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Dans les rues de Séoul en Kia (partie 1)

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Marc Bouchard
La Soul à Séoul
Mais la suite des activités a été un peu plus mouvementée. L'idée: tester la Kia Soul dans les rues de Séoul, au gré de notre fantaisie. Pour nous guider, un jeune homme, Jason, ancien étudiant californien, coréen d'origine et qui est rentré dans son pays natal pour y exercer son métier. C'est lui qui nous donnait les indications... et fort heureusement.

Photo: Kim we soo

Premier constat: les symboles que l'on reconnaît bien chez nous n'ont pas exactement la même signification chez les Coréens, et il s'en est fallu de peu à plusieurs reprises, pour que je n'enfile un sens unique à l'envers. Deuxième constat: les résidants ne connaissent la ville qu'un peu, tellement le réseau de ruelles est complexe. Notre pauvre guide a dû se servir plus souvent qu'à son tour de son GPS pour nous situer et tenter de nous diriger. Il fera finalement appel au concierge de notre hôtel par téléphone pour retrouver son chemin vers la bonne destination.

Enfin, troisième constat: il faut être un peu fou et totalement inconscient pour se lancer sans préparation dans ce genre d'aventure.

Sur la route
Au moment du grand départ, Jason est un peu nerveux. La circulation est dense et, je l'avoue, j'ai dû m'imposer un peu pour y trouver ma place. Puis la petite Kia Soul, dont les soeurs jumelles abondent dans les rues de Séoul, s'est montrée d'une grande maniabilité même si, dans certaines occasions, j'aurais apprécié un peu plus de puissance moteur.

Admettons quand même que j'ai eu la preuve de la désormais obligatoire présence de la caméra de recul, du moins dans des conditions aussi extrêmes.

Extrêmes jusqu'à quel point? Et bien il m'a fallu littéralement me stationner sur les trottoirs, divisant un groupe de piétons à grands coups de pare-chocs, pour laisser passer des voitures venant en sens inverse dans une rue pourtant autorisée dans les deux sens.

En moins de deux heures, nous avons parcouru tout au plus une douzaine de kilomètres, sans doute parce que je suis habitué dans le trafic, je me suis débrouillé comme un chef, coupant ici et là d'autres conducteurs, m'imposant dans la circulation pour prendre ma place, et n'hésitant pas à reculer dans des entrées privées quand est venu le temps de céder le passage.

Photo: Marc Bouchard/Auto123.com
Marc Bouchard
Marc Bouchard
Expert automobile
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