ASSEMBLAGE ITALIEN, MOTEUR CANADO-AUTRICHIEN
Le C1 signé BMW est construit dans les usines de Bertone, en Italie. Outre ses bureaux de design, le carrossier italien, établi depuis 1912, compte aussi des usines de montage, notamment celle de Grugliasno, près de Turin, chargée du projet C1.
Autre partenaire de BMW dans ce projet innovateur : Bombardier et son moteur Rotax construit en Autriche. Ce petit bijou de mécanique de 125 cm3 refroidi à l'eau développe 15 chevaux et près de 9 lb-pi de couple, chiffres remarquables pour une telle cylindrée. Notons en passant que le Bombardier-Rotax est un moteur propre, alimenté par injection et doté d'un catalyseur.
Pour rendre le C1 encore plus convivial, BMW a mis au point un système de béquillage qui permet au conducteur de lever la machine sur ses béquilles sans quitter la selle. N'oublions pas non plus la transmission automatique à variateur continu, les freins à disque avec ABS, le démarrage électrique, les commandes ergonomiques, le chauffage et les nombreux accessoires qui rendent le C1 pratique et facile à conduire.
Le bref essai effectué au guidon du C1 m'a permis, après une petite période d'accoutumance, d'en constater la facilité de conduite. Certes, le centre de gravité plus haut que la normale et les petites roues dictent une conduite plus « verticale » que sur une moto, mais c'est en observant le cascadeur français engagé par BMW pour la présentation que je me suis rendu compte de l'agilité de l'appareil, une fois placé en bonnes mains.
Malgré son prix élevé et le fait qu'il ne soit pas vendu en Amérique du Nord, le BMW C1 marque une étape importante dans l'histoire centenaire de la moto. Il y a d'ailleurs fort à parier que les imitations surgiront d'un peu partout.
