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La Mercedes Classe E Cabriolet 2018 et sa petite cousine

Mercedes Classe E Cabriolet 2018 | Photo : V.Aubé
Le meilleur taux d'intérêt
Vincent Aubé
Bain de soleil européen au volant des 2 dernières décapotables de Daimler

Genève, Suisse — Ce n’est sûrement pas à cause de notre saison estivale couci-couça (au Canada du moins) que le constructeur à l’étoile d’argent avait convié la presse automobile à une virée suisse-franco-italienne. Les lancements mondiaux se planifient des mois à l’avance, après tout, et ceux de la Mercedes-Benz Classe E Cabriolet 2018 et de la smart fortwo cabrio électrique 2018 ne font pas exception à cette règle. 

N’empêche, le simple fait de pouvoir prendre un bain de soleil au volant d’un vaisseau amiral comme la Classe E à toit souple représentait une occasion à saisir. Quant à la portion citadine de ce périple, assurée par la nouvelle fortwo cabrio entièrement électrique, disons seulement que la chance de découvrir une ville comme Genève à bord d’une puce taillée pour se faufiler dans la circulation lourde constituait une curiosité. 

Direction : mont Blanc
L’attrait principal de ce voyage en territoire européen se trouvait à la frontière entre la France et l’Italie : le mont Blanc. Pour s’y rendre, un tracé d’un peu moins de 200 kilomètres avait été prévu au volant de la dernière version de la Classe E Cabriolet, un modèle qui célèbre d’ailleurs ses 25 ans d’existence en 2017. 

Les organisateurs de l’événement avaient déniché de superbes routes taillées sur mesure pour un cabriolet aussi luxueux que cette Classe E 2018. Un mélange de chemins sinueux dans les vallées et en altitude, sans oublier un ou deux détours sur une autoroute française (avec une limite de vitesse fixée à 130 km/h), nous a permis de découvrir les vertus de la voiture. 

Contrairement au modèle qu’il remplace, le nouveau cabriolet Mercedes-Benz de Classe E est limité à une seule motorisation… pour l’instant! Le V6 biturbo de 3,0 litres développant une puissance de 329 chevaux et un couple de 354 livres-pied fait équipe avec une boîte de vitesses automatique à 9 rapports (2 de plus qu’avant) et un rouage intégral 4MATIC.

Le marché canadien n’aura pas droit aux 4 autres moteurs commercialisés en Europe, mais sachez que ce choix s’avère judicieux considérant la vocation de la voiture. En effet, on n’achète pas une décapotable pour les mêmes raisons qu’une berline ou un coupé. 

Les plus sévères voudront certainement que la division allemande ajoute l’option E 43 AMG à la gamme, voire le V8 biturbo du monstre E 63, mais pour l’instant, seul le V6 de la E 400 4MATIC a le mandat de convaincre les amoureux de la conduite à ciel ouvert au pays. Notez que la commercialisation du cabriolet va débuter au mois d’août, juste à temps pour profiter des derniers jours de belle température. 

Performante et confortable
L’aspect confort est important pour Mercedes-Benz et la Classe E Cabriolet 2018 respecte particulièrement bien cette affirmation. De la sellerie en cuir à l’impressionnante insonorisation lorsque le toit est en place, sans oublier les systèmes AIRCAP et AIRSCARF (le premier réduit les turbulences à bord, le deuxième souffle de l’air chaud dans le cou des occupants avant), la nouvelle édition ne déçoit pas. Sans surprise, la qualité d’exécution est impeccable à bord, les matériaux étant à la hauteur d’une Classe S… à un prix moindre, bien sûr!

De son côté, la performance de cette Classe E à toit escamotable s’épanouit tout en douceur, de Genève au Lac d’Annecy, et de Flumet jusqu’à l’embouchure française du tunnel du mont Blanc. À travers cette merveille d’ingénierie longue de 11,6 kilomètres, la Mercedes-Benz E 400 4MATIC Cabriolet s’engouffre sans même que le conducteur intervienne — les nombreux dispositifs d’aide à la conduite veillent au grain — à une vitesse limitée par les règles très strictes de l’endroit. 

Les accélérations sont progressives, la tenue de route est étonnante pour un cabriolet de loisir et la boîte automatique gère les rapports selon le type de conduite requise. La sonorité de l’engin pourrait être plus rauque, même en mode Sport+, mais telle n’est pas la vocation de ce yacht sur roues.  

La beauté d’un cabriolet dans ce coin du monde, c’est qu’il permet aux occupants d’apprécier la nature grandiose qui les entoure. Malgré le temps frais à l’approche des Alpes, mon collègue et moi avons préféré conserver la capote dans le coffre, ne serait-ce que pour absorber un peu plus la beauté des sommets et des alentours. Le village de Courmayeur, de l’autre côté de cette frontière naturelle, est un autre petit coin de paradis, les habitations typiques étant parfaitement implantées à la base des montagnes. 

Le verdict après une journée (nous allions conduire la Classe E Cabriolet 2018 le lendemain également) était simple : la nouvelle génération rehausse grandement l’expérience de conduite proposée depuis 1992. Performante, confortable, sécuritaire et agréablement bien ficelée, la dernière évolution du modèle est non seulement capable de mettre un sourire sur le visage de ses passagers, mais aussi de s’assurer qu’ils soient frais et dispos une fois rendus à destination. 

Un retour en Suisse plus électrique
Pour retourner à Genève, le tracé était semblable à celui de la veille, mais il nous réservait un autre type d’expérience ensoleillée : la smart fortwo cabrio électrique 2018. 

Cette citadine a peut-être un toit amovible comme la Classe E Cabriolet, mais les comparaisons s’arrêtent là. Sa mission est tout autre, soit de proposer une option de transport sans émissions aux habitants des grands centres. La ville des diplomates n’est certainement pas la plus peuplée d’Europe, mais sa circulation peut se resserrer à l’occasion. Nous l’avons compris assez rapidement, à peine quelques instants après avoir pris le volant de la nouvelle smart entièrement électrique. La bonne nouvelle, c’est qu’une smart fortwo peut se faufiler aisément dans un bouchon automobile et les manœuvres sont d’une facilité déconcertante à effectuer, grâce notamment à un diamètre de braquage très court de 6,95 mètres.

Évidemment, la mécanique électrique n’émet pas de CO2 ni aucun son par le fait même. Qui plus est, l’agrément de conduite est supérieur à celui de la smart fortwo à essence qui, rappelons-le, sera bientôt forcée à la retraite sur le continent nord-américain. Les accélérations sont électrisantes, la direction est rapide et directe, tandis que la rigidité du châssis rassure les 2 occupants. Le seul hic, c’est que le confort n’est pas la principale force de la voiture, électrique ou non. La sellerie est trop dure et la suspension se montre très ferme. L’effet sera amplifié par nos routes usées par le temps, c’est certain!  

La version cabrio (à partir de 31 800 $) arrivera au Canada au mois d’octobre en même temps que le coupé (débutant à 28 800 $). La marque smart se fie clairement sur les rabais gouvernementaux actuellement en vigueur pour écouler ses petites citadines chez nous. La stratégie va-t-elle fonctionner? C’est à voir.

 

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Vincent Aubé
Vincent Aubé
Expert automobile
  • Plus de 17 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 60 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 200 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque