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Chevrolet Cobalt 2005-2010 : occasion

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
La Cobalt d'occasion semble fiable, sauf quelques rappels importants
La plus récente berline compacte de Chevrolet a été baptisée Cruze, et on l’attend d’un jour à l’autre. La Cruze vient remplacer la Cobalt, qui elle-même avait succédé à la tenace Cavalier. Effectivement, la nouvelle Chevrolet Cruze 2011 relègue la Cobalt à l’enclos des modèles d’occasion, et le temps est venu pour en faire l’autopsie en tant que tel.

Chevrolet Cobalt 2009 (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

La Cobalt se déclinait en versions coupé et berline entre 2005 et 2010 inclusivement, et elle partageait sa plateforme et sa mécanique avec sa jumelle, la Pontiac Pursuit (plus tard rebaptisée G5). La Cobalt proposait de nombreuses configurations de moteur et d’entraînement, toutes sous forme de quatre-cylindres et de systèmes à traction.

Les premiers modèles avaient hérité d’un moulin de 2,2 litres et 145 ch, tandis qu’on pouvait opter pour un moteur suralimenté de 2,0 litres et 205 ch. Un plus gros moteur de 2,4 litres et 171 ch est entré en scène plus tard, mais on a fini par le larguer au profit d’une version de 155 ch du moulin de 2,2 litres. Enfin, un moteur turbo de 2,0 litres animait la Cobalt SS (anciennement la Cobalt SS Suralimentée), crachant 260 ch.

Notez qu’au début, les variantes « SS » et « SS Suralimentée » figuraient toutes deux au catalogue; plus tard, toutefois, l’emblème SS fut réservé aux modèles plus performants, tandis que la désignation « Superchargée » est carrément disparue.

Les propriétaires affirment typiquement que leur Cobalt se conduit facilement et offre une belle direction décontractée, une expérience confortable et des degrés plus qu’adéquats de puissance provenant d’une ou de l’autre des plus grosses cylindrées. On fait également état d’une bonne consommation, et beaucoup ont mentionné une impression de stabilité et de solidité. Le style et le bon rapport qualité-prix ont également fait des heureux.

Parmi les reproches courants, notons de grandes portières sur les coupés qui peuvent gêner l’accès à l’habitacle dans les endroits restreints. Le dégagement arrière limité, la forme des porte-gobelets et les garnitures intérieures bon marché complètent la liste des plaintes.

La Cobalt semble s’être bien tirée d’affaire en matière de fiabilité, outre quelques petits pépins dignes de mention. D’abord, la défaillance d’un système électrique de direction qui pouvait provoquer la perte de l’assistance. Le conducteur peut être pris au dépourvu et causer un accident. Heureusement, un rappel a réglé le problème… ainsi que celui d’un câble défectueux dans la boîte de vitesses qui pouvait empêcher l’enclenchement du mode « Park », même quand le levier était dans la bonne position.

Chevrolet Cobalt SS 2008 (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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