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Dodge Durango Citadel 2012 : essai routier

Dodge Durango Citadel 2012
Photo : Sébastien D'Amour
Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
Le gros macho
Le segment des VUS intermédiaires n’est peut-être pas très populaire au Canada, mais aux États-Unis, leurs chiffres de ventes sont élevés. Ils offrent une tonne d’espace intérieur, une bonne capacité de remorquage et un rouage intégral pour les quatre saisons. Je suis convaincu que si le prix de l’essence était plus bas, les Canadiens en achèteraient davantage.

Je parle des Honda Pilot, Chevrolet Traverse, Ford Explorer, GMC Acadia, Nissan Pathfinder et, sujet du récit d’aujourd’hui, le Dodge Durango.

Redessiné pour 2011, le Durango propose un gabarit similaire à la génération précédente mais dispose d’une ligne de toit plus basse et d’une apparence plus agressive. De plus, il s’agit du seul VUS de sa catégorie proposant un moteur V8.

Du muscle à revendre
L’an dernier, nous avons conduit un Dodge Durango avec le V6 Pentastar de Chrysler. Nous avions conclu que ce moteur peinait à motiver le VUS de 2 300 kilos (ou 5 100 lb), malgré ses 290 chevaux et 260 lb-pi de couple.

Le V8 HEMI de 5,7 L produit 360 chevaux; pas un énorme gain par rapport au V6 de 3,6 L, par contre son couple de 390 lb-pi garantit des décollages violents. Avec autant de muscle, l’automatique à 6 rapports a une tâche des plus faciles. En passant, le poids du VUS augmente de 136 kilos lorsqu’un V8 se trouve sous le capot, quoiqu’on ne les remarque pas vraiment.

Sans surprise, l’économie d’essence n’est pas un des points forts du moteur HEMI. Notre moyenne de 16 L/100km est à peine pire que le résultat obtenu l’an dernier avec le Durango équipé du V6. Alors optez pour le V8, en plus d’adorer la sonorité du moteur, vous bénéficierez d’une plus grande capacité de remorquage, atteignant les 3 265 kg (ou 7 200 lb).

On ralentit svp
Un véhicule peut accélérer rapidement, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’il peut habilement prendre les courbes. Comme nous l’avons constaté dans notre essai comparatif de VUS l’an dernier, le roulement du Durango devient bondissant lorsque la route commence à se tortiller. Le Dodge partage sa plateforme avec le Jeep Grand Cherokee, mais n’est pas très apte à gérer son empattement et sa longueur allongés.

Le roulement du Durango sur l’autoroute est très agréable. Cependant, il donne l’impression de flotter, ce que le conducteur remarque assez vite : sur le chemin du retour à la maison, il y a une courbe inclinée sur l’autoroute avec des joints de dilatation qui dérangent facilement le comportement du VUS. Des amortisseurs plus fermes pourraient être une solution, au détriment de la qualité de roulement.

Superbe finition intérieure
On aime beaucoup le look macho du Durango : il a l’air mesquin, avec un profil repoussé vers l’arrière et une prestance agressive. Notre version Citadel à l’essai targuait également une calandre massive et des jantes chromées.

À l’intérieur, vous serez enchantés par l’exécution de la finition de l’habitacle. Bon, ce n’est pas à la hauteur de la qualité et du bon goût des produits Audi, pourtant aucune surface ou texture ne semble avoir été laissée pour compte entre les mains des comptables chez Chrysler. Cela n’a pas toujours été le cas.

La disposition des commandes du Durango est superbe, avec des gros boutons et une molette pour le système de climatisation. On ne tripe pas sur le système infodivertissement 730N : l’écran tactile répond bien à la pression du doigt, mais parcourir les menus est un peu compliqué, surtout concernant ses fonctionnalités de navigation. On préfère le système Uconnect Touch de Chrysler et son écran de 8,4 pouces, et on aimerait bien le voir dans la version Citadel.

L’espace intérieur n’est pas un problème du tout, même pour des adultes qui acceptent de prendre place dans la troisième banquette pour le voyage chez Starbucks durant l’heure du dîner. En contrepartie, la visibilité vers l’extérieur n’est pas aussi bonne que dans d’autres VUS intermédiaires, à cause des larges piliers A et des glaces latérales plutôt petites.

Tout équipé
Notre Dodge Durango Citadel 2012 à l’essai affiche un prix de base de 50 495 $ et comprend une sellerie de cuir Nappa, des sièges avant ventilés, un système de navigation, un régulateur de vitesse adaptatif, un volant chauffant et d’autres bidules. Ajoutez 2 150 $ pour le moteur V8 HEMI, optez pour l’ensemble remorquage et le système de divertissement par DVD, et la facture totale grimpe à 54 695 $.

En comparaison, le Honda Pilot Touring moins équipé coûte 48 520 $. Un Ford Explorer Limited 4RM V6 à équipement égal coûte 50 899 $. Et un GMC Acadia SLT à TI rempli d’options coûte 57 395 $.

Avec de l’espace à revendre, un look agressif, un rugissant moteur V8 et une excellente capacité de remorquage, le Dodge Durango possède beaucoup de qualités. Malgré son comportement routier décevant sur les routes sinueuses, nous l’aimons beaucoup.
Dodge Durango Citadel 2012
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Dodge Durango Citadel 2012
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Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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