super 1600, afin d'être sûrs du titre avant le 'RAC', toujours incertain. La bagarre avec Andrea Dallavilla reste une des plus intenses dont je me souvienne. La dernière spéciale, en 'slicks' sous la pluie, ce fut plutôt 'chaud' ! L'édition 2003 est celle de la 'boulette', facturée dix minutes sur le talus. Quant à 2004... les deux titres en France, devant notre famille, les amis. Que du bonheur... » Vous aimez 'jouer' avec la voiture en dérive sur un fil dans les portions rapides. La Corse, ce n'est pas ce style de pilotage. Qu'est-ce qui vous plaît sur ces routes ? « J'aime leur rythme. Avec nos voitures, les spéciales corses ne sont pas aussi lentes qu'on le croit. Nous sommes parfois sur le troisième rapport, mais le plus souvent en 'quatre' ou en 'cinq'. Il n'y a quasiment pas d'allonges [de portions rectilignes], il y a des tronçons bosselés qui 'jettent' la voiture, il y a de l'animation. Bref, il se passe toujours quelque chose, on ne s'ennuie jamais. Ce que j'aime moins, c'est l'incertitude de la météo. En pneus pour route sèche sur l'eau, cela devient parfois franchement délicat, voire carrément dangereux... et en tout cas pas très amusant. Mais cela fait partie du rallye... » Il est assez rare que vous annonciez votre désir de gagner avec autant de force... « C'est vrai, j'ai du mal à cacher mon envie de remporter cette course. Bon ! Je dis que j'ai envie, je ne dis pas que je vais y arriver. J'ai envie parce que c'est le Rallye de France, parce qu'il y aura tous les amis et que nous aurons le soutien de milliers de supporters. J'ai envie aussi parce que je n'ai jamais remporté cette épreuve et qu'au moins une fois je suis passé à côté. Sur ce que nous avons vu jusqu'ici, nous devons avoir nos chances. La Xsara est excellente sur l'asphalte. Je dois être capable d'en tirer le meilleur parti. Si le sol reste sec, nous pouvons peut-être revivre ce qui s'est passé en Allemagne. S'il pleut, surtout de manière irrégulière et aléatoire... tout peut arriver, on l'a vu en 2003 ! Quoiqu'il en soit, nous allons essayer...»
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