Et le diesel ?
Nous avons assisté à un vibrant plaidoyer des constructeurs allemands pour les motorisations diesel. Tous sont maintenant capables de satisfaire aux normes les plus exigeantes du monde, celles de la Californie. Chacun des fabricants allemands offrira cette année entre 3 et 7 modèles à motorisation diesel, utilisant des technologies parfois apparentées, parfois différentes. Mais l'argument massue vient du président d'Audi : il présentait la R8 V12 à moteur diesel : cette voiture affiche une consommation de 10 litres aux 100 kilomètres et un couple de 700 livres-pied. Ce moteur a gagné deux fois l'épreuve des 24 heures du Mans, notamment grâce aux arrêts aux puits moins fréquents. Le seul marché réfractaire au diesel dans le monde est celui des États-Unis. M. Rupert Stadler croit que cette résistance s'estompera enfin avec de tels arguments. La question de la performance ne se pose plus. Quiconque a conduit en Europe, même les plus petits véhicules à moteur turbodiesel, sait de quoi je parle. Restaient les questions de pollution. Avec l'abandon du souffre et l'utilisation des filtres et du traitement des particules à l'urée, les nouveaux moteurs diesel ne polluent pas ou presque plus. Ce qui nous a étonnés, c'est l'entrée en scène des constructeurs comme Honda, Mitsubishi, Kia et, même, Hyundai dans cette course au diesel. Elles auront elles aussi des motorisations dès cette année.
Il reste l'argument de base de M. Wagoner : du diesel, c'est encore du pétrole...
Oui, certes, mais une forte réduction de la consommation des voitures améliorerait également la situation.
Mais le débat n'est pas terminé : tous poursuivent leurs recherches pour réussir à faire disparaître le moteur à combustion.
Et les hybrides là-dedans ?
Ils viennent adoucir la pilule en tentant d'offrir le meilleur des deux mondes. GM est dans cette danse également avec plusieurs nouveaux modèles, dont son VUS le plus cher, le Cadillac Escalade Platinum Hybrid qui réduit ainsi de moitié sa consommation de carburant. Au moins, tous poussent dans la même direction.
photo:Philippe Champoux, Alexandre Beaulne, Jupiter Images
Nous avons assisté à un vibrant plaidoyer des constructeurs allemands pour les motorisations diesel. Tous sont maintenant capables de satisfaire aux normes les plus exigeantes du monde, celles de la Californie. Chacun des fabricants allemands offrira cette année entre 3 et 7 modèles à motorisation diesel, utilisant des technologies parfois apparentées, parfois différentes. Mais l'argument massue vient du président d'Audi : il présentait la R8 V12 à moteur diesel : cette voiture affiche une consommation de 10 litres aux 100 kilomètres et un couple de 700 livres-pied. Ce moteur a gagné deux fois l'épreuve des 24 heures du Mans, notamment grâce aux arrêts aux puits moins fréquents. Le seul marché réfractaire au diesel dans le monde est celui des États-Unis. M. Rupert Stadler croit que cette résistance s'estompera enfin avec de tels arguments. La question de la performance ne se pose plus. Quiconque a conduit en Europe, même les plus petits véhicules à moteur turbodiesel, sait de quoi je parle. Restaient les questions de pollution. Avec l'abandon du souffre et l'utilisation des filtres et du traitement des particules à l'urée, les nouveaux moteurs diesel ne polluent pas ou presque plus. Ce qui nous a étonnés, c'est l'entrée en scène des constructeurs comme Honda, Mitsubishi, Kia et, même, Hyundai dans cette course au diesel. Elles auront elles aussi des motorisations dès cette année.
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| La R8 TDI à motorisation diesel présentée à Detroit. |
Il reste l'argument de base de M. Wagoner : du diesel, c'est encore du pétrole...
Oui, certes, mais une forte réduction de la consommation des voitures améliorerait également la situation.
Mais le débat n'est pas terminé : tous poursuivent leurs recherches pour réussir à faire disparaître le moteur à combustion.
Et les hybrides là-dedans ?
Ils viennent adoucir la pilule en tentant d'offrir le meilleur des deux mondes. GM est dans cette danse également avec plusieurs nouveaux modèles, dont son VUS le plus cher, le Cadillac Escalade Platinum Hybrid qui réduit ainsi de moitié sa consommation de carburant. Au moins, tous poussent dans la même direction.
photo:Philippe Champoux, Alexandre Beaulne, Jupiter Images