C’est en ce jour, le 8 octobre 1978, que le pilote québécois Gilles Villeneuve remportait son premier Grand Prix en carrière.
J’y ai assisté, assis frigorifié dans le gradin « or » qui faisait directement face au puits de la prestigieuse Scuderia Ferrari.
La pluie, désagréable, avait perturbé les qualifications. Les garages, situés au bout de l’île Notre-Dame, s’étaient transformés en lave-autos, car les voitures étaient couvertes de boue !
On a su par la suite que pour la course, Villeneuve, qui disputait sa première saison en Formule 1, avait fait un choix de pneus Michelin assez osé. La température glaciale jouait en sa faveur, mais il savait qu’il allait devoir ménager ses pneus pour rallier l’arrivée.
La foule en liesse a suivi ses tours de piste. Quelle joie de le voir doubler Alan Jones (Williams), Jody Scheckter (Wolf), puis de voir le meneur, Jean-Pierre Jarier sur Lotus, rentrer au garage avec un gros ennui de freins arrière. Villeneuve prenait la tête de la course !
À partir de ce moment magique, plus personne n’a eu froid dans les gradins !
À la fin de son 70e tour de piste, Villeneuve, aux commandes de la Ferrari 312 T3 No. 12, passait sous le drapeau à damier agité par Michel Hanson.
La légende Villeneuve était en marche.
J’y ai assisté, assis frigorifié dans le gradin « or » qui faisait directement face au puits de la prestigieuse Scuderia Ferrari.
La pluie, désagréable, avait perturbé les qualifications. Les garages, situés au bout de l’île Notre-Dame, s’étaient transformés en lave-autos, car les voitures étaient couvertes de boue !
On a su par la suite que pour la course, Villeneuve, qui disputait sa première saison en Formule 1, avait fait un choix de pneus Michelin assez osé. La température glaciale jouait en sa faveur, mais il savait qu’il allait devoir ménager ses pneus pour rallier l’arrivée.
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| Gilles Villeneuve, Ferrari 312 T3 (Photo: WRI2) |
La foule en liesse a suivi ses tours de piste. Quelle joie de le voir doubler Alan Jones (Williams), Jody Scheckter (Wolf), puis de voir le meneur, Jean-Pierre Jarier sur Lotus, rentrer au garage avec un gros ennui de freins arrière. Villeneuve prenait la tête de la course !
À partir de ce moment magique, plus personne n’a eu froid dans les gradins !
À la fin de son 70e tour de piste, Villeneuve, aux commandes de la Ferrari 312 T3 No. 12, passait sous le drapeau à damier agité par Michel Hanson.
La légende Villeneuve était en marche.
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| Gilles Villeneuve sur le podium, portant le fameux manteau de son agent, Gaston Parent. (Photo: WRI2) |