La fin d’un grand rêve…
Mais Romano Artioli voit grand. Il achète Lotus à General Motors le 27 août 1993. L’espoir d’élargir les ressources de sa jeune entreprise se heurte cependant à des conditions économiques qui se dégradent d’année en année. En effet, 1993 est l’année où le système monétaire européen, mis en place en 1979, s’écroule littéralement. L’entreprise d’Artioli est aspirée dans la tourmente et l’homme d’affaires italien déclare faillite en 1995, un an avant le lancement prévu de l’EB112.
L’histoire a parfois de drôles de revers. En 1998, Ferdinand Piëch, alors à la tête du groupe Volkswagen-Audi (VAG), fait l’acquisition de la marque Bugatti. Lui aussi caresse le rêve de la faire renaître, mais pour faire bénéficier VAG du prestige qui en découlerait. Il demande aussitôt à Ital Design de créer la maquette grandeur nature d’un coupé de prestige. Ainsi naîtra l’EB118, un coupé clairement inspiré de l’EB112; un modèle un peu trop commun pour Piëch, dont les visées pour Bugatti sont nettement plus ambitieuses. Elles prennent la forme de l’ultime voiture sport : un coupé biplace appelé Veyron équipé d’un imposant W16 de 1001 chevaux dévoilé en 2006!
Et puis, curieusement, quelques années plus tard, Porsche nous fera découvrir la Panamera. Une entreprise familiale dans laquelle la famille Piëch a une importante participation financière…
Mais Romano Artioli voit grand. Il achète Lotus à General Motors le 27 août 1993. L’espoir d’élargir les ressources de sa jeune entreprise se heurte cependant à des conditions économiques qui se dégradent d’année en année. En effet, 1993 est l’année où le système monétaire européen, mis en place en 1979, s’écroule littéralement. L’entreprise d’Artioli est aspirée dans la tourmente et l’homme d’affaires italien déclare faillite en 1995, un an avant le lancement prévu de l’EB112.
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| En 1998, Ferdinand Piëch, alors grand patron du groupe Volkswagen-Audi, demande à Ital Design de réaliser un coupé de prestige pour la marque Bugatti : l’EB118, un modèle sans lendemains. (Photo: Ital Design) |
L’histoire a parfois de drôles de revers. En 1998, Ferdinand Piëch, alors à la tête du groupe Volkswagen-Audi (VAG), fait l’acquisition de la marque Bugatti. Lui aussi caresse le rêve de la faire renaître, mais pour faire bénéficier VAG du prestige qui en découlerait. Il demande aussitôt à Ital Design de créer la maquette grandeur nature d’un coupé de prestige. Ainsi naîtra l’EB118, un coupé clairement inspiré de l’EB112; un modèle un peu trop commun pour Piëch, dont les visées pour Bugatti sont nettement plus ambitieuses. Elles prennent la forme de l’ultime voiture sport : un coupé biplace appelé Veyron équipé d’un imposant W16 de 1001 chevaux dévoilé en 2006!
Et puis, curieusement, quelques années plus tard, Porsche nous fera découvrir la Panamera. Une entreprise familiale dans laquelle la famille Piëch a une importante participation financière…
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