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BMW Z4 sDrive35i 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Si gracieuse!
Mon modèle d’essai, Dieu merci, n’était pas handicapé par l’interface iDrive ou encore un écran de navigation qui apparaît comme par magie. Si vous voulez mon avis, il n’existe aucun moyen de transport plus pur qu’un roadster et, par conséquent, on n’a pas besoin d’y retrouver autre chose qu’un volant avec une prise solide, un court levier de vitesse avec un gros pommeau et trois pédales sous nos pieds. À ce niveau, la Z4 sDrive35i vise droit dans le mille.

La Z4 sDrive35i offre autant d’exotisme côté sensation que design.

Belle en dehors, belle en dedans

J’ai aperçu très peu de nouvelles Z4 sur la route jusqu’à présent, alors le fait d’en croiser une est très spécial… surtout quand le gros moteur à six cylindres en ligne se met à roter l’alphabet allemand. Bon, d’accord, je n’ai jamais entendu quelqu’un réciter l’alphabet allemand; par contre je sais que ce monstre de 3,0 litres à double turbocompresseur émet un son du tonnerre au gré de sa respiration. Avec une puissance de 300 chevaux et autant de livres-pied de couple, la Z4 sDrive35i offre autant d’exotisme côté sensation que design.

Suffit d’enfoncer la pédale d’embrayage étonnamment progressive et de déplacer le court levier en première vitesse pour commencer à se payer du bon temps. Ne présentant aucun décalage du turbo et offrant une tonne d’adhérence, la Z4 explose vers l’avant et atteint les 100 km/h en à peine plus de 5 secondes. Immobiliser la voiture se fait avec autant d’énergie et de passion, les étriers mordant férocement les gros disques à tous les coups.

Presque comme une BMW...
Si vous êtes plutôt familier avec les intermédiaires de BMW, vous savez que vous pouvez toujours compter sur le support total que procure le châssis avec sa répartition parfaite du poids, la direction précise et communicative ainsi que la suspension miraculeusement calibrée pour permettre un roulement confortable et des virages tranchants.

La Z4 n’est pas différente sauf en ce qui concerne le contrôle des roues avant. J’ai obtenu moins de « feedback » au volant de ce roadster que n’importe quelle Série 1, 3 ou 5. Il s’agit peut-être d’une illusion dans ma tête, mais il semble y avoir un délai entre mes pensées et les réactions de la Z4 quand je tourne brusquement le volant. Du reste, cette routière demeure fort impressionnante et je l’ai sentie aussi à l’aise sur les routes désertes de la campagne que dans la congestion du centre-ville.

Ce monstre de 3,0 litres à double turbocompresseur émet un son du tonnerre au gré de sa respiration.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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